La SFGV et ses quelque 400 PME soutiennent pleinement les demandes de l’Union suisse des arts et métiers d’abroger l’obligation de certificat et de port du masque pendant les entraînements dans les espaces intérieurs de nos établissements.
De Claude Ammann, président SFGV
Nous attendons par ailleurs une indemnisation rapide, juste et équitable des pertes de chiffre d’affaires causées par les restrictions et fermetures d’établissement imposées par l’Etat.
Environ 10 à 12% de nos PME ont fait faillite pendant la crise du coronavirus ou ont été reprises par de grandes chaînes.
Des pertes de 40 à 60% du chiffre d’affaires au cours des deux dernières années sont bel et bien enregistrées, menaçant l’avenir proche des PME dans la branche du fitness.
Une aide financière rapide et non bureaucratique à l’attention des entreprises endettées devient urgente pour qu’elles puissent survivre à l’arrivée de l’été. L’ordonnance proposée par le Département fédéral des finances doit impérativement être améliorée sur la base des commentaires de l’usam.
L’obligation de port du masque lors d’entraînements dans les espaces intérieurs équipés de capteurs d’air doit immédiatement être supprimée, car cette mesure de la 2G et de la 2G+ ainsi que l’obligation de port du masque n’atteignent pas l’effet escompté de réduction des contaminations dans les salles de fitness : les contaminations ont lieu dans des endroits plus fréquentés comme les domaines skiables, les transports publics, le commerce de détail, etc.
Il faut aussi tenir compte du fait qu’un entraînement bénéfique pour la santé avec un masque n’est pas seulement contre-performant à partir d’un certain effort physique, mais peut aussi représenter un risque pour des personnes avec des antécédents cardio-vasculaires ou pulmonaires. Ce n’est pas sans raison que l’OMS déconseille le masque lors d’efforts physiques.
C’est pourquoi il faut lever immédiatement l’obligation de port du masque dans nos grandes salles, dont la qualité de l’air est contrôlée par des capteurs. En outre, il faut abroger l’obligation de certificat et revenir à une exploitation normale avec un plan de protection.