Exposé

Ce que l’UDC attend de la politique européenne du Conseil fédéral

Une adhésion à l’Union européenne serait en totale contradiction avec les piliers de la Confédération helvétique, soit notre souveraineté, notre neutralité, notre démocratie directe et notre structure

André Reymond
Veyrier (GE)

L’UDC présente neuf revendications pour la politique européenne du Conseil fédéral:

  1. Pas d’adhésion à l’UE
    Une adhésion à l’Union européenne serait en totale contradiction avec les piliers de la Confédération helvétique, soit notre souveraineté, notre neutralité, notre démocratie directe et notre structure fédéraliste.
    Une adhésion à l’UE est politiquement, économiquement et socialement intolérable!
  2. Retrait de la demande d’adhésion
    L’UDC exige du Conseil fédéral qu’il cesse enfin son double jeu. Il doit adopter dans sa politique européenne une position claire. Elle doit prendre en considération la situation telle qu’elle se présente aujourd’hui et la volonté du peuple. La demande d’adhésion est à retirer sans délai.
  3. Reconnaissance explicite de la souveraineté suisse par l’UE
    L’UDC rejette avec véhémence toute ingérence dans nos affaires intérieures. C’est une attaque contre notre système politique basé sur la démocratie directe et le fédéralisme. En conséquence, la concurrence fiscale entre les cantons n’est pas négociable. L’UDC exige que l’UE reconnaisse explicitement la souveraineté suisse.
  4. Si l’UE maintient ses pressions: envisager des mesures de rétorsion L’UDC attend du Conseil fédéral qu’il étudie des mesures de rétorsion pour répondre aux pressions de l’UE si elles se poursuivent. Le Conseil fédéral doit notamment examiner les mesures suivantes:
    renoncement à ratifier l’accord sur les assurances sociales avec la Roumanie et la Bulgarie, suspension des contributions de cohésion, augmentation du prix de la vignette autoroutière pour les citoyens de l’UE, limitation du transit des véhicules de l’UE par les transversales alpines, etc.
  5. Les nouvelles négociations et les nouveaux accords doivent être utiles à la Suisse
    Il faut que la Suisse conclue des accords qui préservent notre pays d’une adhésion à l’UE et nous aident à défendre notre souveraineté. En outre, il faut qu’à l’avenir, le Conseil fédéral informe de manière plus complète et avec plus de transparence sur les négociations en cours.
  6. Non à de nouvelles contributions de cohésion sans contrepartie
    Il faut une contrepartie pour les quelques 350 millions de francs prévus pour la Bulgarie et la Roumanie. On ne peut pas accepter que l’UE présente constamment de nouvelles exigences à la Suisse, sans rien offrir de son côté. Les politiciens de notre pays, et notamment les conseillers fédéraux, doivent enfin apprendre à rester fermes face à l’UE et à dire « non » si c’est nécessaire.
  7. Pas d’accord-cadre excluant le peuple
    Un accord-cadre présente le risque qu’à l’avenir, ce soient les ambassadeurs et les fonctionnaires qui prennent les décisions. Les politiciens et le peuple n’auraient plus rien à dire.
  8. Rapport sur les conséquences de la libre circulation des personnes
    Il faut que le Conseil fédéral présente d’ici à la fin de cette année un rapport complet sur les conséquences de la libre circulation des personnes cinq ans après son entrée en vigueur.
  9. Référendum obligatoire sur la libre circulation des personnes
    Il faut qu’un référendum obligatoire soit organisé en 2008 sur la poursuite dès 2009 de la libre circulation des personnes avec tous les Etats de l’UE
André Reymond
Veyrier (GE)
 
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