L’UDC rejette l’état des lieux du Conseil fédéral en matière de politique européenne. L’UDC Suisse demande au Conseil fédéral de ne pas se focaliser sur la prétendue « communauté de valeurs » de l’UE, entachée par des affaires de corruption, mais sur les valeurs de la Suisse.
Le nouveau rapport sur l’Europe du Conseil fédéral transpire l’esprit de capitulation et de soumission à des juges et à des législateurs étrangers. Pour le groupe UDC au Parlement fédéral, un rattachement institutionnel de la Suisse à l’UE et donc le transfert à Bruxelles de nos droits populaires garantis par la Constitution sont hors de question.
Or, c’est exactement le plan du Conseil fédéral et de tous les partis, à l’exception de l’UDC au sein de la Commission de politique extérieure du Conseil national (CPE-N). Depuis des mois, le ministre des Affaires étrangères Ignazio Cassis (PLR) envoie sa négociatrice en chef Livia Leu à Bruxelles pour conclure avec l’UE des accords qui obligeraient la Suisse à reprendre automatiquement le droit européen et à accepter la juridiction de l’UE comme instance suprême en cas de litige. L’UDC s’oppose fermement à ces deux mesures.
Dans son rapport, le Conseil fédéral évoque la « communauté de valeurs européenne » de manière peu critique, voire presque soumise, mais menace de jeter par-dessus bord des valeurs suisses qui ont fait leurs preuves : l’indépendance du pays, les droits populaires de nos citoyens, la souveraineté et l’autonomie de nos communes et cantons. L’UDC Suisse demande au Conseil fédéral de placer au centre de ses préoccupations non pas la prétendue « communauté de valeurs » de l’UE, par ailleurs entachée par des affaires de corruption, mais les valeurs de la Suisse.
Les partis europhiles ont perdu la raison à cause de la tempête liée à la guerre en Ukraine. Après la neutralité, c’est l’indépendance de la Suisse à laquelle ils veulent renoncer, ce qui n’est pas sans grand danger ; l’UE est profondément en guerre avec la Russie. Les récessions, les problèmes sociaux et les troubles politiques sont à l’ordre du jour. L’immigration illégale de masse est hors de contrôle. La Suisse ne doit jamais se soumettre à une telle entité, mais doit rester indépendante et ouverte sur le monde.