(UDC) La Commission des affaires juridiques du Conseil national a confirmé aujourd’hui sa décision de lever l’immunité parlementaire du conseiller national Toni Brunner. Toute poursuite contre…
(UDC) La Commission des affaires juridiques du Conseil national a confirmé aujourd’hui sa décision de lever l’immunité parlementaire du conseiller national Toni Brunner. Toute poursuite contre d’autres personnes impliquées dans l’affaire Roschacher ayant été abandonnée, cette attitude met une fois de plus en évidence le règlement de compte politique auquel se livre la majorité de cette commission.
La décision de lever l’immunité parlementaire du président de l’UDC est une condamnation par avance aux motivations purement politiques. La Commission des affaires juridiques du Conseil national viole gravement les principes essentiels de l’Etat de droit. Cette même commission a en effet refusé il y a quelques semaines de lever l’immunité parlementaire de la conseillère nationale Lucrezia Meier-Schatz, de l’ancien conseiller national Jean-Pierre Glasson et de plusieurs représentants du Ministère public de la Confédération.
Cette manière éclatante de faire deux poids et deux mesures montre une fois de plus que l’égalité des droits de tous n’a aucune valeur pour cette commission, contrairement au Conseil des Etats qui a maintenu l’immunité de Toni Brunner. Ces parlementaires ont sacrifié des valeurs centrales de l’Etat de droit au profit d’un mesquin règlement de compte.
L’UDC et le conseiller national Toni Brunner continuent néanmoins de penser que l’immunité (relative) des parlementaires constitue un droit fondamental et que la majorité du plénum du Conseil national se ralliera à cette conception.
Berne, 13 février 2009