Le Département fédéral des finances fête aujourd’hui le "jour des obligations fiscales remplies" et remercie les citoyens pour leur engagement. Or, cette fête a lieu beaucoup trop tôt. Si le DFF…
(UDC) Le Département fédéral des finances fête aujourd’hui le « jour des obligations fiscales remplies » et remercie les citoyens pour leur engagement. Or, cette fête a lieu beaucoup trop tôt. Si le DFF tenait compte de tous les prélèvements obligatoires perçus en Suisse, cette fête devrait être renvoyée au 1er juillet, car c’est jusqu’à cette date que les contribuables helvétiques travaillent exclusivement pour la collectivité publique. Une situation inacceptable pour l’UDC qui réclame une baisse des impôts, taxes et redevances.
Le conseiller fédéral Hans-Rudolf Merz fête aujourd’hui avec son Département fédéral des finances le « jour des obligations fiscales remplies ». L’UDC est heureuse pour le ministre des finances – tout en espérant que ses fonctionnaires continueront de travailler un peu jusqu’à la fin de l’année.
Le compte des fonctionnaires des finances est trafiqué. Cette fête a lieu beaucoup trop tôt. En effet, quelques prélèvements obligatoires substantiels comme par exemple les primes d’assurance-accident, les cotisations pour la prévoyance professionnelle obligatoire, les primes d’assurance-maladie, etc. ne sont pas pris en considération. Si la Confédération tenait compte de tous les prélèvements obligatoires et non seulement des impôts, le « jour des obligations fiscales remplies » aurait lieu début juillet au plus tôt. Contrairement à ce qu’affirme le DFF, les Suisses ne travaillent pas 106 jours, mais bien 182 jours par an pour l’Etat. Durant les seules années nonante, les impôts, redevances et autres prélèvements obligatoires ont été si massivement augmentés que les Suisses doivent aujourd’hui travailler vingt jours de plus par an pour la collectivité publique.
Mais ce n’est pas tout. La gauche prépare déjà de nouvelles campagnes fiscales pour faire cracher les contribuables au bassinet: redevance sur l’électricité nucléaire, prélèvements supplémentaires sur les salaires pour financer l’AI, idem pour assainir l’assurance-chômage, taxe sur le CO2, augmentation de la redevance pour la SSR, impôt national sur les successions, impôt sur les gains en capital, taxes d’incitation sur les boissons alcooliques et le cannabis, impôt sur la richesse, etc.
S’il en allait selon la gauche, les Suisses travailleraient jusqu’en automne pour l’Etat. Il faut empêcher cela. Et surtout cesser de pénaliser celles et ceux qui font des efforts. Il n’est pas acceptable que les contribuables de ce pays travaillent de plus en plus longtemps pour l’Etat. L’UDC s’oppose à toutes les idées fiscales de la gauche et demande que les citoyennes et les citoyens de ce pays soient substantiellement déchargés de leurs obligations fiscales.
Berne, le 16 avril 2007