La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider est une personne au grand cœur. Elle est parfois si délicieusement joyeuse et maladroite que c’en est touchant. Je suis convaincue que les médias de Ringier vont bientôt l’élever au rang de mère de la nation.
Mais malheureusement, cette amie avouée des moutons au nez noir n’est pas élue pour répandre la bonne humeur, mais pour diriger son département. Et bien sûr, c’est là qu’elle doit s’attaquer aux problèmes les plus urgents et les résoudre. Mais manifestement, la conseillère fédérale n’oublie pas seulement les rendez-vous au Parlement (comme récemment lors de l’heure des questions pendant la session, où elle ne s’est tout simplement pas présentée) non, elle oublie apparemment aussi ce pour quoi elle a été élue et est grassement payée.
Qu’a donc fait notre estimée conseillère fédérale depuis son entrée en fonction ? Selon la page d’accueil du DFJP, elle a fixé les priorités suivantes :
Le 21 février, elle a visité une exposition queer ; le 24 mars, elle a visité un centre d’accueil pour les réfugiés. elle a effectivement visité un centre d’hébergement temporaire pour requérants d’asile à Berne, puis elle a participé au « Morgenstraich », a eu un échange avec des jeunes femmes sur le thème des « jeunes femmes », a échangé avec la ministre belge de l’Intérieur sur les thèmes de la sécurité intérieure et du fédéralisme, puis elle a fait une conférence de presse pour ses premiers « 100 jours de fonction » où elle a notamment fait un exposé sur le thème de la « protection contre la violence dans la famille », elle a visité une école professionnelle à Aarau, elle a assisté au « Sechseläuten » à Zurich, elle a visité un centre fédéral d’asile, a fait le « Bundesrats-Reisli », a participé à la « Landsgemeinde » à Glaris, a rencontré les ministres de la justice germanophones en Autriche où elle n’a toutefois pas parlé de la problématique de l’asile, mais de la « coopération plus étroite dans la lutte contre la cybercriminalité transfrontalière, de l’évolution du droit de la famille et de la filiation ainsi que du traitement pénal de la guerre d’agression russe contre l’Ukraine » et, pour finir, notre conseillère fédérale très occupée a assisté au Festival européen de chœurs de jeunes à Bâle…
Un beau programme, certes, mais pas très efficace pour résoudre les vrais problèmes du DFJP !
Comme la conseillère fédérale ne l’a visiblement pas encore remarqué, je le dis ici haut et fort : le plus grand problème à résoudre de toute urgence, outre la migration qui dérape complètement, est la migration illégale vers notre pays via la filière de l’asile. Nous assistons ici à une gigantesque fraude à l’asile. Nous devons enfin trouver des solutions à la plus grande crise de l’asile et de la migration depuis la création de la Confédération suisse !
Celui qui monte aujourd’hui dans un bus à Asmara – la capitale de l’Erythrée – en direction du nord, a 85.4% de chances d’obtenir l’asile ou une « admission provisoire » chez nous. Si ce brave homme fait ensuite un ou plusieurs enfants, il peut rester chez nous pour toujours. Dans les faits, nous avons donc une libre circulation des personnes avec l’Erythrée.
Quelques chiffres :
En 2022, 88’699 personnes sont arrivées chez nous par la « voie ordinaire ». Cela suffit largement à pousser notre capacité d’intégration au bord du gouffre, car l’intégration est une question de quantité ! On vous dit que « seules » 88’699 personnes sont arrivées chez nous mais ce n’est pas vrai. En effet, 162’435 personnes sont effectivement arrivées dans notre pays, mais comme 73’736 Espagnols, Portugais, Grecs et Italiens parfaitement intégrés sont rentrés chez eux, ce ne sont pas 88’699 mais 162’435 personnes que nous devons intégrer. Aucun pays n’y parviendra sans perdre son identité à moyen terme.
Etant donné que l’année dernière, 74 959 Ukrainiens et 24 511 migrants, pour la plupart purement économiques, sont arrivés chez nous par la voie de l’asile, notre système est sur le point de s’effondrer.
De plus, l’année dernière, 52’077 séjours illégaux – donc illégaux – ont encore été constatés et pour 15’038 personnes qui ont déposé une demande d’asile et qui ne devraient plus être ici, le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) de la conseillère fédérale Baume-Schneider n’a tout simplement aucune idée de l’endroit où elles se trouvent. Mesdames et Messieurs, il s’agit là d’une violation totale de l’État de droit! Que peut dire l’automobiliste, vache à lait de la nation, lorsqu’on le prend en embuscade partout avec des radars et des agents de la circulation, alors que les personnes en situation irrégulière sont choyées ?
Avec 2.8 demandes d’asile pour 1’000 habitants, la Suisse a 40% de demandes de plus que la moyenne européenne ! C’est une conséquence directe de l’inaction totale de notre conseillère fédérale et de ses prédécesseurs La Suisse budgétise cette année, rien qu’auprès de la Confédération, 4 milliards de francs de notre argent durement gagné pour cette folie de l’asile ; c’est plus que pour notre agriculture !
A propos de la vache à traire et d’agriculture : pour chaque vache, nos agriculteurs doivent prouver où se trouve l’animal, de sa naissance à l’abattoir. Mais celui qui arrive illégalement en Suisse peut se déplacer librement et s’il se fait prendre, il peut déposer une demande d’asile et, une fois celle-ci rejetée, disparaître tout simplement. Comble du comble : celui qui après cela réapparaît dans une ville gouvernée par la gauche rose-verte est choyé et nourri au titre de « sans-papiers ».
Les « pays à succès » de notre système d’asile sont la Turquie, l’Afghanistan, l’Algérie, l’Erythrée, le Maroc et la Somalie. La conseillère fédérale sait-elle ce que de telles personnes engendrent comme coûts et problèmes chez nous ? Est-on conscient à Berne de ce que cela signifie pour nos écoles ? Madame Baume-Schneider sait-elle que dans de nombreux établissements scolaires, on ne transmet plus guère de connaissances, mais qu’en plus des journées sur le genre, on essaie seulement de gérer le multiculturalisme ?
Madame Baume-Schneider sait-elle quels coûts les personnes originaires de ces pays engendrent dans les domaines de la criminalité, de la santé, de l’enseignement et de l’aide sociale ? Sait-elle que la plupart des personnes originaires de ces pays ne veulent et ne voudront jamais s’intégrer ? S’est-elle déjà rendue, comme moi, dans un service d’urgence d’un hôpital pour se faire une idée de ce qui s’y passe ?
Mesdames et Messieurs, aux nombreux rêveurs, socio-romantiques et bien-pensants qui pensent que nous devrions accueillir le plus d’Africains possible, je tiens à dire que, selon le HCR, la population de l’Afrique augmente d’un million de personnes tous les 12 jours. Nous ne pouvons pas résoudre le problème chez nous, c’est impossible ! Saviez-vous d’ailleurs qu’un Africain sur trois en Suisse dépend de l’aide sociale ?
Parlons des Ukrainiens. Souvenez-vous, nous avons ouvert nos maisons et nos cœurs après le début de la guerre et avons accueilli ces personnes rapidement et sans bureaucratie. Selon le SEM, 39% des Ukrainiens présents chez nous ont une formation scientifique mais seuls 13% d’entre eux travaillent et ce malgré le manque conséquent de personnel qualifié. Tous ces Ukrainiens ont-ils donc perdu leur diplôme dans leur fuite?
Parmi les Ukrainiens aussi, les abus se révèlent de plus en plus nombreux. Les trajets de la société Flixbus de Zurich à Kiev et de Kiev à Zurich sont pratiquement complets. On rentre donc rapidement chez soi et on revient ensuite ; ce n’est pas l’idée de notre serviabilité.
Si vous êtes en train de réserver vos vacances d’été : Les agences de voyage vous recommandent curieusement des vacances en Turquie, en Algérie et au Maroc mais c’est de là que viennent de nombreux demandeurs d’asile, car ils ne peuvent soi-disant pas y vivre.
Ce n’est pas comme si Berne ne faisait rien ; elle a par exemple récemment conclu un accord de réadmission avec la Guinée-Bissau. La Guinée-Bissau – j’ai dû vérifier directement combien de demandeurs d’asile nous avons actuellement en provenance de ce pays. Il y en a effectivement 40 ressortissants en Suisse au 31 mai 2023…
A titre de comparaison : il y a 2’022 Irakiens avec le statut F – donc admis à titre provisoire – au 23 juin 2023, 2’402 Somaliens, 6’818 Syriens, 8’387 Erythréens et 13’641 Afghans et le Conseil fédéral passe un accord avec la Guinée-Bissau pour 40 demandeurs d’asile…
La seule chose qui me vient à l’esprit est l’Évangile selon Luc, chapitre 23, verset 34 : « Seigneur, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font… »
La conseillère fédérale en charge, Mme Baume-Schneider, doit enfin mettre un terme au chaos de l’asile. L’UDC formule les exigences suivantes :
L’UDC demande également que ce ne soit pas toujours l’espace rural qui fasse les frais des rêveries de la gauche rose-verte. Construisons donc les éoliennes, les lignes à haute tension, les panneaux solaires dans les villes et répartissons les migrants économiques en fonction de la part d’électeurs de gauche. Ceux qui les veulent doivent les avoir chez eux ! Alors, Madame la Conseillère fédérale, hâtez-vous ! Nous vous aiderons très volontiers à mettre en œuvre ces mesures. Notre ancien conseiller fédéral Christoph Blocher a prouvé qu’il était possible de réduire les coûts du DFJP de plus de 20% tout en menant une politique d’asile efficace.