Une majorité du peuple suisse a approuvé hier dans l’urne la nouvelle loi sur l’énergie. Cette décision doit être respectée, bien qu’elle m’inspire beaucoup de soucis pour le futur approvisionnement énergétique de la Suisse. Grâce à notre parti, donc à l’engagement de nos membres, les citoyennes et citoyens ont au moins pu s’exprimer sur ce thème important.
Je saisis cette occasion pour remercier encore une fois chaleureusement nos membres pour leur travail. Il va de soi que la responsabilité des partis qui ont soutenu la loi sur l’énergie est aujourd’hui engagée. Il leur appartient désormais, de même qu’à la conseillère fédérale Doris Leuthard et à son département (DETEC), de tenir les promesses faites aux citoyennes et aux citoyens pendant la campagne de votation et de veiller à ce que la Suisse continue de profiter d’un approvisionnement énergétique sûr et financièrement supportable.
Elue du PDC, la présidente de la Confédération a répété une fois de plus hier devant les caméras de la télévision que les charges supplémentaires pour les ménages ne dépasseraient pas 40 francs par an. Nous la mesurerons à cette annonce. Mais quand les partisans de la stratégie énergétique comme le conseiller national Nordmann, chef du groupe socialiste des Chambres fédérales, parle le jour suivant la votation de mille nouvelles éoliennes qu’il faudra tout de même construire et se montre incapable de répondre à la question comment assurer la sécurité de l’approvisionnement énergétique en hiver, nous nous rendons compte de l’énormité des défis qui nous attendent.
Pour nous autres gens de l’UDC, il va de soi que nous continuerons de nous battre, tout en respectant la volonté du souverain, pour un approvisionnement électrique et énergétique aussi avantageux et fiable que possible dans l’intérêt de tous les habitants ainsi que des arts et métiers et afin de garantir des conditions-cadres optimales à notre pays et à son économie.
Pour nous, le combat continue sans relâche. Le succès de l’UDC du canton de Lucerne contre un projet d’augmentation des impôts ou encore le rejet dans le canton de Berne d’un crédit totalement démesuré pour l’aide sociale dans le domaine de l’asile, refus rendu possible grâce au référendum de l’UDC Berne, nous indiquent à quel point l’UDC doit rester vigilante et combative pour empêcher les débordements bureaucratiques et le pressurage des contribuables.
Durant la session d’été à venir, le groupe parlementaire UDC devra une fois de plus se défendre contre des crédits supplémentaires inacceptables réclamés par une administration qui ne connaît plus de limites. En outre, nous déposerons plusieurs interventions pour demander des mesures efficaces contre le chaos qui menace toujours le secteur de l’asile. La résistance de l’UDC répond à une obligation absolue face à l’accueil excessivement généreux que la Confédération offre aux réfugiés économiques, imposant du même coup des charges énormes aux communes. Il est grand temps de mettre fin aux abus dans le droit d’asile et à cette immigration illégale massive dans notre système social.
Notre parti n’hésitera jamais à faire ce qu’il estime juste et nécessaire dans l’intérêt des Suissesses et des Suisses et de tous les habitants de notre beau pays – même s’il doit agir seul contre tous. C’est notre principe et nous y tenons.