éditorial

Stop : La Suisse ne doit plus financer le terrorisme via l’UNRWA !

Au début, notre demande de supprimer les paiements suisses à l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a rencontré une large opposition. La gauche, notamment, juge cette mesure dangereuse et inhumaine. Mais le fait est que l’œuvre d’entraide est infiltrée par des terroristes du Hamas et le Conseil national a décidé de suspendre les paiements. Seul le Conseil des Etats s’y oppose encore.

David Zuberbühler
David Zuberbühler
conseiller national Herisau (AR)

Récemment, un commandant de haut rang du Hamas a été tué au Liban. Ce dernier travaillait apparemment pour l’UNRWA en tant que responsable de l’association des enseignants de l’UNRWA. Le directeur de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, Philippe Lazzarini, a nié lundi avoir su que son collaborateur Fateh Sherif Abu el-Amin était un commandant du Hamas au Liban, du moins c’est ce que rapporte l’agence de presse Reuters. Ce n’est pas la première fois que Monsieur Lazzarini affirme ne pas être au courant de ce genre d’événements. Ses démentis constants semblent de moins en moins crédibles. On peut se demander comment une organisation qui a été associée à plusieurs reprises à des éléments extrémistes peut ne pas avoir été au courant de telles activités. Une organisation qui emploie des terroristes ne peut et ne doit pas être soutenue par des fonds suisses, ce point est indiscutable.

L’UNRWA fait l’objet de critiques depuis des années. Des informations selon lesquelles elle aurait des liens avec des groupes radicaux apparaissent régulièrement. Comment une organisation censée aider les réfugiés a-t-elle pu tomber dans un tel bourbier ? La réponse réside dans un échec au plus haut niveau. Philippe Lazzarini, l’actuel chef de l’UNRWA, ne maîtrise pas son organisation. Sa démission est attendue depuis longtemps.

La Suisse se considère comme un médiateur neutre dans les conflits. Mais que signifie la neutralité quand on finance indirectement la terreur ? Chaque année, des millions de francs d’argent public suisse sont versés à l’UNRWA. Cet argent a servi à financer des terroristes ! C’est honteux !

L’UDC frappe fort, mais avec justesse. Réduire les fonds alloués à l’UNRWA était la bonne chose à faire, mais cela ne suffit pas. La Suisse doit en tirer les conséquences et l’UNRWA doit se réformer en profondeur si elle veut continuer à espérer un soutien.

Il est regretrable d’avoir dû en arriver là. L’UNRWA a été créée pour venir en aide aux plus démunis, pas pour promouvoir des idéologies radicales. Mais tant que des terroristes seront infiltrés dans les rangs de cette organisation, sa crédibilité restera ébranlée.

Ce n’est pas tout : selon une enquête, les écoles de l’UNRWA cofinancées par la Suisse utilisent des manuels scolaires et des enseignants qui glorifient les terroristes du Hamas en tant que martyrs, voire qui appellent à la violence contre les Juifs. Dans ces écoles, on enseigne tout sauf la paix, la tolérance et les droits de l’homme. Au lieu de cela, la jeunesse palestinienne est systématiquement préparée à la lutte contre Israël. La terreur est glorifiée en présentant comme modèles des assassins palestiniens qui ont tué des hommes, des femmes et des enfants juifs et les écoliers palestiniens sont tenus de rêver d’une Palestine sans Israël. La Suisse contribue ainsi à former la prochaine génération de terroristes et celle d’après.

Dans ces conditions, la Suisse ne doit plus verser un seul franc à l’UNRWA. Au lieu d’attendre des promesses, le soutien doit être définitivement interrompu et sans appel.

Il est temps pour la Suisse de prendre ses responsabilités.

David Zuberbühler
David Zuberbühler
conseiller national Herisau (AR)
 
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