La présentation de la plate-forme électorale de l’UDC ici à Lugano nous donne l’occasion d’envoyer un signal fort et clair à toute la population tessinoise, mais aussi aux partis politiques traditionn
Exposé de Marco Chiesa, vice-président UDC Tessin
La présentation de la plate-forme électorale de l’UDC ici à Lugano nous donne l’occasion d’envoyer un signal fort et clair à toute la population tessinoise, mais aussi aux partis politiques traditionnels qui occupent des sièges aux chambres fédérales, mais sans réellement représenter les intérêts des Tessinoises et des Tessinois.
L’UDC du canton de Tessin – il faut le souligner ici – mérite amplement son premier siège au Conseil national. Elle est en effet la seule force politique qui peut défendre de manière crédible la majorité de la population tessinoise à Berne. Nous pouvons vous assurer que l’UDC Tessin usera de toutes ses forces et de toutes ses compétences pour conquérir la place que nous avons déjà conquise dans la politique quotidienne.
Mais pour atteindre cet objectif, nous devons commencer par réaliser un bon résultat lors des prochaines élections cantonales. L’équipe que nous avons envoyée dans la course au gouvernement cantonal intervient de manière unie, elle défend une position homogène et dispose d’un large éventail de compétences. Elle est flanquée de 90 candidats au Grand Conseil qui n’ont qu’une envie: travailler et se battre pour faire passer les idées de l’UDC dans le canton et pour gagner la confiance de nouveaux électeurs. Une longue et intense campagne électorale nous attend. Nous voulons nous attaquer à cette tâche avec l’esprit combatif qui répond à nos objectifs ambitieux. Des objectifs qui, rappelons-le, sont conformes à ceux de l’UDC nationale.
Le Tessin – notre Tessin – a besoin d’une UDC forte
Tous les jours nous pouvons lire et entendre des citoyens en colère devant la manière lamentable dont son gérées les affaires publiques dans ce canton. Nous voulons et nous devons dire à ces citoyens que l’UDC est l’unique recours pour mettre fin aux dysfonctionnements et à la mauvaise gestion que nous connaissons aujourd’hui:
stocks de pneus incendiés, Fiscogate, Stincagate, Villalta, prix surfaits pour le goudron, attributions de travaux plus que suspectes pour des millions de francs, l’usine d’incinération de Giubiasco, Metanord, chaos sur les routes (notamment dans la région de Grancia, dans le Malcantone et dans le Mendrisiotto), banque cantonale et, pour couronner le tout, des déficits et la perte du contrôle des finances publiques qui conduisent à un endettement énorme de l’Etat.
Regardons un peu de l’autre côté des frontières cantonales, vers les Grisons: dans ce canton, une politique pragmatique et réaliste, largement inspirée par l’UDC, a permis, après sept années de vaches maigres, de revenir à la prospérité et à des comptes publics positifs. N’oublions pas ou plutôt ne nous dissimulons pas une évidence: les dettes d’aujourd’hui sont les impôts de demain. Ce sont des hypothèques prises sur le dos des générations à venir. Il faut donc que nous revenions à une gestion saine des finances publiques.
Ces constats m’amènent à souligner que l’UDC du canton du Tessin ne se contentera pas d’agir contre les symptômes comme le font les conseillers d’Etat en place et les autres partis politiques. Les belles déclarations de cinq avocats siégeant au Conseil d’Etat ne nous suffisent plus.
Notre canton – le mien et le vôtre – a besoin de réforme vigoureuses et d’un changement au niveau de la gestion faute de quoi la législature 2007-2011 ne sera qu’une copie de l’actuelle avec tous ses défauts et ses dysfonctionnements. Et, dans quatre ans, la liste des scandales – car c’est bien de cela qu’il s’agit – sera encore bien plus longue.
Courage et transparence, voilà les points angulaires de notre politique. D’où cette offre que nous faisons à nos concitoyennes et nos concitoyens:
le courage d’emprunter une nouvelle voie, le courage de mener une politique qui réponde notamment aux besoins d’une jeunesse confrontée à un important chômage, le courage de subvenir à nos aînés qui sont victimes de nouvelles maladies, de venir au secours des plus faibles par une politique sociale ciblée mais excluant les abus, le courage de suivre une voie qui tienne compte des besoins de sécurité de nos citoyens et qui soit fidèle à nos origines et nos traditions – également sur le plan religieux.
L’UDC vous promet la transparence; nous voulons une administration cantonale claire comme du cristal et, surtout, proche des citoyens et non pas d’une politique de copinage.!
Pour toutes ces raisons, le choix est finalement fort simple: pour faire bouger les choses, il faut voter UDC. Notre Tessin a un urgent besoin d’une UDC forte.