La Stratégie énergétique 2050 a échoué. La crise énergétique est devenue une réalité, comme l’UDC l’avait prédit en formulant ses mises en garde. Tous les pronostics et toutes les promesses du centre-gauche se sont totalement évaporés. Le centre-gauche a menti et trompé la population. Les pires craintes de notre côté, l’Alliance pour un approvisionnement énergétique sûr et abordable, ont même été dépassées.
La crise énergétique n’est pas la conséquence de la guerre en Ukraine ; c’est une crise auto-infligée. La pénurie artificielle d’énergie est voulue et existait déjà avant la guerre. L’augmentation massive des prix de l’énergie et l’épuisement massif de la production énergétique sont directement imputables à l’échec de la politique énergétique de centre-gauche.
L’UDC a été le seul parti à se battre contre la Stratégie énergétique 2050, faite d’utopies et de fausses promesses :
La stratégie de la gauche rose-verte vise à réduire la production d’électricité afin de contraindre la population et l’économie à prendre des mesures d’économie drastiques. Il a même été question à plusieurs reprises de rationnement de l’électricité. Aujourd’hui, nous savons quelles sont les conséquences de cette politique : Une hausse massive des prix pour la population et l’économie. Dans le même temps, la Berne fédérale exige des milliards pour camoufler l’échec de la politique énergétique.
En cas de rationnement de l’électricité par la Confédération, la Suisse risque, à très court terme, de connaître des troubles sociaux (ce n’est pas juste une menace, mais bien un pronostic).
Ce n’est pas un hasard si la base constitutionnelle de la politique énergétique est de garantir un approvisionnement en énergie sûr, diversifié, respectueux de l’environnement et à un prix abordable. Les politiques à Berne doivent enfin respecter à nouveau cette base constitutionnelle et lever les interdictions technologiques. L’économie, l’industrie et la population ont besoin d’un approvisionnement en électricité sûr, quelle que soit la saisonnalité et l’heure de la journée. Additionner les performances de pointe des énergies renouvelables et prétendre que l’approvisionnement en électricité est ainsi assuré, c’est faire preuve de beaucoup trop de simplicité.
Dans les questions largement techniques relatives à la politique énergétique, ce sont des personnes qui n’ont malheureusement aucune idée des rapports techniques qui sont à l’œuvre. Les projets sont marqués dès le départ par l’idéologie, à commencer par la Conseillère fédérale Simonetta Sommaruga (PS). Une politique orientée vers le consensus et les solutions ne peut pas fonctionner de cette manière.
Pour l’hiver à venir, mais aussi pour les hivers suivants, la Suisse doit tout mettre en œuvre pour garantir l’approvisionnement en énergie. Les débits résiduels doivent être réduits, des groupes électrogènes de secours ainsi que des centrales de réserve doivent être mis en service. A moyen et long terme, les projets d’extension doivent enfin être réalisés et les interdictions technologiques existantes doivent être levées.
Sinon, nous risquons – comme nous l’avons mentionné – des troubles sociaux et une performance économique massivement endommagée, avec d’autres conséquences désastreuses pour la collectivité. Ce n’est pas la décarbonisation mais l’approvisionnement énergétique qui est la priorité. Des objectifs élevés de décarbonisation peuvent être atteints si l’approvisionnement est suffisant.
Aujourd’hui, les entreprises d’électricité doivent être mises sous perfusion à coups de milliards de francs d’argent public. L’économie et la population sont laissées pour compte et doivent financer non seulement les conséquences directes de l’échec de la politique, mais aussi une multiplication par 10 ou 20 des prix de l’énergie.
L’UDC est le seul parti qui s’oppose résolument aux rêveries de la gauche et aux objectifs irréalistes poursuivis au détriment de la Suisse. L’UDC est le seul parti qui, en termes de politique énergétique également, s’engage en faveur d’une économie forte avec des PME solides ainsi que pour la population et, en fin de compte, pour la prospérité de la Suisse.
La priorité, c’est l’approvisionnement énergétique. Notre pays doit disposer de d’électricité propre en suffisance, à toute heure du jour et de la nuit et en toutes saisons.
Merci.