Le Conseil national s’est opposé la semaine dernière au financement additionnel de l’assurance-invalidité (AI). Il a eu raison..
Le Conseil national s’est opposé la semaine dernière au financement additionnel de l’assurance-invalidité (AI). Il a eu raison. L’UDC refuse une augmentation des impôts (même limitée dans le temps) pour financer les déficits et les dettes de l’AI. Avant de rembourser les dettes, il faut commencer par boucher les trous de l’AI, donc combattre des abus qui augmentent chaque année la dette de l’AI de quelque deux milliards de francs. Aussi longtemps qu’il est plus intéressant pour des personnes parfaitement aptes à exercer une profession de toucher une rente AI au lieu de travailler, l’AI ne pourra pas être assainie. Nous ne devons pas nous arrêter à mi-chemin dans la lutte contre les abus. L’UDC se battra donc pour faire passer la 5e révision de l’AI en votation populaire, mais elle ne considère cette réforme que comme un premier pas dans la bonne direction.