En tant que Suisse, je suis toujours surpris par les avis positifs que partagent les gens du monde entier sur la façon de gouverner en Suisse. Un gouvernement de concordance où les partis sont…
En tant que Suisse, je suis toujours surpris par les avis positifs que partagent les gens du monde entier sur la façon de gouverner en Suisse. Un gouvernement de concordance où les partis sont représentés conformément à leur succès électoraux, c’est une sorte de petit miracle.
Bien sûr, comme toutes les Suissesses et tous les Suisses je retire une certaine fierté de ces louanges venu de l’étranger.
Pendant 50 ans, l’esprit de la formule magique a régné sur la composition du Conseil fédéral. A l’heure où le monde s’était divisé entre bloc capitaliste et communiste, la stabilité qu’offrait ce système faisait figure d’exception et a permis à notre pays de sortir son épingle du jeu. C’est un fait salué de tous.
Malheureusement, la concordance fut brisée une première fois en 1999 – puis rétablie en 2003 – et à nouveau brisée en 2007 entraînant ainsi le pays dans une ère d’instabilité politique dont l’affaiblissement du secret bancaire, l’affaire libyenne et les nombreuses démissions – tactiques – de conseillers fédéraux n’ont été que la pointe de l’iceberg.
Cette semaine, la Suisse se trouve à la croisée des chemins. La crise économique a commencé à déployer ses effets néfastes sur notre pays et notre gouvernement n’est pas prêt à y faire face. Mais pour l’UDC il existe une solution, c’est la stabilité que la concordance permet d’obtenir. Mercredi prochain, les 246 parlementaires auront une seule et unique chance de rétablir la concordance et par là même la stabilité. Il faut pour cela que les trois partis ayant obtenu le plus grande succès électoral soient représentés avec deux conseillers fédéraux et que le quatrième soit représenté par un conseiller fédéral.
L’UDC – en tant que premier parti politique par sa force électorale – a reçu un mandat clair des citoyennes et des citoyens qui veulent que l’UDC assume ses responsabilités avec deux conseillers fédéraux au sein d’un gouvernement de concordance.
C’est pourquoi, Mesdames, Messieurs, nous vous proposons de voter le manifeste de l’UDC Suisse pour le retour de la concordance. L’assemblée des délégués de l’UDC Suisse demande aux autres partis et, partant, au Parlement de rétablir la concordance qui a fait ses preuves. Il est plus important que jamais que les quatre principaux partis soient représentés au gouvernement alors que des turbulences économiques se profilent à l’horizon et que l’indépendance de la Suisse est menacée. Fidèle à sa ligne politique qui place la Suisse au cœur de son engagement, l’UDC veut se battre pour les solutions utiles à notre pays. Je suis convaincu que notre système de concordance qui fait la fierté de tous les Suisses dans le monde entier est la meilleure solution pour gouverner efficacement notre pays. Afin que les 246 parlementaires ne manquent pas la seule et unique chance qu’ils ont de rétablir la concordance, je vous encourage vivement à soutenir ce manifeste.