Depuis toujours de nombreux étrangers ont cherché et trouvé en Suisse une deuxième patrie, qu’il s’agisse de réfugiés politiques ou de travailleurs. Notre pays leur a toujours offert aide et…
Depuis toujours de nombreux étrangers ont cherché et trouvé en Suisse une deuxième patrie, qu’il s’agisse de réfugiés politiques ou de travailleurs. Notre pays leur a toujours offert aide et protection dans la mesure de ses moyens. La Suisse a accueilli de nombreux réfugiés et immigrants avec leurs familles. D’ailleurs, la tradition humanitaire de la Suisse est connue et respectée à juste titre dans le monde entier. Mais aujourd’hui, cette tradition humanitaire est mise à rude épreuve par une immigration massive provenant de pays et de cultures lointains. Environ 1,5 million d’étrangers vivent aujourd’hui en Suisse, soit près de 22% de la population totale. Hormis le Liechtenstein et le Luxembourg, aucun autre pays européen ne connaît une proportion d’étrangers aussi importante. Il va de soi que la grande majorité de ces étrangers sont indispensables au développement économique de notre pays. Sans eux, l’économie suisse ne serait pas où elle est aujourd’hui. Nous souhaitons la plus cordiale des bienvenues à ces étrangers travailleurs, engagés et corrects.
Et nous tenons aussi à protéger ces étrangers contre le discrédit que jettent sur eux d’autres étrangers – des criminels, des profiteurs et des asociaux. Les étrangers qui ne savent pas se comporter correctement, qui violent nos lois et qui abusent de nos œuvres sociales compromettent fort inutilement la réputation de la grande majorité des étrangers travailleurs et respectueux de nos valeurs. Cela n’est pas acceptable.
Cela fait longtemps que cette situation gêne profondément l’UDC. Elle a donc décidé de rompre le tabou qui entoure les thèmes de la criminalité étrangère et des abus dans le droit d’asile; contrairement aux autres partis, elle parle ouvertement depuis des années des problèmes réels que pose la politique suisse des étrangers.
Aperçu de vingt ans de politique UDC des étrangers
En 1987 déjà, notre parti a commencé à combattre la dérive dans le secteur de l’asile. Faute de cette action politique, la situation dans ce domaine eût été bien pire dans les années suivantes. Quelques succès ont été obtenus grâce à diverses initiatives populaires et interventions parlementaires. L’UDC a invité plusieurs fois le Conseil fédéral à réviser la loi sur l’asile (notamment son article 9) dans le but de simplifier et, surtout, d’accélérer la procédure d’asile. Un postulat UDC demandait le remplacement de la notion vague de « conditions équilibrées » par un bilan migratoire chiffré en politique des étrangers.
Pour décharger les finances cantonales et communales, une motion exigeait un préfinancement des abris pour les requérants d’asile en lieu et place du remboursement postérieur appliqué jusque-là.
En 1992 déjà, l’UDC a attiré l’attention de la population sur les problèmes croissants que posait la criminalité parmi les requérants d’asile et elle a demandé des mesures pour contrer cette évolution. En 1993, elle a déposé l’initiative populaire « contre l’immigration clandestine » que le peuple a rejetée d’extrême justesse en 1996. La situation continuant de se détériorer, l’UDC a renforcé la pression politique et obtenu, grâce à diverses interventions parlementaires, un renforcement du Corps des gardes-frontière. A la suite d’une proposition du conseiller aux Etats UDC Christoffel Brändli, la loi sur l’asile a été révisée afin que l’autorité compétente n’entre plus en matière sur les demandes d’asile de personnes ne présentant pas de papiers d’identité.
La politique d’asile et des étrangers défendue par l’UDC est demeurée constante et fiable au-delà du changement de millénaire. En novembre 2002, l’UDC a déposé une initiative populaire « contre les abus dans le droit d’asile » qui a débouché lors de la votation sur le résultat le plus serré jamais enregistré: 50,1% des votants ont rejeté le texte, un rapport de force qui illustre une évolution des opinions au sein de la population. La politique de la dissimulation, de la minimisation des problèmes et de l’hypocrisie que la gauche a réussi à imposer dans les années nonante a de plus en plus de mal à passer au sein du peuple suisse. Enfin les problèmes et les dysfonctionnements dans la politique d’asile et des étrangers ont été reconnus et ouvertement débattus non seulement par l’UDC et ses partisans, mais aussi par la majorité de la population suisse.
Les succès de l’UDC durant la législature écoulée
Le succès de cette thématisation ouverte et transparente des problèmes par l’UDC s’est manifesté une première fois en septembre 2004 lorsque le peuple suisse a rejeté les deux arrêtés fédéraux sur la naturalisation facilitée des étrangers. Et, deux ans plus tard, le souverain a accepté en septembre 2006, avec une majorité des deux tiers des voix exprimées, les nouvelles lois sur les étrangers et sur l’asile dont le contenu a été fortement marqué par l’UDC.
Ces changements et ces succès, nous les devons aussi à notre conseiller fédéral Christoph Blocher qui défend systématiquement la politique UDC au Conseil fédéral et dans son département et qui obtient des résultats réjouissants.
Des succès remarquables ont en effet été enregistrés dans le domaine de l’asile. Les mesures prises, soit en particulier la procédure fortement réduite et la suppression de l’aide sociale aux personnes frappées d’une non-entrée en matière, ont déjà des effets: le nombre de demandes d’asile a continuellement baissé; pour la première fois dans son histoire, la Suisse mène une politique plus ciblée contre les abus dans le droit d’asile que ses voisins européens.
Les principes de l’UDC en politique des étrangers n’ont pas changé au fil des ans:
Si l’UDC manifeste son intention de veiller encore plus strictement que dans le passé au respect des règles et des lois suisses par les étrangers, elle ne fait ni du populisme, ni de l’électoralisme; elle reprend tout simplement à son compte le souci sincère de la population suisse pour ses valeurs, sa société et sa culture, pour notre maison, notre Suisse. Nous ne pouvons pas accepter que la gauche politique se défile constamment devant ses responsabilités. L’électeur qui se rend aux urnes le 21 octobre prochain doit savoir qui se bat pour notre pays et qui met la Suisse à l’encan. L’UDC mènera son combat pour une politique des étrangers juste et équitable bien au-delà de l’année électorale comme elle en fait la preuve depuis de nombreuses années.