La politique d’asile des autres partis fait exploser les coûts. Avec 3.5 milliards de francs par an, le domaine de l’asile est l’un des plus gros postes budgétaires de la Confédération. Mais ce n’est pas tout : les cantons, les communes, les services sociaux, l’éducation, la justice, la police et l’exécution des peines doivent faire face à d’autres coûts. Personne ne sait réellement à combien ils s’élèvent au total. Le Conseil fédéral doit enfin faire preuve de transparence.
La situation financière de la Confédération est préoccupante. Pourtant, elle dépense désormais 3.5 milliards de francs par an pour l’asile. En 2021, ce chiffre était encore de 1.5 milliard de francs. Pourtant, la plupart des demandeurs d’asile ne sont pas des réfugiés. Mais en raison de l’ouverture des frontières et de l’échec de la politique d’asile, tout le monde peut aujourd’hui venir en Suisse et finalement y rester, quel que soit son statut de séjour.
De mon point de vue, ce montant faramineux consacré à l’asile est dramatique, surtout si l’on considère que la Confédération dépense pratiquement le même montant pour l’agriculture, soit 3.7 milliards de francs. Se peut-il que nous ayons en Suisse les coûts totaux les plus élevés de toute l’Europe en matière d’asile par rapport au budget total ?
Il est urgent d’augmenter la pression sur le Conseil fédéral. C’est pourquoi j’ai déposé la motion 24.3744 « Transparence totale des coûts dans le domaine de l’asile ». En effet, à ce jour, seuls les coûts supportés par la Confédération sont disponibles. Personne ne sait ce que le domaine de l’asile coûte aux contribuables au niveau cantonal et communal. Il est temps de faire preuve de transparence vis-à-vis de ces coûts. Il en va par ailleurs de même pour les coûts des assurances sociales. On peut aisément supposer que l’augmentation constante des primes d’assurance-maladie est également liée à l’afflux immodéré de migrants issus de l’asile.
Au cours des 20 dernières années, seul Christoph Blocher, en tant que conseiller fédéral de 2003 à 2007, a fait baisser le nombre de demandes d’asile. Je pense qu’il faut maintenant tout mettre en œuvre pour que moins d’immigrés demandeurs d’asile entrent dans notre pays. J’appelle donc tous les citoyens à signer immédiatement de l’UDC pour la protection des frontières. Seuls des contrôles strictes nous permettront de réduire les coûts de l’asile, devenus incontrôlables.