La criminalité violente a connu une expansion effrayante ces dernières années. Le nombre de crimes graves ne cesse d’augmenter. La statistique criminelle 2006 du canton de Zurich qui vient de…
(UDC) La criminalité violente a connu une expansion effrayante ces dernières années. Le nombre de crimes graves ne cesse d’augmenter. La statistique criminelle 2006 du canton de Zurich qui vient de paraître confirme cette évolution inquiétante. Il y a de plus en plus de malfaiteurs jeunes. Et cette criminalité est fréquemment le fait d’étrangers.
La statistique criminelle du canton de Zurich intéresse toute la Suisse parce qu’elle indique la nationalité des délinquants. De ce fait, Zurich fournit des chiffres sur une réalité que de nombreux cantons préfèrent occulter par aveuglement statistique ou pour des raisons politiques. La part des étrangers à la totalité des délits atteint 44,6% dans le canton de Zurich. Sur les suspects étrangers, 25% proviennent des Balkans. Dans la catégorie des atteintes à l’intégrité physique et à la vie, cette proportion passe à 32,6% et même à 53,6% pour les jeunes. Malheureusement, cette statistique n’informe toujours pas sur le nombre de naturalisés parmi les « Suisses » criminels. La criminalité juvénile a atteint de nouvelles valeurs record; les atteintes à l’intégrité physique et à la vie ont également connu une augmentation supérieure à la moyenne.
L’UDC est convaincue qu’il y a une différence notable entre les délits enregistrés par la statistique et la réalité, notamment dans les familles et dans les écoles. Il s’agit de délits peu graves, mais néanmoins quotidiens qui ne sont pas dénoncés comme l’obtention sous la menace d’un encas dans la cour de recréation ou des menaces proférées à l’égard d’enseignants. Il y a là une zone grise importante. Des cas extrêmes comme les viols de Seebach, Rhäzüns et Steffisburg ne sont que la pointe de l’iceberg.
Cette progression de la criminalité violente a atteint des dimensions telles que la qualité de la vie de larges couches de la population en est affectée. Des enfants sont terrorisés à l’école; des personnes âgées et des femmes évitent d’utiliser les transports publics ou de marcher dans la rue le soir. L’Etat de droit est en régression. Des bandes de jeunes occupent l’espace public. Au nom du politiquement correct, on minimise le problème et on enjolive la situation. Cela doit cesser.
Les milieux qui ferment les yeux devant la criminalité croissante, qui empêchent que la statistique criminelle et les communiqués de la police mentionnent la nationalité des malfaiteurs, qui refusent que la statistique criminelle comporte une catégorie des personnes récemment naturalisées, ces milieux font obstruction à une analyse sérieuse du problème. Et quand on empêche une analyse sans fard, on fait soi-même partie du problème.
L’UDC exige que l’Etat assume rigoureusement le principe du monopole de la violence en imposant une tolérance zéro. Egalement à l’égard des jeunes et des étrangers. Le temps des thérapies sociales et des gentils petits entretiens avec des psychologues de jeunes est révolu. Les étrangers délinquants doivent être immédiatement expulsés; quand il s’agit de jeunes, les parents doivent quitter le pays avec leurs enfants délinquants.
Berne, le 8 février 2007