L’UDC s’engage pour un approvisionnement énergétique fiable, financièrement supportable et aussi indépendant que possible de l’étranger. La nouvelle stratégie énergétique de la Confédération ne…
L’UDC s’engage pour un approvisionnement énergétique fiable, financièrement supportable et aussi indépendant que possible de l’étranger. La nouvelle stratégie énergétique de la Confédération ne répond pas à ces exigences. Le passage d’une production électrique centralisée vers un système décentralisé impose des charges supplémentaires au réseau électrique et compromet la sécurité de l’approvisionnement. La hausse massive des taxes sur l’électricité (rétribution des injections à prix coûtant) et sur le CO2 renchérissent l’électricité et l’énergie fossile. Les redistributions en faveur des grands consommateurs imposent des dépenses supplémentaires aux ménages et aux PME. A elle seule, la rétribution à prix coûtant des injections d’électricité représente une charge de 900 millions de francs, soit presque autant que le programme de soutien conjoncturel que le Conseil fédéral a prévu pour atténuer les effets du franc fort. Pour garantir la sécurité de l’approvisionnement, la nouvelle stratégie énergétique prévoit la construction de centrales combinées au gaz. Ce projet est une atteinte à l’environnement et accroît la dépendance de la Suisse de l’étranger. Nous savons bien que la Suisse est fortement dépendante de l’étranger dans le secteur des énergies fossiles, mais cela n’est pas une raison pour augmenter encore cette dépendance dans le domaine électrique. Partant de ce raisonnement, l’UDC considère la Stratégie énergétique 2050 comme une menace grave pour la sécurité de l’approvisionnement énergétique du pays. Les subventions et mécanismes de redistribution prévus provoquent des pertes économiques inutiles au détriment de l’emploi et du revenu national.
L’UDC propose donc l’alternative réaliste suivante qui se base sur des technologies existantes et connues:
En résumé, le concept de l’UDC pousse le développement de la force hydraulique et des nouvelles énergies renouvelables par la réduction des prescriptions et la levée du plafonnement en pour-cent pour les injections d’électricité à prix coûtant (sauf pour la photovoltaïque) et comble la lacune électrique qui se produira vers 2030 par une centrale nucléaire supplémentaire de la dernière génération ou, si ce projet n’obtient pas de majorité, recourt à des centrales électriques fossiles (centrales combinés au gaz, couplage chaleur-force, charbon ou pétrole) en adaptant les conditions-cadres légales à cet effet. Cette nouvelle politique exige cependant une décision de principe du peuple. L’UDC demande donc que les modifications de lois consécutives à la nouvelle stratégie sur l’énergie soient réunies dans une loi-cadre soumise au référendum. Le peuple doit pouvoir décider de l’abandon du nucléaire en connaissant tous les tenants et aboutissants, et notamment en ayant une idée précise des coûts et des atteintes à la sécurité de l’approvisionnement.