La progression de notre parti en Suisse romande a été de plus en plus significative au début des années 2000, permettant à la section vaudoise de ne plus être isolées, épaulée uniquement par les fribo
Exposé de Jean-Claude Mermoud, Conseiller d’Etat (VD)
La progression de notre parti en Suisse romande a été de plus en plus significative au début des années 2000, permettant à la section vaudoise de ne plus être isolées, épaulée uniquement par les fribourgeois au législatif cantonaux.
La progression la plus spectaculaire a eu lieu en 2003, lors des élections fédérales ou pas moins de sept nouveaux romands ont rejoint le Conseil national.
Et depuis, fait entièrement réjouissant, les partis UDC romands ont gagné des sièges tant dans les législatifs communaux que cantonaux. Ceci s’est passé dans des conditions difficiles, avec parfois plus de sièges gagnés que de candidats ! Ce fait, pour l’avoir approfondi, démontre que l’UDC a un électorat bien établi en Suisse romande, mais peine à susciter des candidatures ; l’étiquette UDC étant un peu lourde à porter face au politiquement et médiatiquement correct !
Quant à la présence de l’UDC au sein des exécutifs de Suisse romande, force est de constater que la stagnation est de mise à l’échelon communal comme à l’échelon cantonale. Celui qui vous parle restant le seul Conseiller d’Etat romand. Là, deux explications ressortent ; d’abord le fait que les nouveaux élus UDC susceptibles de briguer des places dans les exécutifs sont très jeunes en politiques, donc peu connus et peu expérimentés, puis, il faut bien le relever, l’UDC a vu se ligué contre elle les partis de droite comme de gauche, lors d’élections à des exécutifs. Au système majoritaire, le résultat est connu d’avance!
On constate néanmoins un changement ces derniers temps d’abord à Neuchâtel et dans le canton de Vaud, puis dans d’autres cantons de manière moins marquée. Ce changement se traduits par une volonté clair des partis de centre-droite libéraux et radicaux notamment, de collaborer avec l’UDC afin de limiter l’érosion des forces bourgeoises face à la poussée gauche-verte.
S’il faut regretter qu’il ait fallu passer par une perte de majorité à Neuchâtel pour se rendre compte de la nécessité de faire front commun, on ne peut que se réjouir que cette fois tous tirent à la même corde, et souhaiter que le résultat des élections vaudoise de mars et avril prochain en soit le brillant reflet.
La fin de l’année 2007 sera un deuxième test pour les forces de centre-droite, puisqu’il est aussi démontré que pour l’obtention de sièges au Conseil des Etats, ces mêmes partis doivent absolument s’unir. Là aussi l’UDC entend jouer la carte de la collaboration loyale, basée sur l’analyse des résultats des forces en présence aux élections cantonales puis fédérales.
En conclusion, il s’agit pour l’UDC en 2007 et ensuite, de fortifier nos positions en Suisse romande en les développant encore, par exemple par des sénateurs au Conseil des Etats, et par une stratégie visant à consolider nos deux sièges au Conseil fédéral et à construire notre présence dans les exécutifs cantonaux et communaux de Suisse romande.