Oui à l’autodétermination

Un Etat qui n’est pas souverain dans ses décisions, cesse d’être un Etat. En effet, laisser à un autre pays ou à une communauté extérieure le soin de décider pour lui conduit cet état à être soumis et redevable. Impossible à imaginer pour des citoyens suisses, semble-t-il.

Alice Glauser
Alice Glauser
conseillère nationale Champvent (VD)

Pourtant on constate que par le biais des nombreuses conventions ou accords signés par nos autorités, la Confédération se laisse museler petit à petit par la communauté internationale, avec le silence ou la bénédiction de certains de nos juristes et négociateurs en politique étrangère. Toujours plus, nos décisions sont soumises et conditionnées par nos voisins ou d’autres communautés internationales, qui eux ne connaissent pas nos droits et avantages, et ne les ont forcément pas pour elles…

La spécificité helvétique fait notre force
Lorsque le citoyen suisse rencontre un citoyen étranger, européen par exemple, ce dernier nous exhorte à rester l’exemple unique que nous constituons pour l’Europe. Ne changez pas, nous supplie-t-il. Les peuples étrangers laissent à leurs autorités, politiciens et juristes le soin de leur édicter leurs lois et décisions sans qu’ils puissent réagir autrement que par des mouvements populaires parfois violents, par des grèves ou encore peut-être pire en ne suivant pas leurs propres lois car elles ne leur conviennent pas. Chez nous nul n’est sensé méconnaitre la loi, cependant on pourrait appliquer pour certains voisins l’adage : nul n’est insensé qui ne connaît la loi!

Dans notre pays, de plus en plus de nos de juristes et universitaires se méfient du peuple car il reste pétri de bon sens et fier de sa souveraineté grâce aux initiatives. Il leur devient insupportable de devoir prendre position devant les élites internationales pour des décisions populaires, qui pourtant depuis des décennies, ont fait autorité et ont contribué à rendre notre pays sûr, respecté, et économiquement prospère. Il est urgent de leur faire comprendre que le peuple a le dernier mot et qu’il entend se faire respecter. Que ce soit pour sa sécurité, pour la défense des animaux, de la nature ou de la place financière, si le peuple décide, on ne doit pas pouvoir discuter sa décision par des artifices et diktats internationaux !

Oui à l’autodétermination le 25 novembre prochain !

Alice Glauser
Alice Glauser
conseillère nationale Champvent (VD)
 
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