La crise Covid a fortement impacté nombre d’entreprises. Beaucoup de travailleurs ont dû se contenter de recevoir un salaire réduit, lorsqu’ils ne perdaient pas leur emploi. Nous devons aujourd’hui faire tout notre possible pour préserver les emplois existants et en créer de nouveaux et le meilleur moyen d’y parvenir est d’octroyer de bonnes conditions-cadres à nos entreprises. L’abolition du droit de timbre contribue précisément à cet objectif. Si vous aussi vous voulez garantir la sécurité des emplois, votez OUI à la suppression du droit de timbre le 13 février.
La suppression du droit de timbre est un allègement particulièrement nécessaire des charges pesant sur les PME en ces temps de crise. Il n’est guère étonnant que la gauche s’oppose à cette suppression, elle qui est si encline à dépenser l’argent des autres, avec une rhétorique une fois encore passée dans le prisme étriqué de la « lutte des classes », parlant de « cadeau fiscaux faits aux riches ».
Ce sont des lieux-communs stupides, car la vérité est bien que près de 90% des entreprises concernées par le droit de timbre sont des PME. Pendant la pandémie, nombre d’entreprises ont dû être soutenues par l’Etat afin d’assurer leur survie. Face à une telle situation et aussi après la crise, nombre d’entreprises ont besoin de nouveaux capitaux propres pour continuer à vivre. Les contributions propres des investisseurs privés sont une solution idéale, tant pour l’Etat que pour les contribuables car les financements privés n’altèrent pas les finances publiques et n’entraînent dès lors pas d’augmentation de la dette publique.
A ce jour, le droit de timbre prétérite les investissements privés : celui ou celle qui crée une nouvelle entreprise ou qui investit dans son entreprise, assurant ou créant ainsi des emplois doit s’acquitter d’impôts alors qu’aucun centime n’est encore entré dans la caisse. Cela ne peut pas être le « modèle Suisse » en crise ! Les entreprises doivent payer des impôts lorsqu’elles réalisent des bénéfices, pas lors qu’elles sont en crise.
Ajoutons à cela une concurrence internationale des places économiques toujours plus difficile. La Suisse doit d’autant plus se focaliser sur l’abrogation des désavantages fiscaux de la place économique suisse (comme le droit de timbre) lorsque cela est possible, car si les impôts sont trop élevés, alors le capital des investisseurs et donc les emplois s’enfuient vers l’étranger.
Pour des PME saines, une place industrielle suisse forte et notre prospérité à toutes et à tous, il faut un OUI clair à la suppression du droit de timbre le 13 février 2022 !