Je vous souhaite à toutes et à tous une chaleureuse bienvenue à l’Assemblée des délégués de l’UDC Suisse. C’est toujours un grand plaisir pour moi de me retrouver en votre compagnie.
Ce qui, en revanche, ne me fait pas plaisir, ce sont les médias qui une fois de plus s’en prennent à notre parti. Les journalistes, soutenus par les politologues de gauche, écrivent sans cesse la même chose : l’UDC éprouve de la sympathie pour Vladimir Poutine, l’UDC est en perte de vitesse, l’UDC ne défend pas les bons thèmes, l’UDC n’a pas de leader, etc. Tout cela est bien évidemment faux : l’UDC est la première force politique de notre pays !
Illustrons cela par des faits : je visite les cantons et j’ai de nombreux échanges avec toutes nos sections, de Genève à Saint-Gall, de Bâle à Lugano et je constate de façon édifiante que nos thèmes que sont la liberté et la sécurité ne sont pas seulement justes, mais ils sont plus actuels que jamais ! L’UDC est le seul parti qui s’engage de façon claire pour un renforcement de l’armée, pour une plus grande production locale de denrées alimentaires et pour un approvisionnement électrique sûr.
De manière factuelle, nous avons enregistré d’importants succès depuis 2019 ; nous avons gagné les votations sur l’interdiction de la Burka, sur les initiatives agricoles nuisibles et contre la loi CO2 extrême. Ce non à la loi CO2 de gauche prouve par ailleurs que notre combat pour une politique énergétique raisonnable porte ses fruits. Notre engagement a également produit des résultats dans le cadre de la politique Covid : la voie Suisse, dont le monde entier loue le pragmatisme, n’a été possible que grâce à la résistance de l’UDC. C’est pourquoi nous n’avons pas rencontré des situations telles que vécues par l’Allemagne, la France ou l’Italie.
Nous avons également enregistré des succès lors des élections des cantons du Valais et de Fribourg, dans lesquels l’UDC est à nouveau représentée au gouvernement. J’espère que nous pourrons poursuivre sur cette voie demain dans le canton de Vaud et le 15 mai ici dans les Grisons ; grâce à nos excellents candidats et à l’alliance des forces de droite, c’est possible.
Mais là où il y a de la lumière, il y a aussi de l’ombre : lors des élections cantonales, nous avons également subit des pertes. Mais, chers délégués, restons-en aux faits ! En comparaison avec le PS, le PLR et le Centre, c’est l’UDC qui a perdu le moins de sièges. Depuis les élections au Conseil national de 2019, nous encaissons une perte de moins de 1.1%, contre 2.4% pour le PS, soit plus du double de nous ! Le PS a en effet perdu 45 sièges dans les parlements cantonaux ! Malgré cela, le PS reste choyé par les médias de gauche. Le PLR a quant à lui perdu 28 sièges et on n’en parle même pas ! Idem pour Le Centre, qui en a perdu 20. Nous, nous perdons 22 sièges et nous voilà sous les feu nourris des médias.
Chers amis, il est évident que cet « UDC-bashing » n’a qu’un seul but : nous diviser. Nos adversaires veulent que nous changions de politique, que nous nous soumettions aux discours mainstream de la gauche. Chers délégués de l’UDC Suisse : nous n’allons certainement pas leur donner ce plaisir !
Faisons de la Suisse un pays à nouveau sûr !
Notre profil a toujours été clair : nous sommes encore un véritable parti populaire. La gauche caviar du PS n’est depuis longtemps plus un parti ouvrier. Ce dernier est composé d’universitaires grassement payés et de bien-pensants déconnectés de la réalité qui mènent une politique déracinée qui passe à côté des vrais problèmes de la population. La guerre qui fait rage en Ukraine nous montre aussi clairement que la paix et la sécurité ne sont jamais acquises. Pourtant, au cours des dernières décennies, la majorité de centre-gauche molle et aveugle du Conseil fédéral et du Parlement a réalisé des « prouesses » dont même les plus farouches partisans antimilitaristes de gauche n’auraient osé rêver. Notre armée, autrefois aussi crainte qu’admirée, n’est plus en mesure de garantir la sécurité de la Suisse et de ses habitants.
Chère famille de l’UDC, c’est une réalité : l’UDC est le seul parti qui, depuis toujours, s’engage clairement en faveur de la sécurité. Nous voulons que la Suisse soit à nouveau un pays sûr et pour cela, nous avons besoins des nouveaux avions de combat F-35 ; nous devons les acheter sans attendre. Nous avons aussi besoin de renforcer nos systèmes de défense sol-air, de disposer de chars opérationnels et de rehausser les effectifs de l’armée. Le budget de la défense doit donc être augmenté d’au moins 2 milliards de francs, pour atteindre 1% du PIB. C’est le stricte minimum, d’autres Etats consacrent beaucoup plus de moyens pour leur sécurité.
Encore une chose : j’attends d’un parti gouvernemental qu’il défende l’armée ; j’attends donc du PS qu’il retire immédiatement son initiative contre les avions de combats !
Tous les autres partis voient la neutralité comme une formulation vide
La situation est grave. Permettez-moi de l’illustrer par la notion de « neutralité armée ». Cette dernière fait partie des piliers de notre Etat et nous a assuré une existence pacifique sans précédent depuis plusieurs siècles.
Et aujourd’hui ? Aujourd’hui, deux éléments de cette cruciale devise étatique sont fortement altérés. Nous ne sommes pas suffisamment armés et la Suisse n’est plus vraiment neutre. Le Conseil fédéral et tous les autres partis en dehors de l’UDC veulent que la Suisse siège au Conseil de sécurité de l’ONU, ce qui est une catastrophe pour notre pays. En effet, ce puissant organe décide de qui va en guerre et de qui va en paix, tout comme de l’utilisation de sanctions comme arme de guerre. Au sein du Conseil de sécurité de l’ONU, le part prit est un devoir. La Suisse ne gagne à rien à en devenir membre, si ce n’est la satisfaction et la vanité de nos diplomates.
Pour les autres partis, la neutralité n’est plus qu’une formulation vide de sens. Nous le voyons clairement aujourd’hui avec la crise en Ukraine ; ils pratiquent une politique de façade de fortune alors qu’en vérité, ils s’attèlent bec et ongles à détruire la neutralité suisse. Là encore, la position de l’UDC est très claire : nous condamnons fermement la guerre de Vladimir Poutine contre l’Ukraine. Cette prétendue « complaisance » à l’égard du président russe n’est qu’une malveillante insinuation des médias. Analyser un conflit ne veut pas dire qu’on l’approuve.
Nous sommes face ici à une agression brutale contre un Etat souverain. La souffrance de la population doit prendre fin et pour cela, des négociations de paix doivent absolument être organisées. Il est dès lors extrêmement regrettable que le Conseil fédéral ait cédé à la pression internationale et que la Suisse ne puisse dès lors plus faire valoir sa neutralité pour se proposer comme médiateur.
Nous nous engageons pour un approvisionnement énergétique sûr et indépendant !
Chères et chers délégués, j’arrive à la fin de mon discours, placé intégralement sous le signe des valeurs fondamentales de l’UDC que sont la liberté et la sécurité. Une politique de sécurité globale implique également un taux d’autosuffisance alimentaire aussi élevé que possible ; nos agriculteurs veulent produire des denrées alimentaires, pas compter les papillons ! La Suisse ne doit pas dépendre des importations alimentaires.
Idem pour l’approvisionnement énergétique ; la gauche rose-verte ne veulent plus de pétrole, ni de gaz et dans le même temps, ils veulent mettre les centrales nucléaires à l’arrêt et empêchent le développement des centrales hydroélectriques et des parcs éoliens via des recours systématiques. Mesdames et Messieurs, d’où doit donc venir notre électricité ? De l’Union européenne ? Les Etats membres sont déjà en situation d’insuffisance électrique.
En janvier déjà, nous avons demandé au Conseil fédéral de nommer un responsable de l’approvisionnement électrique, un « Général de l’électricité » chargé d’élaborer d’ici l’été diverses solutions pour assurer l’approvisionnement électrique sûr, indépendant et bon marché de la Suisse. Qu’a donc fait la Conseillère fédérale en charge, la socialiste Simonetta Sommaruga ? Elle a proposé la construction de centrales à gaz… et ce sous les applaudissements du PS ! 3 semaines plus tard, la guerre éclatait en Ukraine et ce même PS qui applaudissait demande désormais de stopper les importations de gaz en provenance de la Russie. Quelle politique de poules mouillées !
Cet aveuglement écologiste doit cesser, faute de quoi nous courrons à la catastrophe. Je vous pose la question : si ce n’est pas nous, qui doit mener ce combat ? A tous ceux qui fustigent notre politique, je vous le dis clairement : nous poursuivrons notre combat !
Chers délégués, les choses sont claires : les valeurs fondamentales de l’UDC que sont la « liberté » et la « sécurité » n’ont jamais été aussi actuelles. Notre parti est sur la bonne voie. La situation mondiale nous prouve que la politique utopiste des autres partis a échoué.
La Suisse a besoin d’une UDC forte et pour être forte, l’UDC a besoin de membres motivés et combatifs. Ensemble, luttons pour une Suisse sûre et libre !
Je compte sur VOUS !
Grazie ! / Merci !