Lausanne, Genève, Bâle, Berne, Zurich : les protestations propalestiniennes se propagent également dans les universités suisses. Toutefois, il s’agit surtout d’une concoction gauchiste anti-occidentale.
A Lausanne, les protestataires demandent à la direction de l’université de mettre fin à la collaboration avec les universités israéliennes. Ils sont personnellement soutenus par le conseiller aux Etats socialiste Carlo Sommaruga. Chez les nationaux-socialistes autrefois, on disait encore « N’achetez pas aux juifs » ; chez les internationaux-socialistes d’aujourd’hui « Ne faites pas de recherche avec les juifs ».
Environ 250 enseignants et professeurs soutiennent les manifestants dans une lettre ouverte. Dans un langage « inclusif », ils condamnent « l’attaque » et la « discrimination » de la population palestinienne par Israël. Pas un mot sur le massacre barbare perpétré par le Hamas le 7 octobre 2023, au cours duquel des enfants, des femmes, des personnes âgées ont été assassinés, violés, décapités, enlevés sans vergogne uniquement parce qu’ils étaient juifs. Pas un mot sur le fait que l’attaque de l’armée israélienne vise le Hamas, une organisation terroriste islamique radicale qui détient à ce jour plus de 100 otages juifs.
Misogyne, homophobe, liberticide
Les étudiants et professeurs de gauche se solidarisent avec le Hamas qui, dans sa charte fondatrice de 1988, appelle à la destruction d’Israël et à l’assassinat généralisé des Juifs. Ils fraternisent avec une organisation terroriste qui se considère comme un « mouvement exclusivement palestinien », donc nationaliste, tout en accusant Israël d’avoir établi un « État d’apartheid nationaliste ». Les antisémites se sont toujours permis toutes les bêtises, toutes générations confondues.
Selon sa charte, le Hamas veut « déployer la bannière d’Allah sur chaque centimètre carré de la Palestine ». Cela signifie qu’il veut un Etat islamique de droit divin : pas de séparation de l’Etat et de la religion, pas de liberté de croyance, seul le devoir de se soumettre à Allah ; pas d’ordre juridique démocratique, mais le droit islamique (charia). Les étudiants protestataires suisses chantent joyeusement pour une pour une « Palestine libre », qui s’étendrait « de la rivière à la mer », ce qui implique ni plus ni moins que la disparition totale de l’Etat d’Israël. Une Palestine libre est une Palestine sans Juifs. Une Palestine libre est une Palestine sous la « bannière d’Allah », donc hostile aux femmes, hostile aux homosexuels, hostile à la liberté, hostile à la démocratie. Cela en dit long sur l’état d’esprit des sciences humaines dans les universités suisses, notamment :
L’ancien professeur de sociologie genevois et conseiller national socialiste Jean Ziegler est à l’origine de cette évolution. Depuis des décennies, il associe sa critique radicale du capitalisme à une transfiguration marxiste du « Sud global ». Son idole révolutionnaire est Che Guevara, un assassin d’inspiration stalinienne. Dans son livre « Contre l’ordre du monde », Jean Ziegler rend explicitement hommage en 1986 à « l’humanisme radical » de Guevara. Ce qu’il faut entendre concrètement par-là est illustré par la « série de leaders » cités par Ziegler, qu’il considère comme inspirés par Guevara et auxquels il doit « une reconnaissance particulièrement profonde », par exemple les « leaders » de Cuba (Fidel Castro) et de Libye (l’autocrate et financier de la terreur Muhamar Kadhafi). Ziegler s’est jeté sur chaque potentat du tiers-monde, pour autant qu’il soit marxiste et qu’il flatte sa vanité : outre Castro et Kadhafi, on compte parmi eux le dictateur à long terme Robert Mugabe, le bourreau haïtien Jean-Bertrand Aristide ou le socialiste éthiopien Mengistu, dont la « terreur rouge » a fait des dizaines de milliers de victimes parmi les opposants au régime.
Il est clair que ces protestations propalestiniennes dans les universités suisses doivent être immédiatement dissoutes. Les ennemis de la liberté et les amis de la terreur de gauche doivent être écartés de l’université.
Lors de sa prochaine séance de groupe des 17 et 18 mai, l’UDC se penchera sur le nouveau message FRI et sur la manière dont l’idéologisation des hautes écoles suisses peut être stoppée.