Nous autres Suisses de l’étranger, nous sommes tous des étrangers dans les pays qui nous accueillent. Nous savons ce que signifie devoir s’intégrer et respecter les règles du pays hôte. Nous savons au
Nous autres Suisses de l’étranger, nous sommes tous des étrangers dans les pays qui nous accueillent. Nous savons ce que signifie devoir s’intégrer et respecter les règles du pays hôte. Nous savons aussi que l’intégration est l’affaire des immigrants et non pas la tâche du pays d’accueil. Moi, je dois m’intégrer.
L’adaptation aux conditions locales est indispensable
S’adapter ne signifie cependant pas reprendre tout ce que le pays-hôte propose, oublier ses racines et renier ses origines. S’adapter signifie bien plus respecter les règles du milieu dans lequel on vit, des règles qui garantissent une cohabitation ordrée et équitable. Mais dans tous les cas chacun et chacune devra supporter les conséquences de son propre comportement. Autrefois, ce principe était naturel et contribuait aux plaisirs de la vie. Lorsque je me suis rendu à l’étranger, je considérais comme parfaitement normal de m’adapter aux conditions locales. Je gagnais ainsi la liberté d’entreprendre et d’atteindre mes objectifs. A cette époque ce principe valait en Suisse aussi – et il serait grand temps qu’il soit remis à l’honneur.
Comment est-on traité quand on devient criminel?
Considérée généralement comme pays du tiers-monde, l’Afrique du Sud impose des lois très sévères, mais en fait assez simples en matière d’immigration et de permis de travail. En Afrique du Sud, on n’obtient pas d’autorisation pour des activités professionnelles qui peuvent être assurées par les autochtones. Il est fort risqué d’entrer en Afrique du Sud sans papier ou sans autorisation. La loi est claire: une personne interpellée alors qu’elle n’a pas d’autorisation de séjour est punie par la prison. Les conditions de la détention préventive sont extrêmement dures, mais la législation rappelle que ces conditions sont connues de tous et qu’il suffit de respecter la loi pour ne pas les subir. Les règles en vigueur sont valables pour tous.
Le coût de l’expulsion est à la charge du condamné
En Afrique du Sud, le coût de l’expulsion doit être assumé par l’expulsé. Si ce dernier n’en a pas les moyens, il doit gagner l’argent nécessaire dans un camp de travail. Et cela au tarif prescrit dans le camp. Ce sont des lois simples qui sont connues de tous.
La Suisse aussi doit à nouveau renvoyer systématiquement les étrangers criminels – comme cela se fait d’ailleurs dans le monde entier. Aujourd’hui, l’expulsion n’est plus qu’une mesure de police des étrangers, une mesure appliquée beaucoup trop mollement et différemment d’un canton à l’autre. Il est indispensable à la sécurité de la Suisse d’établir des règles claires et nettes sur l’expulsion des étrangers. Il en va aussi de l’intérêt des nombreux étrangers honnêtes et parfaitement intégrés qui vivent chez nous. Si en Afrique du Sud des Suisses faisaient régulièrement parler d’eux à cause de leurs activités criminelles, j’aurais honte d’être Suisse et je souhaiterais moi aussi que ces individus soient expulsés.
Oui à l’initiative UDC « pour le renvoi des étrangers criminels »
Voilà pourquoi je soutiens, moi qui suis aussi la plupart du temps un « étranger », l’initiative UDC sur le renvoi. Ce projet vise à renforcer la sécurité en Suisse et aussi à mettre fin à la pratique molle et complaisante qui prévaut actuellement dans ce domaine: si les termes de cette initiative entrent en vigueur, chaque étranger qui a commis un crime grave en Suisse devra être expulsé. Je trouve cela parfaitement équitable: les criminels et les malfaiteurs violents ont perdu leur droit à l’hospitalité de la Suisse.
Ce sont ces idées et ces objectifs politiques qui m’ont incité à être candidat au Conseil national pour les Suisses de l’étranger. J’y apporterai mon expérience et ma vision de Suisse de l’étranger.