Ce jour-là, la Présidente de la Confédération a accueilli en grandes pompes la Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, afin d’annoncer urbi et orbi la fin des négociations sur le nouvel accord entre la Suisse et l’Union européenne.
Si les relations avec notre partenaire qu’est l’Union européenne (UE) sont importantes, la stabilisation ou l’amélioration de ces relations ne doit pas se faire à n’importe quel prix. Au contraire, cela doit se faire d’égal à égal. La Suisse demeure un état souverain. C’est la 22ème économie mondiale. La Suisse offre à l’Union européenne une balance économique favorable à cette dernière ainsi que des centaines de milliers d’emplois à des ressortissants de l’UE et à de très nombreux frontaliers. La Suisse est une voie de transit entre les différents pays de l’UE. En d’autres termes les intérêts de l’Union européenne commandent aussi d’avoir de bonnes relations avec la Suisse. Or, le résultat des négociations est dangereux pour la Suisse et, aujourd’hui encore, le Conseil fédéral est incapable de publier le contenu de ces négociations dans le détail.
On constate cependant que le résultat de ces négociations diffère entre ce qu’affirme le Conseil fédéral et ce qu’écrit la Commission européenne. Ainsi, et s’agissant de la soumission aux juges étrangers, le Conseil fédéral affirme que les difficultés seront traitées par un tribunal arbitral qui tranchera toujours et non par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), alors qu’au contraire, la Commission européenne affirme que les décisions de la CJUE seront contraignantes pour le Tribunal arbitral ! N’oublions pas, pour conclure, que cet accord coûtera à la Suisse CHF 350 millions par an. Autant d’argent pris dans les poches des Suisses dans un accord de soumission, portant atteinte à notre souveraineté. Comme en 1992, l’UDC sera au rendez-vous pour défendre une Suisse indépendante et souveraine. Notre pays n’est pas à vendre.