Une conception totalement différente nous oppose à la politique rouge-verte. Alors que nous, à l’UDC, nous nous engageons pour une politique libérale et de sauvegarde des valeurs suisses, le camp écolo-socialiste milite pour des hausses d’impôts et de taxes afin de financer un Etat de plus en plus interventionniste. La politique menée par le parti socialiste ainsi que par les verts provoque l’émergence d’une mentalité revendicatrice face à l’Etat.
Au lieu d’assumer leurs responsabilités individuelles, de plus en plus de gens préfèrent réclamer l’aide de l’Etat. Le parti socialiste et les verts favorisent évidemment cette mentalité, car chaque citoyen dépendant de l’Etat est un électeur potentiel pour la gauche.
Je rappellerai que les verts ont soutenu le revenu de base inconditionnel qui voulait mettre à disposition de chaque individu vivant en Suisse une somme mensuelle de 2’500 francs. À elle seule, cette idée a un coût de plus de 150 milliards de francs.
Du côté du parti socialiste, on cherche encore à étendre l’Etat social en lançant une nouvelle initiative visant à réduire les primes d’assurance maladie. Cette initiative est une attaque directe contre le fédéralisme et ne cherche à aucun moment à s’attaquer au problème du coût de la santé dans notre pays.
Comme d’habitude au PS, on ne résout pas les problèmes, mais on cherche à donner la facture à d’autres et c’est encore la classe moyenne qui financera ce clientélisme à travers ses impôts.
Les dépenses pour le social explosent
L’aide sociale a été conçue comme filet social pour les personnes dans le besoin provisoirement en attendant de se remettre à flot. Depuis longtemps, l’aide sociale n’est plus une assistance temporaire, mais une industrie dominée et exploitée par la gauche. Elle est devenue pour certains une rétribution fixe pour ne rien faire. La quote-part de l’aide sociale dans le domaine de l’asile dépasse les 90%.
Plus de 85% des Erythréens ayant le statut de réfugiés, donc qui ont le droit de travailler, reçoivent l’aide sociale et il l’a toucheront certainement toujours. Ces gens là, touchent les mêmes prestations sociales que des Suissesses et des Suisses qui ont perdu par exemple leur travail et qui ont toujours sagement cotisé aux assurances sociales. Nous avons là une véritable bombe à retardement.
A côté de cela, la gauche souhaite que notre pays verse encore plus d’argent pour l’aide au développement. Dans son document de fond rédigé par sa commission spécialisée en politique extérieur, le PS exige que l’aide au développement soit portée à au moins 0,7% du produit intérieur brut. Aujourd’hui, cette part est de
0,46%. Le PS demande donc que notre pays dépense au moins 4,734 milliards de francs par an pour l’aide au développement. Cela fait 563.- francs par habitant et
par année. Encore un trait typique de la politique rose-verte : on est très généreux quand il s’agit de dépenser l’argent des autres. Le pire, c’est que malgré les milliards que notre pays dépense, le PS et les verts s’opposent à conditionner l’aide au développement à la signature d’accords de réadmission.
Rappelons la gauche que chaque franc dépensé doit d’abord être gagné
De manières globale, l’Etat de ne cesse d’enfler. Depuis 1990, les dépenses de la Confédération ont plus que doublé. Il faut rappeler à la gauche que chaque franc dépensé doit d’abord être gagné. Malgré des soldes positifs dans les comptes de la Confédération, les dépenses fédérales sont accrues en moyenne de plus de 3% par année alors que la croissance économique annuelle n’était que de 2% environs.
L’administration fédérale a elle aussi connu une rapide expansion ces dernières années. Les charges de personnel de la Confédération ont progressé entre 2007 et 2017 de 4,5 à 5,9 milliards de francs, ce qui équivaut à une hausse de plus de 20% en 10 ans. Alors que l’UDC s’engage pour un Etat svelte, la gauche cherche en permanence à le développer. Pour elle, tous les problèmes doivent être résolus avec l’argent des autres.