Utiliser et protéger les contrôles aux frontières – qu’attend le conseiller fédéral Jans ?

Alors que nos voisins ont reconnu depuis longtemps la nécessité des contrôles aux frontières, le conseiller fédéral Beat Jans fait comme si l’ouverture des frontières était un signe de solidarité. Un coup d’œil sur l’Allemagne prouve le contraire : en l’espace de deux semaines, les autorités ont empêché 2’500 entrées non autorisées. Et nous ? Nous laissons les portes grandes ouvertes.

Pascal Schmid
Pascal Schmid
conseiller national Weinfelden (TG)

Le Conseil fédéral continue d’affirmer que les contrôles aux frontières ne servent à rien. Au lieu de fournir des justifications pour ne rien faire, il ferait mieux d’agir. Les chiffres allemands prouvent ce que le bon sens suggère déjà : Les contrôles aux frontières sont utiles ! Il ne s’agit pas seulement d’entrées non autorisées – les passeurs et les touristes criminels profitent également de l’ouverture des frontières. En Allemagne, 49 passeurs ont été arrêtés. Combien agissent en Suisse sans être inquiétés ? Et combien de délits auraient pu être évités et combien d’argent aurait pu être économisé si le Conseil fédéral avait agi il y a un an ?

Des avocats gratuits spécialisés dans l’asile dénoncent des policiers
Les contrôles aux frontières sont aussi importants parce que nous ne pouvons plus guère faire sortir du pays les personnes déboutées et les clandestins. Celui qui a foulé le sol suisse peut pratiquement toujours rester. La majorité des demandeurs d’asile sont déboutés, un (trop) grand nombre sont admis provisoirement, les autres restent illégaux. L’industrie de l’asile et des réfugiés, qui dispose d’un bon réseau, apporte son aide et ses conseils pour torpiller les expulsions.

Les conséquences ? Aucune : Celui qui est récalcitrant et ne respecte pas nos lois est récompensé ; celui qui crie, frappe et crache fait échouer le renvoi. Si des policiers font usage de la contrainte, ils sont dénoncés avec l’aide d’avocats gratuits spécialisés dans les questions d’asile. Les délinquants deviennent des victimes, les policiers des accusés. Cela sape la confiance dans l’Etat de droit et coûte des millions de francs d’argent public.

Paradis pour les migrants d’asile, les clandestins et les criminels
La protection de la population commence aux frontières. Avec chaque pays qui contrôle ses frontières, l’effet d’attraction sur la Suisse augmente ! Comme les accords de Schengen / Dublin ne fonctionnent plus, la Suisse doit prendre les choses en main. Le contrôle des frontières n’est pas un repli sur soi, mais une responsabilité envers notre population. La Suisse ne doit pas devenir un paradis pour les migrants demandeurs d’asile, les clandestins et les criminels ! Notre population en paie déjà le prix fort : des coûts exorbitants et moins de sécurité. Quand le conseiller fédéral Jans en prendra-t-il conscience ?

Mettons un terme la migration d’asile totalement incontrôlée ! La plupart des demandeurs d’asile ne sont pas des réfugiés et viennent tous de pays tiers sûrs. C’est pourquoi il faut maintenant des contrôles aux frontières, pour nous protéger tous ! Signez dès aujourd’hui l’initiative pour la protection des frontières !

Pascal Schmid
Pascal Schmid
conseiller national Weinfelden (TG)
 
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