La politique fiscale de l’UDC est fort simple à définir: laisser enfin plus d’argent aux citoyens et donner moins à l’Etat. Les taxes et redevances que l’Etat nous impose ont doublé depuis 1990 et…
La politique fiscale de l’UDC est fort simple à définir: laisser enfin plus d’argent aux citoyens et donner moins à l’Etat. Les taxes et redevances que l’Etat nous impose ont doublé depuis 1990 et elles continuent d’augmenter. Il y a peu de pays au monde où la quote-part de l’Etat a progressé autant durant les dix-sept ans écoulés qu’en Suisse. De plus en plus de citoyennes et de citoyens ont du mal à subvenir à leurs propres besoins et à ceux de leurs familles avec l’argent qui leur reste après avoir payé toutes les déductions. Ce développement catastrophique est la conséquence d’une politique qui consiste à déléguer toujours plus de tâches à l’Etat. Voilà aussi la raison qui explique l’augmentation massive des dépenses fédérales qui ont passé de 30 milliards en 1990 à plus de 55 milliards aujourd’hui. Et parallèlement la dette fédérale a explosé pour atteindre aujourd’hui 124 milliards de francs. Pour l’année en cours, la Confédération prévoit heureusement un excédent de recettes de plusieurs milliards. N’oublions pas qu’il s’agit là avant tout du résultat d’une bonne conjoncture économique. Mais il a suffi de cette embellie passagère pour que déjà l’administration et les élus de gauche réclament de nouvelles dépenses qui conduiront forcément à des augmentations d’impôts ou à l’introduction de nouveaux impôts. Quand l’argent coule à flots, il faut avant tout songer à réduire la dette. Mais comme l’Etat ne veut manifestement pas s’engager sur cette voie, il faut baisser les impôts pour décharger les citoyens et l’économie. C’est l’économie qui doit croître pour créer des emplois et non pas l’Etat!
Actuellement, seule l’UDC a le courage et la force de combattre systématiquement l’augmentation des dépenses. Il est de notre devoir de veiller à ce qu’il reste davantage d’argent pour vivre aux habitants de ce pays et que les contribuables ne soient pas obligés de travailler jusqu’au 3 juillet de chaque année juste pour alimenter l’Etat. Un couple avec deux enfants qui gagne 100 000 francs par an doit céder plus de la moitié de ce revenu à l’Etat. Ce niveau excessif des prélèvements obligatoires décourage les gens de travailler et il a pour conséquence que ceux qui continuent de travailler doivent faire un effort supplémentaire pour alimenter ceux qui ne travaillent plus. Il est urgent de priver l’Etat des ressources financières qui l’incitent aux dépenses inconsidérées et de rendre cet argent aux citoyens qui travaillent. Voici donc notre mandat: nous devons réduire les impôts de manière à avantager surtout les revenus petits à moyens. A cet effet, il faut commencer par baisser et simplifier la TVA. Celle-ci doit être réduite d’au moins 1% jusqu’en 2010 et la dette fédérale doit être allégée de trois milliards de francs par an d’ici là.
Nous concluons aujourd’hui un contrat avec le peuple et nous nous engageons ainsi à soutenir toutes celles et tous ceux qui veulent faire un effort – les femmes et les hommes qui savent ce que ce c’est que de gagner de l’argent et qui subviennent à leurs propres besoins et à ceux de leurs familles. Nous continuerons donc durant la législature à venir de combattre les tentatives de tirer encore plus d’argent des poches des contribuables et nous nous opposerons toujours et partout avec détermination aux nouveaux impôts, redevances et autres prélèvements obligatoires. Plus pour les citoyens, moins pour l’Etat! Tout le monde en profitera. Notre mandat est clair.