Il y a un peu plus d’une année les socialistes visaient encore ouvertement l’éviction de Christoph Blocher du Conseil fédéral. Leur but était de personnaliser ainsi la campagne électorale 2007 contre
Il y a un peu plus d’une année les socialistes visaient encore ouvertement l’éviction de Christoph Blocher du Conseil fédéral. Leur but était de personnaliser ainsi la campagne électorale 2007 contre l’UDC. Du coup, le PS a fait des élections au Conseil fédéral un thème de campagne électorale. Après le rejet massif du référendum contre les lois sur l’asile et sur les étrangers, scrutin qui fut aussi une preuve éclatante de la confiance populaire dans Christoph Blocher, le PS a changé de tactique, préférant dorénavant agir derrière les coulisses. Il suffit pourtant de faire la synthèse des faits et déclarations de ces derniers mois pour se rendre compte d’une évidence: les prochaines élections fédérales sont avant tout considérées par la gauche comme un moyen de régler les comptes avec une UDC profondément détestée; la gauche sert donc les rangs pour combattre Christoph Blocher. La formule imaginée par ce camp politique est fort simple: sans Blocher, moins d’UDC.
Christoph Blocher en tant que conseiller fédéral
Faisons une brève rétrospective: l’UDC a défini les thèmes politiques de ces dernières années et dominé le débat public. Cette situation a stoppé l’avancée des idées politiques de gauche et affaibli les partis du centre. La gauche n’avait donc d’autre moyen que de tirer systématiquement à boulets rouges sur les principaux leaders de l’UDC. Diverses alliances composées des socialistes, des Verts, de centristes et des alliés de la gauche dans les médias tentent depuis deux décennies d’affaiblir Christoph Blocher. Après la dernière victoire électorale, il était donc tout à fait logique pour l’UDC de présenter sous forme d’ultimatum la candidature de Christoph Blocher pour un deuxième siège au Conseil fédéral. Nous nous souvenons fort bien du résultat serré de cette élection: au troisième tour nous avons réussi à faire passer notre candidat avec 121 voix, soit une seule voix d’avance. Ce résultat s’explique notamment par deux raisons: nombre de parlementaires étaient d’avis que Christoph Blocher allait remplir sa tâche avec bravoure et ils n’ont pas été déçus; d’autres croyaient affaiblir l’UDC et Christoph Blocher en élisant ce dernier au gouvernement.
Les espoirs de ce deuxième groupe de parlementaires ont été déçus. L’UDC a gagné seule des scrutins importants comme, par exemple, les votations sur la naturalisation facilitée ou encore sur l’internement des criminels dangereux. Les deux dernières votations remportées par l’UDC concernaient les référendums contre la révision de l’assurance-invalidité et contre les lois sur l’asile et sur les étrangers. Avec sa nouvelle initiative pour le renvoi des étrangers criminels, l’UDC répond manifestement à une préoccupation profonde des Suissesses et des Suisses.
L’UDC trouve donc aujourd’hui des majorités au sein du peuple pour des thèmes qui lui ont valu d’être traînée dans la boue des années durant par ses adversaires politiques. Bref, l’UDC est plus forte que jamais et le Conseil fédéral Christoph Blocher s’est acquis le respect et la reconnaissance de la population suisse. Le tableau soigneusement entretenu du méchant politique s’effrite de plus en plus.
L’UDC a clarifié la situation
Lorsqu’il s’est avéré il y a une année environ que la gauche allait faire de l’éviction de Christoph Blocher, donc de l’affaiblissement de la politique UDC, un thème central de la campagne électorale, l’UDC a réagi. Nous avons été d’autant plus alarmés que plusieurs membres du groupe parlementaire UDC ont été contactés sous le sceau du secret pour leur demander s’ils accepteraient d’être candidats UDC contre Christoph Blocher lors des prochaines élections au Conseil fédéral. L’intention de ces milieux n’a évidemment pas changé: leur unique but est d’affaiblir la politique de l’UDC en éjectant Christoph Blocher du Conseil fédéral.
Par la suite, le groupe parlementaire UDC a pris les décisions suivantes le 12 décembre 2006, choix approuvés par l’assemblée extraordinaire des délégués du 28 janvier dernier:
Pour l’UDC, la situation était et reste parfaitement claire: nous soutenons la concordance et nous entendons ainsi contribuer à la sécurité et à la stabilité du système gouvernemental suisse. Il est juste que les plus grands partis soient représentés au gouvernement national en fonction de leur part électorale. En ouvrant un front contre l’UDC par Christoph Blocher interposé, la gauche et des représentants du centre compromettent la stabilité et la sécurité d’un système politique qui a fait ses preuves. Ces milieux sont tout simplement en train de détruire notre système de la concordance.
Jusqu’ici l’UDC ne voit aucun indice selon lequel les attaques se dirigeraient aussi contre le conseiller fédéral Samuel Schmid. Nous nous concentrons donc sur Christoph Blocher tout en gardant un œil attentif sur la situation globale.
Les intrigues s’intensifient derrière les coulisses
Bien que ce thème soit aujourd’hui volontairement écarté du débat public, les intrigues s’intensifient derrière les coulisses. Tout est mis en œuvre pour discréditer la politique de l’UDC, donc pour affaiblir Christoph Blocher et préparer son éviction du Conseil fédéral. La concordance, ne cesse-t-on de répéter, doit porter sur le contenu et non sur des rapports arithmétiques. Ce qui, en clair, ne peut signifier autre chose que la Suisse doive être gouvernée par une majorité de centre-gauche. Nous avons déjà fait d’amples expériences avec cette tendance politique qui a fait des dégâts visibles partout et pour tous. Nous nous y opposons donc; nous voulons continuer de représenter notre politique au gouvernement avec deux conseillers fédéraux. Nos adversaires veulent nous refuser ce droit. Les médias ont rendu compte d’événements qui prouvent que l’éviction de Christoph Blocher se prépare. De nombreuses discussions informelles ont aussi lieu à ce sujet derrière les coulisses. Nous en apprendrons certainement davantage dans les semaines à venir.
Notre politique gêne nos adversaires. Comme toujours avant les élections, on dit que l’UDC est xénophobe. Bien que ce reproche soit répété avec autant d’insistance que de méchanceté, il n’a jamais réussi à convaincre la population. Celle-ci a compris depuis longtemps que l’UDC est le seul parti à combattre effectivement les abus, qu’il s’agisse de la perception injustifiée de prestations sociales, d’abus dans le droit d’asile ou concernant la violence et la criminalité.
Constatant que leurs attaques verbales ratent la cible, le camp adverse passe à une forme de combat plus musclée. Partout en Suisse, mais surtout en Suisse romande, nos affiches avec le mouton noir sont détruites par centaines la nuit dans le cadre d’actions parfaitement organisées. Durant le seul mois d’août, le secrétariat général de l’UDC a subi trois attaques à la peinture. La campagne électorale est donc bien en marche, même si les médias veulent donner l’impression que tout est calme.
Les élections 2007 sont aussi des élections populaires au Conseil fédéral
Il apparaît de plus en plus que les prochaines élections législatives sont aussi des élections populaires anticipées au Conseil fédéral. Il s’agit donc bien d’un choix de direction entre l’UDC et la gauche; il s’agit bien de l’orientation du Parlement et de la composition du Conseil fédéral. Par conséquent, celles et ceux qui soutiennent la politique UDC et qui veulent empêcher une débâcle pour la Suisse doivent voter UDC.
La gauche l’appelle de ses vœux depuis une année, mais elle n’y a sans doute pas réfléchi jusqu’au bout: nous allons vers une élection populaire du Conseil fédéral et les chances de Christoph Blocher de l’emporter sont bonnes.