Pour la place industrielle suisse, un climat fiscal attractif est important. Dans ce contexte, l’UDC s’oppose fermement à la réforme fiscale prévue par l’OCDE en vue d’introduire une taxe minimale globale de 15% visant les grandes entreprises. Elle dit également non aux nouvelles taxes et redevances et demande des mesures d’allègement administratif. En outre, l’UDC demande le remboursement intégral de la dette du Corona par une stricte discipline des dépenses et s’oppose à l’affaiblissement du frein à l’endettement.
L’UDC appelle d’urgence le Conseil fédéral à mettre un terme à l’immigration de masse qui persiste malgré la pandémie de Corona et à soumettre à l’Assemblée fédérale des mesures visant à réduire l’immigration, conformément à l’article 121 bis de la Constitution fédérale. L’UDC ne veut pas d’une Suisse à 10 millions d’habitants ! Elle demande également le rejet du pacte des Nations Unies sur les migrations, le renforcement du regroupement familial dans le domaine de l’asile, ainsi que des mesures visant à endiguer l’immigration de demandeurs d’asile qui n’entrent pas en Suisse via un pays tiers sûr.
Promesse électorale des candidates et candidats de l’UDC Suisse
Le 31 août 2019, les candidates et candidats de l’UDC de toute la Suisse se sont déclarés devant plus de 800 délégués et invités enthousiastes à Sattel (SZ) pour l’alliance de la liberté et ont fait leurs promesses électorales :
Succès au bénéfice des Suisses
Deux ans plus tard, l’UDC peut enregistrer plusieurs succès. Premièrement, la Suisse a enterré le traité de soumission, ce que l’on appelle l’accord-cadre institutionnel. En particulier, l’obligation d’une reprise du droit automatique et la reprise de la juridiction de l’UE auraient été des violations fondamentales de notre Constitution fédérale. Cependant, il faut rester vigilant ! Deuxièmement, les électeurs ont rejeté la loi sur le CO2, que l’UDC était le seul parti à combattre. Un « oui » à cette loi qui a échoué aurait entraîné pour la population une charge financière considérable et une énorme augmentation de la bureaucratie, sans aucun effet sur le climat pour autant. Et troisièmement, l’interdiction de se dissimuler le visage a recueilli une majorité de la population et des cantons. Il s’agit d’un pas important dans la lutte contre l’islam politique et d’un signe fort pour une plus grande sécurité, car elle s’adresse plus directement aux hooligans et aux fanatiques de gauche qui commettent des actes de violence et de vandalisme.
Remboursement de la dette Corona et maintien du frein à l’endettement
Malgré ces succès, nous avons beaucoup de travail à faire au cours des deux prochaines années, jusqu’aux élections fédérales du 22 octobre 2023. Ainsi, le déficit cumulé de la pandémie de Corona est actuellement estimé à un peu plus de 30 milliards de francs. Pour le remboursement de cette dette, le 30 juin 2021, le Conseil fédéral a présenté deux modèles différents : selon le premier modèle, le Conseil fédéral veut rembourser la dette de Corona par le biais des redistributions de la Banque nationale (BNS) et les remboursements de prêts annuels d’environ un milliard de francs. Dans le second modèle, il ne veut rembourser qu’une partie de la dette, en utilisant une astuce comptable (compensation d’une partie de la dette Corona avec des excédents antérieurs). Dans ce modèle, la dette Corona non remboursée serait tout simplement répercutée sur les prochaines générations.
Ce que nous exigeons :
Non à la réforme fiscale de l’OCDE, non aux nouvelles taxes et impôts et Oui aux mesures d’allègement administratif
L’UDC s’oppose fermement à la réforme fiscale prévue par l’OCDE, c’est-à-dire à l’introduction d’une taxe minimale globale de 15% pour les grandes entreprises. L’élimination progressive de la concurrence fiscale et, partant, de la concurrence en matière d’implantation réduit les incitations des États à gérer leurs finances publiques et à fournir des services de manière efficace. En outre, il est d’ores et déjà clair que le taux d’imposition minimal de 15% n’est qu’une première étape. Une fois la réforme fiscale de l’OCDE entrée en vigueur, des appels seront lancés en faveur d’une augmentation de ce taux minimal et d’une extension de la base d’imposition.
L’UDC s’oppose également à l’introduction de nouvelles taxes, comme le réclame le Centre-gauche. C’est ainsi que l’UDC dit non à l’initiative d’une place financière suisse tournée vers l’avenir prévue par le PS. L’UDC dit non à l’initiative d’extrême gauche 99% de la JS et aux réformes fiscales écologiques qui entraîneraient de nombreuses interdictions, des prélèvements et des taxes supplémentaires ainsi qu’une augmentation de la bureaucratie. L’UDC dit non à la participation de la Suisse au système d’ajustement aux frontières de l’UE (21.3602) et rejette fermement la « Loi fédérale sur les projets pilotes de tarification de la mobilité ».
En effet, sous le couvert de l’écologie, les socialistes, surtout des grandes villes, ne s’intéressent finalement qu’à la redistribution tous azimuts. Ils ne voient plus, dans leur aveuglement idéologique, le lien entre une économie prospère et la source d’emplois et de bien-être dans notre pays qu’elle représente. Ils affaiblissent volontairement la place industrielle suisse, ce qui est inacceptable pour notre parti.
En revanche, le parti soutient des mesures de décharge administrative, notamment la « Loi fédérale sur l’allègement des charges réglementaires pour les entreprises (Loi sur l’allégement des entreprises et l’introduction d’un « frein à la réglementation (modification de l’article 159, paragraphe 3, de la Constitution fédérale et modification de la loi du Parlement) », qui expire le 18 août 2021.
Nos exigences :
L’immigration en année de pandémie est plus élevée qu’en 2016-2019
Aujourd’hui, le terme « durabilité » (« sustainability ») façonne presque tous les domaines de la vie. Qu’il s’agisse de la consommation d’énergie ou d’eau, de l’utilisation des terres cultivées, du recyclage des déchets ou de la durée d’utilisation des produits. En revanche, l’immigration vers la Suisse n’est pas durable. Alors que la population résidente suisse était encore de 6,67 millions en 1990, ce chiffre a augmenté de deux millions en seulement 30 ans pour atteindre 8,67 millions de personnes au 31 décembre 2020. Alors qu’en 2000, le Conseil fédéral déclarait que 8’000 à 10’000 personnes supplémentaires s’installeraient chaque année en Suisse en raison de l’introduction de la libre circulation des personnes avec l’UE, ce chiffre a été multiplié par dix depuis l’introduction de la libre circulation totale en juin 2007. Soyons clairs : si nous continuons ainsi, nous allons vers une catastrophe démographique !
L’affirmation des partisans de la libre circulation des personnes, selon laquelle l’immigration diminuerait en période de crise économique, a également été réfutée. La crise du Corona montre de manière claire qu’en temps de crise, la Suisse est un havre de paix pour de nombreuses personnes. Ainsi, au cours de l’année de pandémie 2020, plus de 60’000 personnes ont immigré en Suisse et y sont devenues sédentaires. Et ce à un moment où près d’un million d’habitants étaient au chômage technique et où le chômage a augmenté de plusieurs dizaines de milliers d’unités.
A noter également que les étrangers peu qualifiés, en particulier, ne quittent plus la Suisse pour continuer à bénéficier de notre filet de sécurité sociale. Les contribuables suisses, qui travaillent dur, financent ces immigrants qui se sont installés sans états d’âme, si ce n’est leur propre confort, dans notre hamac social. En tant que Suisses, cette immigration ininterrompue, conjuguée à la forte présence de personnes peu qualifiées et notre obligation de les soutenir, finira par saper de manière pérenne notre tissu social et les prestations qui en découlent. Nous serons toutes et tous perdants !
Tableau 1 :
Chiffres de l’immigration 1990 et 2007 (libre circulation totale de l’UE) jusqu’au 1er semestre 2021
Année |
Solde migratoire1 |
Population etrangère1 |
Population résidente2 (en millions) |
1990 |
– |
– |
6.67 |
2007 |
78’916 |
1’570’943 |
7.51 |
2008 |
98’974 |
1’638’949 |
7.59 |
2009 |
71’807 |
1’680’197 |
7.70 |
2010 |
64’802 |
1’720’393 |
7.79 |
2011 |
74’138 |
1’772’279 |
7.87 |
2012 |
73’287 |
1’825’060 |
7.95 |
2013 |
81’084 |
1’886’630 |
8.04 |
2014 |
78’902 |
1’947’023 |
8.14 |
2015 |
71’495 |
1’993’916 |
8.24 |
2016 |
60’262 |
2’029’527 |
8.33 |
2017 |
53’221 |
2’053’589 |
8.42 |
2018 |
54’763 |
2’081’169 |
8.48 |
2019 |
55’017 |
2’111’412 |
8.54 |
2020 |
61’390 |
2’151’854 |
8.67 |
H1 2021 |
26’008 |
2’168’474 |
8.683 |
1 Source : SEM; 2 Source : OFS; 3 Etat au 1er semestre 2021
L’immigration ne se fait pas seulement par le biais de l’accord sur la libre circulation des personnes avec l’UE, mais aussi dans le domaine de l’asile. En 2020, 11’041 demandes d’asile ont été introduites. Les principaux pays d’origine étaient l’Erythrée (1’917 demandes), l’Afghanistan (1’681), la Turquie (1’201), l’Algérie (988), la Syrie (904), le Sri Lanka (468) et le Maroc (400). Au premier semestre 2021, les demandes d’asile ont de nouveau augmenté de manière significative : 832 demandes en janvier, 812 en février, 941 en mars, 850 en avril, 1’029 en mai et 1’370 en juin. En outre, la situation migratoire est de nouveau tendue, comme l’a déclaré la ministre de la Justice, Karin Keller-Sutter, lors de la réunion informelle des ministres de l’Intérieur de l’UE du 15 juillet 2021 (voir par exemple : Tagesanzeiger Online du 15 juillet 2021). Enfin, le pacte des Nations Unies sur les migrations, qui demande la mise en place d’une libre circulation mondiale des personnes, est pendant au Parlement. Si ce pacte était approuvé, ce ne sera plus le souverain suisse – qui indiquera le nombre de migrants économiques que la Suisse devra accueillir et à quelles conditions.
Ce que nous exigeons :