Il y a deux ans, le 31 août 2019, les candidates et candidats de l’UDC de toute la Suisse se sont déclarés devant plus de 800 délégués et invités enthousiastes à Sattel (SZ) pour l’alliance de la liberté et ont fait leurs promesses électorales : Oui à une Suisse libre sans traité de soumission avec l’UE et sans juge étranger ; Oui à une Suisse sûre où les auteurs de violences sont punis et où les criminels étrangers sont renvoyés ; Oui à une Suisse ouverte sur le monde qui ne s’oriente pas unilatéralement vers l’UE, mais entretient des relations avec tous les pays du monde, et Oui à une classe moyenne forte qui n’est pas chargée par toujours davantage de lois, d’interdictions, de réglementations, d’impôts et de taxes.
Succès de l’UDC au bénéfice des Suisses
Entre-temps, le Conseil fédéral a enterré l’accord-cadre institutionnel, sans doute aussi par égard pour l’UDC, mais officiellement au motif qu’il n’était pas capable d’obtenir une majorité. Les électeurs ont aussi rejeté la loi sur le CO2, à laquelle l’UDC était le seul parti à s’opposer. L’interdiction du voile, une mesure importante pour plus de sécurité et contre l’islam politique, a trouvé une majorité dans le peuple et les cantons. Je tiens à vous remercier sincèrement, chers délégués et invités, pour votre indéfectible soutien dans ces campagnes référendaires. Comme vous pouvez le constater, l’UDC tient ses promesses.
Non à une Suisse de 10 millions d’habitants
Les candidats et les élus de l’UDC ont fait une autre promesse : « Nous voulons une Suisse dans laquelle il fait bon vivre. Nous disons non à une immigration démesurée et à une Suisse de 10 millions d‘habitants, afin que nous puissions continuer de vivre dans une patrie belle et intacte ». Ici, chers délégués et invités, l’évolution semble inquiétante. En 1990, la population résidente suisse était encore de 6,7 millions d’habitants. Aujourd’hui, plus de 8,7 millions de personnes vivent en Suisse. En seulement 30 ans, 2 millions de personnes de plus vivent dans notre petite et belle Suisse. Cette mission de freiner l’immigration massive n’est de loin pas encore accomplie !
En 2000, le Conseil fédéral a déclaré qu’en raison de l’introduction de la libre circulation des personnes avec l’UE, 8’000 à 10’000 personnes supplémentaires s’installeraient chaque année en Suisse. Ce chiffre a été dépassé plus de dix fois – je dis bien dix fois ! – depuis l’introduction de la libre circulation en juin 2007. Vous voyez à quel point les prévisions du Conseil fédéral sont peu fiables. Rien que l’année dernière, 11’041 personnes ont immigré illégalement en Suisse via de pays tiers sûrs pour y déposer une demande d’asile. D’Erythrée 1’917, d’Afghanistan 1’681, de la Turquie 1’201, d’Algérie 988, de la Syrie 904, de Sri Lanka 468 et du Maroc 400 personnes. Avec l’augmentation rapide de la pauvreté et la multiplication des conflits armés en Afrique et au Moyen-Orient, le nombre de migrants économiques qui ont afflué vers la Suisse via l’Espagne, l’Italie ou la route des Balkans a de nouveau augmenté de manière démesurée au cours du premier semestre de cette année.
L’affirmation selon laquelle l’immigration diminuerait en période de crise économique est également clairement réfutée. La crise du Corona montre à titre d’exemple que la Suisse est un refuge pour de nombreuses personnes, en particulier en temps de crise. Ainsi, au cours de l’année de crise 2020, plus de 60 ‘000 personnes ont immigré en Suisse et se sont installées ici. Et ce, à une époque où près d’un million d’habitants étaient en chômage partiel et où le chômage a augmenté de plusieurs dizaines de milliers de personnes.
Que veulent en réalité la Gauche et les Verts ? Dans son programme de parti, le PS retient que la Suisse est un pays d’immigration, qu’il faut accorder le droit aux étrangers de prendre part aux élections et votations et que les immigrants illégaux (dits « sans-papiers ») doivent être légalisés. Dans leur plate-forme électorale, les Verts demandent également la régularisation collective de tous les immigrants illégaux qui ont vécu incognito en Suisse pendant quatre ans, ainsi que la création de possibilités légales d’immigration pour les ressortissants de pays tiers, sans se limiter aux cadres, aux spécialistes ou aux travailleurs qualifiés. Rien d’autre donc qu’une libre circulation mondiale des personnes, ce qui est également l’objectif du pacte des Nations unies sur les migrations.
Vous pouvez le constater, chers délégués et invités, si on suivait le programme de la gauche pastèque, nous vivrions déjà aujourd’hui dans une Suisse de 10 millions d’habitants. Or, soyons clairs, l’UDC ne veut pas d’une Suisse à 10 millions d’habitants, mais d’un paysage intact, de prestations sociales sécurisées, d’infrastructures de transports qui fonctionnent, d’un approvisionnement fiable en énergie et en nourriture, et surtout de la suppression d’un afflux de plus de dix mille migrants économiques par année. Nous demandons juste une Suisse vivable et sûre !
Oui à un approvisionnement énergétique fiable
C’est précisément dans le domaine de l’approvisionnement énergétique suisse que se manifeste la politique contradictoire de la gauche pastèque. Ainsi, ils prônent l’accueil d’au moins 60 ‘000 migrants – de préférence plus ! – en Suisse. Dans le même temps, ils veulent l’abandon très rapide de l’énergie nucléaire pourtant neutre en carbone et, en 2025, c’est-à-dire d’ici quatre ans, l’interdiction des véhicules à essence et au diesel. De nouveaux chauffages au mazout seront en outre interdits. La conséquence d’une politique aussi irréfléchie et rapide serait fatale à notre pays. La conséquence serait une dépendance beaucoup plus grande à l’égard des importations d’électricité en provenance de l’étranger.
L’UDC s’oppose fermement à l’inefficacité de la politique d’arnaque, de tutelle et de redistribution que prône la Gauche pastèque. Il faut également éviter à tout prix une dépendance encore plus grande vis-à-vis des importations d’électricité en provenance de l’étranger, car en cas de pénurie, la France ou l’Allemagne fourniront d’abord de l’électricité à leurs propres citoyens avant de l’exporter. C’est pourquoi l’UDC demande que la sécurité de l’approvisionnement énergétique devienne une priorité absolue. Et surtout, l’UDC ne veut pas que les prix de l’essence, du mazout et de l’électricité augmentent encore pour les consommateurs. Enfin, il convient de lever le blocage idéologique de l’énergie nucléaire et d’envisager une prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires existantes.
Appréciation de la famille et des traditions de notre patrie
La famille traditionnelle est également de plus en plus sous pression dans la Berne fédérale. Par exemple, le PS, les Verts et le PLR veulent que les deux conjoints ne puissent plus déposer une déclaration fiscale commune, mais que chacun remplisse individuellement sa propre déclaration fiscale, et que le revenu et la fortune (p. ex. sa propre maison) soit réparti entre l’épouse et l’époux au sein de la famille. C’est ce qu’on appelle « l’imposition individuelle », et cela dans le mariage, où l’idée directrice est « ensemble ». L’UDC s’attaquera fermement à ces projets afin que l’épouse et l’époux puissent continuer à déposer une déclaration fiscale commune.
Le financement des crèches doit, selon la Gauche pastèque, également devenir une nouvelle tâche fédérale. Ainsi les différents partis, sauf l’UDC, exigent que la Confédération alloue à l’avenir des fonds fédéraux à long terme afin que davantage d’enfants soient accueillis à plein temps dans une crèche. L’objectif est facile à deviner : de plus en plus d’enfants ne devraient plus être élevés par leur père et leur mère mais par des assistantes sociales de l’État. Des souvenirs de la RDA remontent à la surface, où tout était mis en œuvre pour retirer aux parents la responsabilité de l’éducation de leurs enfants afin d’en faire des « petits soldats socialistes » dans un « collectif d’enfants ». L’UDC s’opposera également fermement à ce projet législatif, sur lequel une sous-commission parlementaire travaille actuellement.
Chers Délégués, chers invités, vous aurez à décider d’une révolution de la notion du couple le 26 septembre prochain. Avec la proposition du « mariage pour tous, y compris le don de sperme pour les couples lesbiens », la majorité du Parlement veut que le terme « mariage » ne s’applique plus seulement à une « union durable entre une femme et un homme », mais qu’il soit également ouvert aux couples de même sexe. En outre, le don de sperme pour les couples de lesbiennes sera à nouveau autorisé, ce qui signifie qu’à l’avenir, des milliers d’enfants ne sauront qui est leur père biologique qu’à l’âge 18 ans. Enfin, il est déjà certain aujourd’hui que viendront s’ajouter des demandes telles que la gestation pour autrui, éthiquement inacceptable, ou encore le don de sperme pour les célibataires sans partenaire.
Alors que les Jeunes socialistes veulent abolir le mariage depuis longtemps, les Jeunes libéraux veulent remplacer le mariage par ce qu’on appelle une « communauté de responsabilité » et autoriser les relations polygames. Je m’oppose à ces exigences avec toute la responsabilité personnelle qui m’incombe. Bien sûr, chaque être humain est libre de partager sa vie et de vivre sous le régime dit du « partenariat enregistré ». Ces partenariats entre personnes du même sexe ont un cadre légal depuis 2007.
Dans cet esprit, je vous demande de reconnaître la valeur inestimable de la famille, de la protéger en tant que noyau de la société et vous recommande clairement de voter NON au « mariage pour tous, y compris le don de sperme pour les couples lesbiens » le 26 septembre prochain.
La Gauche et les Verts poursuivent un objectif commun : affaiblir progressivement les valeurs et les traditions de notre société, qui ont été transmises jusqu’à présent principalement au sein de la famille. L’arrogance, la complaisance et une certaine insouciance prennent le pas sur ces valeurs. La Suisse se porte bien aujourd’hui, mais il n’en sera peut-être pas toujours ainsi. Une telle évolution, qui évincerait délibérément des principes traditionnels et pérennes, par des mentalités dites « progressistes » – en réalité décadentes ! – me paraît très dangereuse. Sur ce sujet également, chers amis, nous devons rester fermes dans nos convictions si nous voulons préserver l’héritage de nos racines helvétiques.
Non aux initiatives de redistribution d’extrême gauche
C’est ainsi que j’en viens aux initiatives de redistribution extrêmes de la Gauche et des Verts. Depuis des années, ces partis torpillent notre démocratie directe avec des initiatives populaires extrémistes qui détruiraient la Suisse telle que nous la connaissons. Heureusement, grâce à votre précieux soutien, ils ont jusqu’à ce jour, à chaque votation, échoué dans leurs tentatives de sabordage.
Mais les revendications extrémistes de cette gauche pastèque ne faiblissent pas. Le 26 septembre 2021, nous voterons sur l’initiative « 99% » qui exige que certains revenus, comme les revenus locatifs, ne soient plus taxés à 100% comme d’habitude, mais à 150%. Les Jeunes socialistes demandent donc une taxe sur les revenus dont ils ne disposent même pas. Je vous demande instamment de rejeter à l’unanimité cette initiative d’extrême gauche !
Même après la votation de septembre, la Gauche et les Verts poursuivront leur politique d’arnaque, de tutelle et de redistribution. Ainsi, « l’initiative pour les glaciers », soit-disant inoffensive, exige que l’essence, le diesel, le mazout, le gaz naturel et le kérosène soient en principe interdits en Suisse en 2050. Et avec « l’initiative place financière » annoncée par le PS, ils visent à nouveau les banques suisses qu’ils aimeraient carrément chasser de la Suisse.
Préservons de notre liberté
Chers délégués et invités, malgré les succès de l’UDC durant la première moitié de cette législature, la liberté et la prospérité de notre patrie, la Suisse, sont à nouveau menacées par la Gauche et les Verts. Je vous demande, avec insistance, votre plein et entier soutien :