Bruxelles a lancé une nouvelle offensive contre l’armée de milice et les tireurs sportifs suisses. Sous prétexte de « combat contre le terrorisme », les citoyens-soldats et les citoyens honnêtes deviendront bientôt tous suspects. Avec un système bureaucratique et invasif, l’UE veut en finir avec le tir sportif, la chasse et la collection d’armes. Cela, nous n’en voulons pas ! L’UDC exige du Conseil fédéral qu’il rejette catégoriquement cette directive.
Suite aux attentats de Paris, l’Union européenne (UE) a défini le combat contre le terrorisme comme une mission prioritaire. L’une des mesures prévues était le durcissement de la directive sur le contrôle de l’achat et de la détention d’armes à feu (Directive 91/477/CEE). L’accord de Schengen et ses conventions d’applications font partie intégrante du droit européen. La Suisse avait beau être présente durant les débats, elle n’avait aucun droit de décision. Mais conformément à l’accord de Schengen, elle est condamnée à appliquer les directives de l’UE dans son droit fédéral. Si elle ne le fait pas, elle risque une suspension des accords Schengen et Dublin.
Le 14 mars, le Parlement européen a décidé un nouveau durcissement du droit européen sur les armes par 491 voix contre 178 et 28 abstentions. La directive ainsi révisée va entrer en vigueur à bref délai. Son contenu, sans suivre les propositions de la Commission européenne (qui voulait aller encore plus loin), rate complètement sa cible. La Suisse sera touchée par les mesures suivantes :
Pour la Suisse, ce durcissement signifie une criminalisation des tireurs, chasseurs, collectionneurs et détenteurs d’armes, sans pour autant apporter la moindre plus-value sécuritaire dans la lutte contre le terrorisme.
L’UDC invite le Conseil fédéral à ne pas appliquer cette « directive de désarmement ». Il est irresponsable, aujourd’hui, de soupçonner toute la population alors que les frontières de l’UE sont une vraie passoire et que les conflits armés se rapprochent toujours plus de l’Europe.