éditorial

Interdire l’école chrétienne pour filles, mais aménager des tombes spécialement pour les musulmans ?

L’école catholique de filles de Wil (SG) existe depuis 200 ans. Elle est appréciée, a du succès et est ouverte aux élèves de toutes confessions. Même la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter était l’une de ses élèves.

Manuel Strupler
Manuel Strupler
conseiller national Weinfelden (TG)

Or, le Tribunal fédéral a tranché : Cette école est « discriminatoire » et ne doit plus bénéficier des frais de scolarité publics. Depuis des années, la gauche rose-verte a porté plainte contre cette école de filles ; l’orientation chrétienne de l’école et les valeurs qui y sont transmises les dérangent.

Pourquoi tant d’élèves fréquentent-elles cette école de filles ? L’une des principales raisons est la forte proportion d’étrangers dans les écoles publiques de Wil. La mesure saine est dépassée depuis longtemps. Le niveau dans les salles de classe et la discipline en souffrent également. L’interdiction de l’école de filles ne résout cependant pas le problème. Il faut s’attaquer à l’immigration en provenance de tous les pays. Ainsi, les élèves ne subiraient plus ces désavantages.

Ni chants de Noël, ni histoire suisse
Dans ma commune natale de Weinfelden (TG), on souhaite aménager des tombes spécialement pour les musulmans dans le cimetière. Ce dernier est propriété – comme partout en Suisse – de la commune et financé par l’argent des contribuables et tous les défunts y sont traités de la même manière depuis des années. Une école de filles qui fonctionne bien est en revanche jugée « discriminatoire » et sera détruite, mais les demandes spéciales pour les musulmans, elles, seront satisfaites. Je ne comprends plus rien à ce monde

On connaît cette évolution dans les écoles. On ne chante plus de chants de Noël, car les enfants non chrétiens pourraient soi-disant se sentir offensés…

Dans l’enseignement, on ne donne plus une image positive de l’histoire de la liberté en Suisse, mais on insiste surtout sur les aspects négatifs de la Suisse. Pour autant que les élèves apprennent encore quelque chose sur le serment du Grütli, Guillaume Tell ou la fondation de l’Etat fédéral.

Représenter nos valeurs et nos traditions avec assurance
Je me demande souvent d’où vient cette haine de gauche envers nos traditions, envers tout ce qui est suisse et envers le christianisme qui caractérise les valeurs fondamentales qui ont fait notre succès ? Bien sûr, la Suisse n’est pas parfaite. Mais nous pouvons être fiers de notre patrie, du fait que nous ayons plus de liberté, plus de démocratie, plus de prospérité que dans la plupart des pays du monde.

Mais nous devons prendre soin de nos valeurs et de nos traditions suisses. Nous devons défendre ces valeurs et nos traditions avec assurance, aussi vis-à-vis de tous ceux qui viennent dans notre pays. Car l’intégration signifie s’adapter, et non exiger un traitement spécial. Les immigrés doivent s’identifier de manière positive à la Suisse. L’intégration se passera alors beaucoup mieux. Sinon, nous ne devrons pas nous étonner que des cultures étrangères continuent à se répandre et que les immigrés méprisent, voire rejettent notre culture.

Manuel Strupler
Manuel Strupler
conseiller national Weinfelden (TG)
 
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