Pour la conférence de ce jour, je partirai d’un cas concret. Il s’agit d’une discothèque dans une ville valaisanne dont la clientèle est principalement constituée de jeunes. Le tenancier, qui tient ce
Pour la conférence de ce jour, je partirai d’un cas concret. Il s’agit d’une discothèque dans une ville valaisanne dont la clientèle est principalement constituée de jeunes. Le tenancier, qui tient cet établissement depuis plusieurs décennies, me fait part d’une évolution inquiétante. Alors que dans les années huitante, un agent de sécurité suffisait pour garantir l’ordre dans la discothèque, il a fallu passer à trois, voire cinq agents lors des week-ends vingt ans plus tard. Les fauteurs de troubles sont souvent les mêmes, des jeunes étrangers multirécidivistes, largement connus par la police. Le patron interdit à certains de ces personnages de pénétrer dans son établissement, il photocopie les papiers de ceux qui semblent douteux avant de les laisser entrer etc. Tout cela ne lui servira à rien, car par la suite, plusieurs rixes de bandes rivales auront lieu sur la place de parc aux abords de la discothèque, incluant notamment des Kurdes et des jeunes Kosovars, certains n’étant même pas clients de la dite discothèque. La dernière rixe en date a même lieu vers 4 h50 du matin, donc 50 minutes après la fermeture de l’établissement.
Or, que fait l’administration communale? Cherche-t-elle à sanctionner les adolescents violents et querelleurs? Se dote-t-elle de forces de police susceptibles d’assurer la paix et l’ordre sur le territoire de la commune?
Que nenni! Elle ordonne la fermeture de la discothèque, rendant le propriétaire responsable de ce qui se passe autour de son établissement en dehors des heures d’ouverture et qui concerne presque exclusivement des personnes qui ne sont pas clientes de la discothèque. Le tenancier se trouve dans une situation inextricable. S’il augmente encore le nombre de ses agents de sécurité, les frais deviennent insupportables. S’il les fait intervenir à l’extérieur du bâtiment et que l’un des fauteurs de trouble est blessé, le patron en portera la responsabilité et sera condamné, car ses agents de sécurité n’ont pas de pouvoir de police et ne sont pas assermentés. Quoi qu’il fasse, le propriétaire de cet établissement, cherchant simplement à pratiquer son commerce en toute légalité et payant honnêtement ses impôts, se retrouve dans le rôle du dindon de la farce.
Mais comment a-t-on pu en venir à une telle situation?
L’analyse du tenancier, basée sur une longue expérience, est simple: L’immigration massive de ces dernières années a amené dans notre pays un grand nombre de jeunes mal socialisés et totalement réfractaires à l’intégration. Les rixes auxquelles il est confronté impliquent d’ailleurs à 95% des bandes de jeunes étrangers. Or, les instruments légaux pour intervenir de manière déterminée contre ces dérives, la volonté politique d’appliquer la loi et les moyens policiers font défaut.
Le président de la commune en question, d’autre part candidat au conseil national cet automne, préfère nier l’évidence et masquer le problème en s’attaquant à l’honnête contribuable plutôt que d’empoigner le mal à la racine.
Dans une autre ville valaisanne, on interdit aux jeunes valaisans l’accès à certaines discothèques occupées par des bandes étrangères. Là-aussi, il ne viendrait pas à l’idée des responsables politiques de s’attaquer au vrai problème.
L’initiative populaire de l’UDC « pour le renvoi des étrangers criminels »
Ce que l’UDC veut obtenir à travers l’initiative pour l’expulsion des étrangers criminels se situe à différents niveaux:
D’abord, il s’agit de s’attaquer de manière ciblée à ceux qui, en mettant gravement en sécurité la population et en abusant de manière flagrante de notre système social, jettent le discrédit sur toute la population étrangère. Ensuite, il s’agit de donner un signal clair, spécialement aux jeunes étrangers: Les droits que leur accorde la Suisse sont assortis de devoirs: Le devoir de respecter la loi, de s’intégrer en apprenant la langue du pays d’accueil et en travaillant honnêtement. En cas de non-respect, ce que nous voulons, c’est expulser les pommes pourries pour éviter que tout le cagot ne soit contaminé. Promulguer sans cesse de nouvelles lois générales prétéritant tous les étrangers est inutile si les instruments pour s’attaquer aux brebis galeuses sont insuffisants ou si ces instruments ne sont pas appliqués.
Notre initiative répond à ces exigences: Elle est ciblée et contraignante et permettra une application uniforme sur tout le territoire national.
Certains me répondront qu’en tant que pédagogue, je devrais plutôt exiger l’augmentation des moyens sociaux et pédagogiques pour intégrer les jeunes criminels étrangers. A ceux-là je réponds qu’au-delà d’un certain degré d’absence de socialisation, la carotte ne sert plus à rien si elle n’est pas assortie du bâton. De plus, il faudrait un suivi personnel pour chaque jeune délinquant, luxe qu’aucun pays au monde ne peut s’offrir. D’autant plus qu’une telle politique instaurerait de fait un système d’impunité qui représenterait une sorte de déresponsabilisation du jeune délinquant face à ses actes et de ses parents face à leur rôle éducatif. Or, la déresponsabilisation a toujours été une savonnette sous les pieds de la pédagogie.
Nous sommes aujourd’hui confrontés à des problèmes que les disparités culturelles, les conceptions divergentes des droits de l’homme, l’extrémisme religieux etc. rendent bien plus graves que ceux que représentait l’immigration des années soixante et septante du siècle dernier. Or, si nous ne voulons pas connaître demain les mêmes problèmes que les banlieues françaises, c’est aujourd’hui qu’il faut agir, c’est tout de suite qu’il faut se doter des instruments judiciaires nécessaires.
Car enfin, notre prochain n’est pas seulement le jeune étranger criminel, mais aussi notre voisin de palier suisse payant honnêtement ses impôts et l’étranger bien intégré qui souffre d’amalgames dévastateurs si nous continuons à tolérer l’intolérable sur notre territoire national.