Depuis quelques semaines, le problème posé par les trafiquants de drogues africains s’est fortement accentué, notamment au Tessin. La situation se dégrade de jour en jour, si bien que l’UDC du…
(UDC) Depuis quelques semaines, le problème posé par les trafiquants de drogues africains s’est fortement accentué, notamment au Tessin. La situation se dégrade de jour en jour, si bien que l’UDC du Tessin a lancé un appel au secours au groupe UDC des Chambres fédérales. Les parlementaires UDC sont d’accord pour demander un renforcement immédiat de la protection des frontières par l’armée, l’ouverture de centres d’hébergement collectifs et l’expulsion des trafiquants de drogues et autres criminels.
Par sa politique trop lâche en matière de drogues, la Suisse est devenue un eldorado pour les trafiquants et toxicomanes étrangers. Et comme, de surcroît, la politique d’asile suisse invite littéralement aux abus, le trafic de drogues est dominé par des requérants d’asile et autres immigrants clandestins. Les ressortissants d’Afrique noire et les Albanais y sont particulièrement actifs. La Confédération admet cette situation dans son rapport de politique intérieure 2002, mais n’envisage aucune mesure de correction.
Le canton du Tessin est particulièrement touché par ce phénomène. Cela s’explique par le voisinage de l’Italie dont les autorités ne surveillent pas – contrairement aux belles déclarations de l’UE concernant sa « frontière extérieure » – les frontières et se contentent de repousser les immigrants clandestins vers les pays voisins au lieu de combattre les bandes de passeurs. Parallèlement, de nombreux toxicomanes italiens viennent en Suisse pour s’y approvisionner en drogues.
Les autorités sont résignées depuis longtemps. Leurs actions sont déterminées par les œuvres d’entraide et les travailleurs sociaux. Conséquence: la protection de la population n’est plus assurée et les bandes organisées de passeurs font des affaires superbes. Face à cette situation inadmissible, l’UDC du canton du Tessin a lancé un appel au secours au groupe UDC des Chambres fédérales. Les parlementaires fédéraux tessinois se moquent en effet complètement de ce problème de leur canton. Le groupe UDC a donc décidé à l’unanimité de déposer des interventions parlementaires au contenu suivant:
– renforcement de la protection des frontières; l’armée doit être engagée à cet effet comme cela se fait depuis longtemps et avec succès en Autriche;
– hébergement centralisé des requérants d’asile jusqu’à la décision définitive sur la demande d’asile; le renvoi de Suisse doit se faire directement depuis ces centres d’hébergement collectifs;
– refus immédiat des demandes d’asile et expulsion des personnes actives dans le trafic de drogues ou commettant d’autres délits;
– définition du séjour clandestin comme acte pénal entraînant au moins six mois d’emprisonnement suivis de l’expulsion du pays.
Berne, le 16 septembre 2003