L’UDC a déposé aujourd’hui 116 709 signatures à l’appui de son initiative populaire "Le droit suisse au lieu de juges étrangers (initiative pour l’autodétermination)" et marqué cet événement par une conférence de presse. Conformément à la Constitution fédérale, le peuple suisse et les cantons forment le législateur suprême de notre pays. Or, le Parlement, le gouvernement, l’administration, la justice et les professeurs de droit ont constitué une alliance inquiétante pour destituer sournoisement le constituant. L’initiative pour l’autodétermination corrige ce cap dangereux en réaffirmant la Constitution fédérale dans son rôle de source suprême du droit de la Confédération suisse et en donnant la priorité au régime constitutionnel suisse par rapport au droit international, hormis la partie impérative de celui-ci. La sécurité du droit et la stabilité sont en effet deux piliers essentiels de notre prospérité et de notre performance économique.
L’autodétermination législative de la Suisse est constamment minée. Des exemples parmi d’autres pour illustrer ce constat : le peuple et les cantons ont exigé une gestion autonome de l’immigration et accepté l’initiative sur l’internement. Or, la politique et les tribunaux refusent d’appliquer ces deux articles constitutionnels en invoquant des dispositions du droit international non impératif (ledit droit des peuples). L’intention est évidente : ces milieux cherchent à restreindre la démocratie directe, donc à éliminer cette particularité suisse qui fait des citoyennes et des citoyens le souverain dans l’Etat. Il s’agit là d’un coup d’Etat, d’une attaque frontale contre la hiérarchie constitutionnelle de notre régime étatique.
Pour stopper ce développement, l’initiative pour l’autodétermination "Le droit suisse au lieu de juges étrangers" formule les exigences suivantes :