I. Morgarten, le 15 novembre 1315
Nous sommes réunis dans le village schwytzois de Sattel. Un peu plus bas se trouve le hameau de Morgarten où les Confédérés ont mené leur première bataille pour la liberté.
Jaloux de son indépendance et de sa liberté, ce petit peuple de paysans, qui s’était juré une alliance éternelle, était la bête noire de l’Etat administratif européano-habsbourgeois.
La situation était dangereuse. Les Confédérés savaient que les Habsbourgeois, une grande puissance européenne, allaient les attaquer. Mais ils ne savaient ni où, ni quand aurait lieu l’attaque.
Le Zougois Heinrich von Hünenberg a averti les Confédérés par un message attaché à une flèche et libellé comme suit : « « Confédérés, prenez garde au Morgarten le jour avant la Saint-Othmar ! »
C’est ce qui arriva et le 15 novembre 1315 l’armée habsbourgeoise a été écrasée par les Confédérés à la bataille de Morgarten.
Et nous voici donc à nouveau réunis, une fois de plus pour défendre la liberté de la Suisse, à peine une génération après la mémorable bataille politique qui s’est conclue le 6 décembre 1992 par la victoire du peuple suisse contre une puissance écrasante d’ennemis de la liberté. A cette époque, la classe politique, prétentieuse comme à son habitude, a voulu pousser la Suisse d’abord dans l’Espace économique européen, puis dans l’UE, privant ainsi les Suissesses et les Suisses de leur droit à l’autodétermination. Et les voici qui reviennent à la charge, la gauche et ses complices, tous ces ennemis de la liberté.
Mais les ennemis modernes de la liberté ont des armes plus fines qu’à l’époque les Habsbourgeois. Ils se servent d’accords institutionnels élégamment formulés, hautement spirituels et « juridiquement équilibrés » pour tenter de forcer la Suisse sous la domination de l’UE. Le message envoyé par une flèche devrait aujourd’hui avoir la teneur suivante :
« Prenez garde le 20 octobre 2019 aux ennemis de la liberté, aux destructeurs des droits du peuple, aux despotes sournois qui veulent accaparer le pouvoir. »
Mesdames et Messieurs,
« Que ceux qui ont des yeux, regardent, que ceux qui ont des oreilles, écoutent ! » Comme des asticots et chenilles voraces, une « élite politique » avide de pouvoir et égoïste, c’est-à-dire la gauche et ses complices, s’attaque à la Suisse comme à une pomme saine en la rongeant de toutes parts pour la détruire.
Non, Mesdames et Messieurs, nous ne pouvons pas tolérer cela !
Mesdames et Messieurs, le but d’un accord-cadre avec l’UE, de ce dit accord institutionnel, est de priver la Suisse de sa liberté, de supprimer les droits démocratiques et de miner la souveraineté des cantons.
Et, nous autres Suisses, nous devrions signer cet accord institutionnel ? Un accord par lequel nous abandonnerions notre autodétermination, notre démocratie et notre prospérité ? Un accord qui destitue le législateur suisse et le remplace par des juges étrangers ?
Non, Mesdames et Messieurs, comme le dit le proverbe, « seuls les veaux les plus stupides choisissent eux-mêmes leur boucher » !
Voici ce que ce traité de soumission apporte à la Suisse :
Voilà, Mesdames et Messieurs, comment la gauche et ses complices s’apprêtent à détruire la Suisse !
Cet accord mérite tout juste la poubelle.
Donc : « Prenez garde au 20 octobre 2019, c’est le jour d’élection ! »
Engageons-nous pour une Suisse libre et sûre.
Bien sûr, nos adversaires s’acharneront sur nous et nous critiquerons bruyamment. Que nous importe, car comme le disait Frédérique le Grand :
« Quand on a beaucoup de singes autour de soi, on se fait mordre souvent. »
Ces morsures sont supportables, car nous savons que nous nous battons pour sauver la Suisse
Donc :
Viva la Svizra !
Viva la Svizzera !
Vive la Suisse !
Es lebe die Schweiz !