L’énergie doit être suffisante, bon marché et locale, nous sommes tous d’accord sur ce point. Mais la majorité de centre-gauche du Parlement a fait en sorte que nous soyons aujourd’hui livrés à nous-mêmes, dépendants comme des drogués et même menacés de black-out, voire pire : d’une pénurie d’électricité pendant plusieurs semaines.
Nous devons maintenant payer le prix de cette politique utopiste. Le Conseil fédéral veut que nous ayons froid dans nos bureaux et nos salons. Mais, soyons fair-play, il a aussi de bonnes idées ; j’ai par exemple très vite adhéré à l’idée de prendre mes douches à deux…
Ce même Conseil fédéral a encore récemment conseillé à la population de garder ses distances. Quel comble quand même !
Mais ce n’est pas la seule contradiction du gouvernement national. Autre exemple : bien que nous manquions d’électricité et que tout le monde soit appelé à économiser, le Conseil fédéral a émis la directive que toutes les nouvelles voitures de la Confédération soient désormais électriques. La population doit donc économiser de l’énergie pour que la Confédération dépense à nouveau l’énergie économisée.
L’extrême et coûteuse nouvelle loi sur le climat aggrave la crise
La situation est encore pire avec l’extrême et mensongère nouvelle loi sur la protection du climat, avec laquelle la Confédération veut dépenser 300 millions de francs par an rien que pour que les propriétaires de maisons individuelles démantèlent leur chauffage fonctionnel au mazout ou au gaz et le remplacent par des pompes à chaleur. Or, chaque pompe à chaleur consomme plus d’électricité qu’un chauffage au mazout ou au gaz. C’est donc encore une absurdité qui aggrave la crise énergétique et la pénurie d’électricité.
Mesdames et Messieurs, cette loi sur la protection du climat est une catastrophe pour la Suisse, car elle conduira notre pays vers une multiplication de la consommation d’électricité d’ici 2050. Parallèlement, l’essence, le diesel, le gaz et le pétrole seront interdits. Dans le même temps, nous abandonnons l’énergie nucléaire, pourtant respectueuse de l’environnement. C’est de la folie pure et simple !
Tout cela engendrera des coûts gargantuesques, de l’ordre de plusieurs milliards, car cette loi entraînera aussi des rénovations coûteuses des bâtiments. Ce sont les locataires, les propriétaires, les automobilistes, les familles, les commerçants – c’est-à-dire nous tous – qui devront payer !
Grâce à notre référendum, les électeurs pourront heureusement se prononcer sur cette loi coûteuse et mensongère. Il est urgent de la corriger, sinon, nous conduirons notre pays vers l’abîme.
Le Conseil fédéral et la majorité de centre-gauche du Parlement ont déjà trompé le peuple avec de fausses promesses et des mensonges éhontés lors de la Stratégie énergétique 2050. Et maintenant ? Cette politique mensongère se poursuit.
La pénurie d’électricité n’est pas un phénomène soudainement tombé du ciel. L’UDC a depuis longtemps attiré l’attention sur ce problème. Souvenez-vous : en 2017, lors de la votation populaire sur la Stratégie énergétique, nous avions prévenu que nous devrions bientôt prendre des douches froides. Nous l’avions illustré avec une affiche. Nos adversaires politiques nous avaient alors ris au nez, nous accusant de faire dans l’exagération et de véhiculer un message anxiogène.
Mais aujourd’hui, qu’en est-il des propositions du Conseil fédéral ? Prendre une douche au lieu d’un bain, prendre une douche courte, prendre une douche à deux. La réalité rattrape les utopistes de la gauche rose-verte et les adeptes de la douche chaude.
Nous voulons suffisamment d’électricité suisse et à un prix abordable !
La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga, qui s’est maintenant retirée de la crise de l’électricité, a dû constater que toutes ses promesses étaient de pures chimères. Quelques panneaux solaires et l’arrêt de la centrale nucléaire de Mühleberg ne garantiront pas la sécurité de l’approvisionnement électrique mais bien son insécurité.
Ce qui rend la situation encore plus grave, c’est que la stratégie d’importation de la Confédération a également échoué avec fracas. La conseillère fédérale Dorin Leuthard nous avait assuré en 2014 que les pays européens auraient suffisamment d’électricité dans les décennies à venir, que la Suisse pourrait importer de l’électricité à tout moment. Mais voilà : c’était un mensonge de plus.
La gauche répète tel un mantra qu’un accord sur l’électricité avec l’UE serait la solution. Quelle aberration ! Cela ne ferait que nous rendre davantage dépendants de l’étranger.
Le Centre et la gauche rose-verte ont tout détruit, alors qu’autrefois, nous étions à la pointe de l’approvisionnement électrique. Nous avions suffisamment de réserves, grâce à l’énergie hydraulique et nucléaire. Dans les années ‘60, les responsables politiques savaient que l’importation n’était pas une solution et qu’elle rendait le pays dépendant, raison pour laquelle ils ont construit des barrages et des centrales nucléaires. Aujourd’hui, les associations environnementales de gauche font opposition à chaque nouveau projet hydroélectrique, retardent et empêchent tout ce qu’elles peuvent.
Il n’y a pourtant qu’une seule solution : donner la priorité absolue à la production dans son propre pays, quel que soit le type de production. À l’UDC, nous ne voulons pas d’interdictions de moyens de production d’énergie. Nous sommes ouverts à tout. Nous voulons de l’électricité en quantité suffisante, abordable et surtout locale.
Que nous a apporté la Stratégie énergétique ? Tout l’inverse. Nous avons aujourd’hui trop peu d’électricité, une électricité extrêmement chère et surtout de l’électricité sale importée, produite à partir de charbon. Car qui dit électricité importée dit aussi électricité produite en Allemagne, pays qui a relancé à plein régime la production d’électricité avec ses centrales à charbon. 36% de la production d’électricité allemande est constituée de charbon !
Voilà à quoi ressemble le tournant énergétique allemand et nous avons été assez stupides pour la copier.
La gauche rose-verte se montre tout aussi hypocrite vis-à-vis de l’énergie nucléaire : importer de l’électricité produite grâce aux centrales nucléaires française ? Formidable !
Produire de l’électricité grâce aux centrales nucléaires suisses ? Non ! On ferme les centrales ! Edifiant !
Au lieu de limiter l’immigration, le Conseil fédéral mise sur l’interdiction et les importations
La gauche rose-verte ferme aussi les yeux sur des faits bien réels : Avec la croissance démographique explosive et incontrôlée, la consommation d’électricité augmente de manière encore plus conséquente. Plus de 200’000 personnes sont arrivées en Suisse rien qu’en 2022. C’est énorme ! En termes de besoins électriques, cela représente près de la moitié de la production de la centrale nucléaire de Mühleberg. Pour rappel, cette dernière est en cours de démantèlement. Mais les 200’000 immigrants et touristes d’asile supplémentaires, eux, sont bel et bien installés ici.
La politique de la gauche rose-verte est une navigation à l’aveugle. Les habitants du pays doivent se restreindre uniquement parce que le travail n’est pas fait au Palais fédéral. Le peuple a décidé que nous voulions une gestion autonome de l’immigration, avec des contingents. Rien de tout cela n’a été mis en œuvre. La volonté du peuple n’est pas respectée. Pour la majorité des représentants du peuple sous la coupole, la Constitution semble manifestement n’être qu’un bout de papier sans valeur. C’est une honte !
Depuis la votation populaire sur l’initiative contre l’immigration de masse en 2014, la Suisse compte 700’000 habitants de plus, avec les besoins électriques qui vont avec. Mais au lieu de gérer enfin l’immigration de manière autonome, comme le demande le peuple, le Conseil fédéral préfère miser sur encore plus d’importations et de restrictions !
En automne, nous pouvons mettre un terme à la politique chaotique de la gauche rose-verte
Nous devons enfin mettre un terme à cette politique dangereuse et mensongère ! Nous n’y parviendrons que si nous empêchons un nouveau virage à gauche lors des élections fédérales d’octobre. Sinon, l’addition sera salée !
Les faits et la réalité nous donnent raison. En gérant l’immigration de manière autonome, nous pouvons éviter l’effondrement de la société, tout comme les black-out. Moins de personnes dans notre petit pays signifie moins de consommation d’électricité. Moins d’immigration signifie plus de sécurité en termes d’approvisionnement.
Il est de notre devoir de le faire entendre clairement aux électrices et aux électeurs. Nous devons tout donner, ensemble, pour stopper la politique chaotique de la gauche.
Nous devons communiquer avec clareté et sans discontinuer :
Nous sommes l’UDC, le parti de l’approvisionnement de la Suisse.
(Wir sind die SVP, die Schweizer Versorungs-Partei.)