Une fois de plus la Suisse est condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme.
Une fois de plus la Suisse est condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme. Un criminel récidiviste équatorien aurait dû être expulsé de Suisse. Mais pour le tribunal européen, le droit à la vie de famille d’un délinquant – qui est en fait séparé de sa femme et de ses enfants! – compte plus que la sécurité intérieure d’un pays. Mais les juges naïfs de Strasbourg ne sont pas les seuls à vouloir imposer cette conception à la Suisse: récemment six conseillers aux Etats ont voulu invalider l »initiative UDC de mise en œuvre pour le renvoi des étrangers criminels.
L’arbitraire et l’immixtion sans gêne de la Cour européenne des droits de l’homme dans les intérêts nationaux de notre pays et notre droit démocratiquement légitimé prennent constamment de nouvelles formes. La sécurité du pays et de ses habitants et l’exigence naturelle faite aux étrangers de respecter nos lois passent après les droits personnels et individuels d’étrangers criminels. Et tout cela au nom du dit droit international qui devient de plus en plus un droit élitaire édicté par quelques juges et professeurs, par des bienpensants à côté de la réalité qui se moquent du droit démocratiquement légitimé de la Suisse. Il est grand temps que la volonté du peuple et la Constitution fédérale reprennent le pas sur un quelconque droit étranger.
Mais il y a presque plus choquant que ce jugement: la Commission des institutions politiques du Conseil des Etats a refusé le 24 juin dernier d’appliquer l’article constitutionnel sur le renvoi des étrangers criminels conformément à la volonté du peuple. L’initiative populaire du même nom a pourtant été acceptée clairement en novembre 2010. Six conseillers aux Etats voulaient même invalider l’initiative de mise en œuvre de l’UDC. Ces parlementaires sont les fossoyeurs de la démocratie directe et soutiennent ces jugements ineptes de la Cour européenne des droits de l’homme. Voici leurs noms: Verena Diener (PVL, ZH), Christine Egerszegi (PLR, AG), Fillippo Lombardi (PDC, TI) Robert Cramer (Les verts, GE) ainsi que les socialistes Hans Stöckli (BE) et Paul Rechsteiner (SG).
Les citoyennes et citoyens suisses auront une fois de plus l’occasion lors des élections fédérales de l’année prochaine de décider par qui ils souhaitent être représentés au Conseil des Etats.