L’UDC a tenu conférence de presse aujourd’hui à Berne pour expliquer les motifs qui parlent clairement en faveur d’un OUI déterminé et convaincu à l’initiative de mise en œuvre.
L’UDC a tenu conférence de presse aujourd’hui à Berne pour expliquer les motifs qui parlent clairement en faveur d’un OUI déterminé et convaincu à l’initiative de mise en œuvre. Seule l’initiative de mise en œuvre garantit que les étrangers ayant commis des crimes graves et les récidivistes incorrigibles soient obligatoirement renvoyés dans leur patrie après avoir purgé leur peine. Résultats: une sécurité accrue pour tous et des économies massives parce que les récidivistes seront empêchés de sévir.
Les citoyennes et les citoyens ne doivent pas se laisser leurrer par la propagande massive des détracteurs de cette initiative. En cas de refus de l’initiative sur le renvoi, la pratique laxiste actuelle sera poursuivie, voire encore plus complaisante à l’égard des malfaiteurs. Ladite clause de rigueur prévue par le Parlement permet aux tribunaux de renoncer à une expulsion même face à des criminels dangereux si les juges estiment que l’expulsion constitue une sanction trop dure en raison de la situation personnelle du coupable. Mais ce n’est pas tout: la législation d’application prévoit explicitement un droit spécial pour les criminels étrangers qui sont nés et qui ont grandi en Suisse. Ces individus ne pourront quasiment plus être expulsés, ce qui représente même un recul par rapport à la pratique actuelle.
L’initiative de mise en œuvre est bien ciblée
Alors que la part des étrangers à la population suisse est d’un peu plus de 24%, 57,7% des homicides, 61,3% des viols et même 73% des cambriolages doivent être mis sur le compte des étrangers. La conséquence est que 73% de la population carcérale de Suisse est d’origine étrangère. Ces délinquants provoquent des coûts de plus de 730 millions de francs à charge des contribuables. C’est exactement à ce niveau qu’intervient l’initiative de mise en œuvre. Elle clarifie la situation et corrige une pratique disparate et beaucoup trop laxiste. Elle vise très précisément les assassins, violeurs et autres criminels dangereux étrangers ainsi que les récidivistes incorrigibles. Il est fréquent que des criminels étrangers soient d’abord condamnés pour de nombreux délits avant que l’autorité compétente commence à envisager une expulsion. Cette situation intolérable provoque des coûts élevés pour la collectivité et inflige des souffrances immenses aux victimes. L’initiative de mise en œuvre est exactement ciblée sur ce problème en exigeant l’expulsion des cambrioleurs en série, des bagarreurs notoires ou encore des étrangers qui menacent les collaborateurs des services sociaux ou les agents de police.
Les délits mineurs sont exclus
En revanche, cette initiative n’exige pas l’expulsion en cas de délits mineurs, d’erreurs ou de situations de détresse. Les exemples construits de toutes pièces par les adversaires de l’initiative n’ont aucun rapport avec la réalité. Ni une pomme volée dans le jardin du voisin, ni un formulaire mal rempli pour l’obtention d’allocations familiales ne provoquent une expulsion.
Les citoyennes et les citoyens qui veulent que le mandat constitutionnel en vigueur depuis 2010 pour l’expulsion obligatoire des étrangers criminels soit enfin respecté et que la pratique laxiste à l’égard des étrangers criminels soit corrigée, déposeront un OUI convaincu dans l’urne le 28 février prochain à l’initiative populaire "pour le renvoi effectif des criminels étrangers (initiative de mise en œuvre)". L’UDC est du côté des victimes et non pas de celui des criminels. Et vous?