Le groupe parlementaire UDC est scandalisé par la hausse démesurée des contributions aux groupes – 2,5 millions de francs de plus, soit une augmentation de 53% – que le Conseil national a…
Le groupe parlementaire UDC est scandalisé par la hausse démesurée des contributions aux groupes – 2,5 millions de francs de plus, soit une augmentation de 53% – que le Conseil national a approuvée aujourd’hui. En pleine crise économique, le Parlement puise à pleines mains dans la caisse de l’Etat. Une gifle au visage des contribuables. Par ce comportement, le Parlement viole grossièrement diverses décisions populaires. Le Conseil national et le Conseil des Etats cherchent ainsi à abolir le système parlementaire de milice pour le remplacer par un parlement professionnel. L’UDC se battra contre cette évolution avec tous les moyens à sa disposition – si nécessaire aussi avec une initiative populaire.
L’UDC, qui dispose du plus grand groupe parlementaire, réussit parfaitement à garantir un suivi professionnel de ses 66 élus fédéraux. Les moyens financiers actuellement à disposition suffisent à cela. Réagissant à la crise, le parti UDC a compensé la baisse des rentrées intervenue cette année en réduisant ses dépenses de 20%. La Confédération doit elle aussi prévenir la baisse des recettes consécutive à la crise économique par des programmes d’économies pour plusieurs milliards de francs. Cela n’empêche pas la majorité de centre-gauche du Parlement de puiser sans gêne aucune dans la caisse de l’Etat pour se remplir les poches. Il s’agit là, ni plus, ni moins, d’un détournement de fonds publics.
Le Parlement a fait un pas de plus aujourd’hui dans la direction d’un parlement professionnel. Un nombre croissant de parlementaires dépendent financièrement de leur mandat, donc de l’Etat. Ce développement est funeste. Si les Chambres fédérales continuent d’évoluer vers un parlement professionnel, l’UDC examinera l’opportunité de lancer une initiative populaire pour sauvegarder le système parlementaire de milice qui a fait ses preuves.