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La libre circulation comme dogme religieux avec conversion obligatoire
Presque tout a été dit sur les minables manœuvres de la classe politique europhile (voire carrément eurolâtre) qui veut empêcher le peuple suisse de donner son avis, de négocier de manière équitable et fair-play, la reconduction de la libre circulation avec l’UE et son extension à la Roumanie et à la Bulgarie. Conformément aux pratiques de la « bonne gouvernance » éclairée et autoritaire de l’UE, il n’est pas concevable que le peuple puisse dire non, par les urnes, au Code Sacré de la nouvelle religion marchande et purement économique de la libre circulation des personnes. Les bienfaits, réels ou supposés de cette libre circulation, même hier en période de haute conjoncture, doivent encore être inventoriés en détail. Aujourd’hui avec la crise et le freinage de la croissance, on ne peut plus tout faire passer à coup de slogans libéraux, de menaces de sanction ou en faisant passer le citoyen à la caisse pour régler les problèmes des autres. Mais est-il possible d’avoir l’outrecuidance d’inventorier les pommes du Paradis imposé et incontournable ?
Cacher les problèmes que nous ne saurions voir ni dénoncer!
De manière concrète, il y a aussi les inconvénients, que beaucoup perçoivent ou subissent déjà, alors que la classe politique cherche à minimiser, nier, ou même à en « criminaliser » et interdire l’expression (discrimination ou racisme comme péchés capitaux) ! Il s’agit bien sûr de la criminalité croissante qui s’exerce de la part de ressortissants des pays de l’Est, Roumanie et Bulgarie en tête. Cambriolages, vols, contrebande, prostitution, immigration illégale, blanchiment d’argent sale. Tourisme de la délinquance de Roumains ou de Roms depuis les camps d’accueil près de Strasbourg. La part de criminels étrangers dans nos prison est déjà disproportionnée : que se passera-t-il si leur arrivée est encore facilitée. Il n’y a pas besoin d’être un grand expert en économie pour comprendre que, brutalement gommer les obstacles, portes, contrôles, freins ou frontières entre des pays où les différences des niveaux de vie et du système de protection social sont immenses est dangereux. Cette libre circulation représente des avantages essentiellement pour celui dont le niveau est le plus bas. Pour les autres, La baisse du niveau de vie, le dumping salarial, la délinquance, la mise sous pression des assurances sociales (40% des rentiers AI en Suisse sont déjà d’origine étrangère) seront la dure réalité. Où sont les avantages pour notre pays ?
Vases communicants:
Les deux nouveaux membres de l’UE, dont l’adhésion a même été considérée en Europe comme une erreur ( A. Kraus 2008) sont mal notés en termes de corruption, de crédibilité de l’Etat, de fonctionnement mafieux, de faible séparation des pouvoirs. Selon le principe des vases communicants, la libre circulation de citoyens d’Etats au fonctionnement corrompu ne peut qu’aboutir qu’à l’exportation facilitée de ces dysfonctionnemts vers le standard le plus levé, qui lui-même se corrompt. Plus inquiétant aussi est l’attribution tout azimuts de la nationalité bulgare à tous ceux qui se prétendent « de souche » ( Turcs, Moldaves, Ukrainiens, Macédoniens, Russes et Asiatiques à raison de mille demandes par mois) ! 80% des nouveaux naturalisés partent rapidement en Europe. La Roumanie exporte aussi sa population et trois millions de ses ressortissants vivent et travaillent à l’étranger. Parmi les ressortissants roumains, se trouve une forte minorité problématique, les Roms, qui vit dans une précarité et une mauvaise intégration à la fois subie et affirmée de manière culturelle. En Italie arrivent chaque jour 2000 Roms qui s’installent dans des camps de fortune et vivent de comportements délinquants (prostitution, vols commis par des mineurs, cambriolages impunis en raison de l’âge des auteurs). La Suède fort tolérante a aussi ses problèmes avec les Roms qui ne s’intègrent pas et à près de 50% ne vont pas à l’école. Seul un adulte sur dix travaille !
Augmentation des potentialités d’abus et de l’insécurité
L’exportation de problèmes sociaux, de comportements claniques ou mafieux, d’inadaptation sociale ou culturelle est donc favorisée par la libre circulation. La libre circulation est une idéologie abstraite, fondée sur le non-respect des identités et solidarités construites et qui vise à démonter les structures existantes considérées comme « discriminatoires ».Elle facilite l’immigration sans frein, le dumping salarial, favorise l’exploitation des nouveaux arrivants, les comportements sociaux digne de prédateurs (se servir dans les commerces de luxe est un droit) augmente le stress des indigènes car les arrivants acceptent de travailler pour salaires moindres (en fonction des salaires du pays d’origine). C’est une catastrophe sociale, culturelle, éthique, une attaque contre le travail de générations d’autochtones, un pillage des œuvres sociales, un lestage pesant de l’AI et de l’assurance chômage. Elle offre un boulevard bien large aux risques d’abus et autres comportement criminels. Elle ne sert qu’à doper artificiellement une croissance (après la bulle financière, la bulle migratoire !) qui ne profite pas prioritairement aux habitants du pays et a un coût humain, écologique, économique désastreux.
Non le 8 février à un accord contraignant d’immigration avec une Europe économique, sans poids politique, en croissance infinie, interminable et qui impose des diktats contraires à nos intérêts à long terme, à notre droit de définir notre avenir, à notre tradition démocratique directe.