Assainissement de l’AI – La mission Atalanta enterrée par le Parlement!

Assainissement de l’AI: les partis du oui doivent assumer leurs responsabilités
L’UDC a obtenu plus qu’un succès d’estime dans son combat contre l’augmentation de la TVA à 8%. Une fois de plus…

Toni Brunner
Toni Brunner
conseiller national Ebnat-Kappel (SG)

Assainissement de l’AI: les partis du oui doivent assumer leurs responsabilités

L’UDC a obtenu plus qu’un succès d’estime dans son combat contre l’augmentation de la TVA à 8%. Une fois de plus nous avons dû nous battre seuls, seuls non seulement contre les autres partis, mais aussi contre presque toutes les associations économiques. Le résultat néanmoins serré sorti des urnes indique que le peuple est de moins en moins prêt à financer les abus qui pourrissent l’assurance-invalidité. On est aujourd’hui en droit d’attendre que l’augmentation des recettes soit suivie d’une réduction des dépenses pour assainir durablement l’AI. Les partis qui ont soutenu la hausse de la TVA doivent assumer leurs responsabilités. Ils ont demandé et obtenu cette augmentation temporaire de la charge fiscale en promettant d’utiliser ces sept années pour régler les problèmes de l’AI. Cette promesse doit être suivie d’actes.

Mardi dernier, soit deux jours seulement après la votation, l’UDC a présenté une réforme qui permettrait à l’AI d’être libre de toute dette à partir de 2020. La réaction est typique: ceux qui aujourd’hui devraient prendre leurs responsabilités se taisent. La volonté bruyamment affichée durant la campagne de votation d’assainir l’AI a disparu. Mais nous veillerons à ce que les gagnants de cette votation ne s’en sortent pas aussi facilement. L’UDC reste vigilante. Elle assume ses responsabilités face à la population qui doit financer les institutions sociales.

Mission Atalanta, Polanski et Kadhafi: gros dommages pour la Suisse
La Suisse a toujours mené une politique extérieure fondée sur la stricte neutralité. Ce principe implique aussi que la diplomatie se déroule derrière des portes fermées et non pas sur la place publique. L’UDC met en garde depuis des années contre la violation des règles d’une politique extérieure limitée à la défense des intérêts de la Suisse. Avec l’arrivée de Micheline Calmy-Rey au Conseil fédéral, tous ces principes ont passé par-dessus bord. Cédant à son besoin irrésistible de se faire voir et valoir sur la scène internationale, la conseillère fédérale fait un tort énorme à la Suisse:

  1. Depuis plus d’un an la Suisse se fait mener par le bout du nez par la Libye. Et en plus notre pays s’excuse auprès du dictateur libyen.
  2. Soudainement la Suisse arrête le cinéaste Roman Polanski alors que celui-ci venait depuis des décennies régulièrement dans notre pays.
  3. La Suisse viole les principes élémentaires de l’Etat de droit en transmettant des données bancaires confidentielles via la FINMA.
  4. Il s’en est fallu de peu pour que la Suisse soit forcée par la conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey de faire la guerre pour l’ONU. Grâce à l’engagement unanime du groupe parlementaire UDC, ce projet inqualifiable de faire participer la Suisse à la mission Atalanta pour combattre la piraterie devant la Somalie a pu être empêché.

Comme président du plus grand parti politique de Suisse, je me pose cette question toute simple: combien de dégâts devrons-nous encore accepter jusqu’à ce que la conseillère fédérale responsable doive enfin assumer les conséquences de ses actes?

Le moyen de corriger cette situation intenable n’est pourtant pas compliqué: la Suisse doit revenir à son rôle traditionnel de pays neutre pour redevenir un partenaire internationale fiable et prévisible à tous les niveaux.

Elections au Conseil fédéral: le peuple doit décider
Les jeux lamentables qui ont entouré les élections au Conseil fédéral ces dernières années montrent à l’évidence que nous avons besoin d’un changement de système. Certes, la concordance l’a encore une fois emporté de justesse le 15 septembre dernier grâce à l’UDC. Mais le PDC et les partis de gauche ont abandonné ce principe depuis belle lurette. Ils posent des conditions politiques et se lancent dans des calculs absurdes sur la force des partis – comme si le seul facteur à prendre en compte pour la composition d’un Conseil fédéral représentant le peuple n’était pas le nombre de suffrages obtenus par un parti, donc la volonté du peuple.

Nous discuterons aujourd’hui à Genève de la manière dont le Conseil fédéral pourrait être élu par le peuple. Puis, nous prendrons une décision. Notre projet renforce dans tous les cas les droits démocratiques, un principe pour lequel l’UDC s’engage depuis toujours sans compromis. Il est donc plus que temps de lancer une initiative pour l’élection du Conseil fédéral par le peuple. Il ne faut plus seulement en parler, mais il faut le faire.

Toni Brunner
Toni Brunner
conseiller national Ebnat-Kappel (SG)
 
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