Après le premier tiers de la législature 2019-2023, les résultats sont dévastateurs : La mégalomanie verte et la politique anti-Covid-19 irresponsable du Conseil fédéral agissent comme un poison sur notre pays. Ils anéantissent l’argent des impôts à une échelle inimaginable, détruisent l’économie et restreignent les droits des citoyens. L’UDC répond par un plan en 10 points pour une Suisse libre et prospère.
En 2020, le budget de la Confédération a clôturé avec un déficit record de 15,8 milliards de francs (17.02.2021). Pour 2021, le Parlement a adopté le 18 décembre 2020 un déficit de financement de 6,1 milliards de francs. Mais déjà lors de la session de printemps 2021, l’aide pour les cas de rigueur a dû être augmentée de 2,5 milliards à environ 12 milliards de francs. Le ministre des finances prévient qu’en cas de blocage, la Confédération s’endetterait de 150 millions de francs supplémentaires par jour. Si l’on considère qu’environ un milliard de dettes a pu être remboursé annuellement ces dernières années pendant le boom, il faudra plus de deux douzaines d’années – en supposant qu’il n’y ait pas de crise économique prolongée – pour que la Suisse retrouve son niveau d’endettement de fin 2019, soit environ 100 milliards de francs. En outre, le nombre de dépressions graves et de maladies mentales a été multiplié par six et le chômage de longue durée est à son niveau le plus élevé depuis une décennie (20.3.2021).
Que fait la majorité verdie de centre-gauche face à l’urgence de cette crise du siècle ? Ils ne pensent qu’à eux ! Par exemple, la conseillère nationale PS Franziska Roth demande « un congé payé pour les employés ayant une fonction politique officielle ». Pendant ce temps, la plus grande inquiétude de la conseillère nationale PS, Tamara Funiciello, est de mettre immédiatement en oeuvre un budget conforme aux revendications « Gender » (Gender Budgeting). Et pour s’assurer les faveurs de la presse, les médias privés en ligne doivent désormais être directement subventionnés et ainsi être rendus dépendants de l’État. Dans le même temps, la loi sur le CO2, sur laquelle le peuple votera en juin, coûtera des milliards à la population suisse, et le pacte migratoire de l’ONU, politiquement contraignant, doit permettre aux immigrants, quelles que soient leurs qualifications, d’accéder beaucoup plus facilement au pays de leur choix.
En réponse à ces politiques irresponsables, l’UDC présente aujourd’hui son plan en 10 points pour une Suisse libre et prospère, basé sur les objectifs de la législature 2019-2023 de l’UDC.
En finir avec la politique de confinement ruineuse !
La politique de confinement réclamée et plébiscitée par la gauche et les verts cause d’énormes dégâts économiques, sociaux et psychologiques. Avec cette politique irresponsable, des vies sont détruites et des branches économiques entières sont mises en danger. Selon sa stratégie pandémique publiée le 31 mars 2020, l’UDC exige du Conseil fédéral l’ouverture immédiate des restaurants, des centres de fitness et des autres commerces qui restent fermés, dans le respect des mesures de protection. De nombreux pays asiatiques ont réagi à la pandémie de coronavirus de manière beaucoup plus intelligente que le Conseil fédéral, qui a tenté de contenir la pandémie par des mesures plutôt maladroites. Par exemple, ces pays ont misé sur les tests de masse à un stade précoce et ont développé des capacités à cet effet, avec jusqu’à 20’000 tests quotidiens. Dans le même temps, les capacités de traitement médical intensif ont été massivement développées afin d’éviter de surcharger le système hospitalier. Et enfin, ils ont immédiatement imposé des interdictions d’entrée et des contrôles stricts aux frontières.
Contrôles systématiques, en particulier pour ceux qui entrent dans le pays : en plus des tests réguliers (dépistage) à l’intérieur du pays, les employeurs des frontaliers devraient également être tenus de tester régulièrement leurs employés. Le Conseil fédéral est invité à veiller à ce que toutes les personnes entrant dans le pays par la route ou le rail à des fins touristiques ou professionnelles – ainsi que les voyageurs aériens – soient tenues de présenter un test Covid-19 négatif à leur arrivée. C’est le seul moyen d’éviter que les entreprises suisses ne subissent des restrictions massives, alors que le virus est quotidiennement transporté en Suisse depuis l’étranger.
Remédier aux lacunes en matière d’achat de vaccins : les États-Unis, le Royaume-Uni et Israël – mais aussi des pays en voie de développement comme le Maroc – sont loin devant la Suisse en matière d’achat de vaccins. L’achat de vaccins par l’Office fédéral de la santé publique n’a manifestement pas été poursuivi avec l’urgence et la détermination nécessaires. Il n’existe pas non plus de stratégie de vaccination assortie d’un calendrier, de quantités obligatoires par canton, d’objectifs concernant le nombre de personnes à vacciner d’ici à quand, par qui et avec quel vaccin, etc. Le Conseil fédéral est maintenant appelé à remédier immédiatement et en priorité aux lacunes de l’approvisionnement en vaccins.
Rétablissement de la séparation des pouvoirs : depuis le 28 février 2020, la « situation particulière » selon la loi sur les épidémies (voire dans certains cas la « situation extraordinaire ») s’applique en Suisse. Selon ce texte, le Conseil fédéral doit seulement « consulter » les cantons avant d’ordonner des « mesures visant la population ». Le Parlement ne doit pas être consulté du tout. Le Conseil fédéral a contourné à plusieurs reprises la majorité des cantons et les deux chambres du Parlement – tout récemment encore avec la non-ouverture des terrasses extérieures des restaurants. Lorsque, dans notre système de démocratie directe, les consultations et les auditions des groupes concernés dégénèrent en un exercice alibi, il s’agit d’une évolution inquiétante. Lors des débats de la loi sur les épidémies au Parlement, la volonté du législateur n’a jamais été que le Conseil fédéral viole, pendant plus d’une année, les libertés fondamentales (égalité des droits, art. 8 Cst. ; protection contre l’arbitraire, art. 9 Cst. ; liberté personnelle et liberté de mouvement, art. 10 Cst. ; protection de la sphère privée, art. 13 Cst. ; liberté de réunion, art. 22 Cst. ; liberté d’association, art. 23 Cst. ; garantie de la propriété, art. 26 Cst. ; liberté économique, art. 27 Cst., etc.) sans le consentement du législateur et du peuple (référendum, art. 141 Cst.). Le Conseil fédéral est donc invité à supprimer immédiatement la « situation spéciale » et à rétablir ainsi la séparation des pouvoirs.
Enterrer l’accord-cadre – pas d’adhésion insidieuse à l’UE
Selon « CH Media », le conseiller fédéral Cassis organise une consultation sur l’enterrement de l’accord-cadre avec l’UE (20 mars 2021) et Sonntagsblick de titré : « Le Conseil fédéral renonce » (21 mars 2021). La NZZ avait déjà une longueur d’avance sur ses concurrents. Son rédacteur en chef Eric Gujer commentait (5 mars 2021) : « Les préoccupations fondamentales du traité restent cependant correctes et doivent être atteintes par d’autres moyens. »
L’accord institutionnel est un mauvais remake du traité colonial de l’EEE, qui a été rejeté par le peuple. En tant que pays fédéraliste et plus ancienne démocratie d’Europe, la Suisse ne doit pas se laisser soumettre par l’UE. En particulier, l’obligation d’adopter des lois de manière dynamique (c’est-à-dire automatiquement) et la reprise de la juridiction de l’UE sont des violations existentielles de notre Constitution fédérale et violent de manière flagrante les valeurs fondamentales séculaires de la Confédération suisse, qui sont également inscrites dans ladite Constitution fédérale. L’accord méprise l’indépendance du pays, des droits du peuple suisse, de la neutralité et du fédéralisme. Par conséquent, elle met en danger le bien-être de la Suisse. Cet accord reviendrait à abandonner la Suisse.
L’UDC demande résolument au Conseil fédéral de rompre les négociations sur l’accord-cadre et de rejeter clairement les nouvelles demandes de reprise dynamique (c’est-à-dire automatique) des lois et de la juridiction de l’UE.