Trois conseillers fédéraux – excusez du peu – ont lancé aujourd’hui la propagande gouvernementale contre l’initiative "contre l’immigration de masse". Cela n’a manifestement pas suffi à dissimuler l’indigence de l’argumentation officielle. L’immigration démesurée de ces dernières années n’a apporté ni revenu, ni prospérité supplémentaires à la population, mais elle a eu des effets négatifs évidents: hausse des loyers et des prix immobiliers, infrastructures surchargées, augmentation de la consommation d’énergie et de terrains, plus de chômage, disproportion d’étrangers vivant à la charge des institutions sociales, explosion des coûts d’intégration dans les écoles et changement culturel de moins en moins supportable. L’initiative populaire "contre l’immigration de masse" permet à la Suisse de revenir à une immigration mesurée et contrôlable. Comme d’habitude quand il est en manque d’arguments sérieux, le Conseil fédéral annonce la déchéance de la Suisse et affirme qu’il n’y a pas d’alternative à sa politique. Ces menaces vides de sens passent à côté de la réalité et témoignent avant tout du manque d’idées du Conseil fédéral et de sa conception inquiétante de la démocratie.
Trois conseillers fédéraux – excusez du peu – ont lancé aujourd’hui la propagande gouvernementale contre l’initiative "contre l’immigration de masse". Cela n’a manifestement pas suffi à dissimuler l’indigence de l’argumentation officielle. L’immigration démesurée de ces dernières années n’a apporté ni revenu, ni prospérité supplémentaires à la population, mais elle a eu des effets négatifs évidents: hausse des loyers et des prix immobiliers, infrastructures surchargées, augmentation de la consommation d’énergie et de terrains, plus de chômage, disproportion d’étrangers vivant à la charge des institutions sociales, explosion des coûts d’intégration dans les écoles et changement culturel de moins en moins supportable. L’initiative populaire "contre l’immigration de masse" permet à la Suisse de revenir à une immigration mesurée et contrôlable. Comme d’habitude quand il est en manque d’arguments sérieux, le Conseil fédéral annonce la déchéance de la Suisse et affirme qu’il n’y a pas d’alternative à sa politique. Ces menaces vides de sens passent à côté de la réalité et témoignent avant tout du manque d’idées du Conseil fédéral et de sa conception inquiétante de la démocratie.
La Suisse a toujours accueilli généreusement, mais de manière contrôlée la main-d’œuvre étrangère et offert des perspectives professionnelles aux immigrants. Mais depuis 2007, le nombre d’immigrants en Suisse dépasse de plus de 80 000 celui des émigrants. En une année, ce phénomène entraîne un accroissement de la population équivalant au nombre d’habitants de la ville de Lucerne, et même, en deux ans, à celui de la ville de Genève. Les effets négatifs de ce développement sont manifestes. Rien d’étonnant dans ces conditions que le Conseil fédéral ait du mal à trouver des arguments convaincants en faveur de la poursuite de l’immigration démesurée des années passées.
Des habitants supplémentaires augmentent certes la consommation, mais cela n’a pas apporté grand-chose à la population résidente. La libre circulation des personnes n’a pratiquement pas augmenté la croissance économique par habitant, mais elle a mis sous pression les salaires dans certaines branches et régions. Le taux de chômage n’a plus jamais été aussi bas qu’avant l’introduction de la libre circulation des personnes. Le taux de chômage comparable au niveau international se situe désormais à 8,5% chez les étrangers et à 10% chez les jeunes. L’effet d’éviction provoqué par l’immigration se manifeste dans les institutions sociales vers lesquelles sont poussés les ressortissants d’Etats tiers par les nouveaux immigrants UE. Même la propagande ridicule de certaines autorités municipales ne change rien à cette réalité. Les nouveaux emplois sont créés essentiellement dans la fonction publique et non pas dans les secteurs productifs où l’emploi tend même à diminuer. En clair, il faut toujours plus d’étrangers pour gérer l’immigration, pour soigner des étrangers et pour enseigner à des étrangers. Il ne s’agit certainement pas là d’un développement durable. Même constat pour la prévoyance vieillesse où les autorités ont le culot de prétendre que l’actuel dangereux système de boule de neige alimenté par des nouveaux immigrants permet de résoudre durablement les problèmes structurels de l’AVS et d’autres institutions sociales. Un chef d’entreprise privé qui ose appliquer de telles méthodes finit en prison.
Pure propagande également l’affirmation selon laquelle la Suisse accueille avant tout de la main-d’œuvre hautement qualifiée. D’abord, l’économie suisse peut parfaitement satisfaire ses besoins en professionnels qualifiés sans libre circulation des personnes. Ensuite, il est prouvé que la libre circulation des personnes ne fait pas du tout venir en majorité des personnes qualifiées. Pour cacher cette réalité, le Conseil fédéral se base sur les diplômes scolaires des immigrants. Or, il n’est guère important pour l’économie nationale de savoir qu’un Portugais engagé comme carreleur (en 2012, il y en a eu dix fois plus parmi les immigrants que des ingénieurs) a un baccalauréat ou non. La semaine passée, une autre déclaration trompeuse des autorités a été démasquée. Elle concernait l’augmentation massive des surfaces habitées. Le Conseil fédéral aime en effet à justifier le bétonnage du paysage par les exigences supplémentaires de surface habitable par personne. Or, les dernières statistiques prouvent que cet argument tient de moins en moins la route. La raison principale de l’augmentation de la surface habitée est incontestablement l’immigration.
Renforcer les effets négatifs par un surcroît de bureaucratie?
Quant aux déclarations du Conseil fédéral sous le titre de "Réformes de politique intérieure au lieu d’obstacles bureaucratiques", elles sont carrément grotesques. Ce sont en effet précisément lesdites "mesures d’accompagnement" qui ont conduit à un renforcement massif de la bureaucratie et à une détérioration de l’attractivité économique de la Suisse. Oser présenter cette politique hostile à l’économie comme des "réformes de politique intérieure" est le comble du cynisme.
La démesure de l’immigration actuelle menace notre liberté, notre sécurité, le plein emploi, le paysage et finalement la prospérité de toute la Suisse. L’initiative populaire "contre l’immigration de masse" ne demande ni le gel de l’immigration, ni la dénonciation des accords bilatéraux avec l’Union européenne (UE). Elle charge cependant le Conseil fédéral de mener de nouvelles négociations avec l’UE au sujet de la libre circulation des personnes afin que la Suisse puisse à nouveau gérer et contrôler de manière autonome l’immigration sur son territoire. C’est une initiative raisonnable et modérée qui mérite le soutien du peuple et des cantons le 9 février 2014.