Exposé

Nos rÈgles sont valables pour tous!

L’UDC défend la liberté, la responsabilité individuelle et la souveraineté de la Suisse. Elle est prête à s’engager sans concession pour les intérêts de notre pays. Ce n’est malheureusement plus le…

Toni Brunner
Toni Brunner
conseiller national Ebnat-Kappel (SG)

L’UDC défend la liberté, la responsabilité individuelle et la souveraineté de la Suisse. Elle est prête à s’engager sans concession pour les intérêts de notre pays. Ce n’est malheureusement plus le cas du gouvernement national et de la majorité du Parlement fédéral. Voilà la seule explication de l’attitude hésitante des plus hauts responsables du pays quand il s’agit de défendre le secret proté-geant les clients des banques ou encore de faire participer la Suisse à une dite « Conférence mondiale contre le racisme » qui a été totalement abusée au niveau politique. Mais je songe aussi à la décision illégale du Conseil fédéral d’envoyer des soldats suisses faire du service actif à l’étranger sous la conduite de l’UE. Nous avons affaire à un Conseil fédéral timoré, incapable de se battre et se lais-sant emporter par tous les courants d’air internationalistes. Mais ce constat ne vaut pas seulement pour la défense des intérêts suisses face aux pays voisins.

La majorité de gauche qui dirige le Parlement et le Conseil fédéral se montre également peu soucieuse de la défense des intérêts des Suissesses et des Suis-ses en menant une politique de migration erronée depuis les années nonante. Il n’y a que l’UDC pour tirer la sonnette d’alarme devant les nombreuses consé-quences négatives d’une immigration en masse.

La Suisse a une longue tradition humanitaire. Elle a toujours été une terre d’asile pour les réfugiés dont l’intégrité physique ou la vie est menacée. Mais aujour-d’hui, la Suisse est avant tout la destination de requérants d’asile qui cherchent uniquement à améliorer leurs conditions de vie. La Suisse accueille aussi depuis des décennies de nombreux immigrants venus travailler chez nous. En 1972, trois étrangers sur quatre résidant en Suisse exerçaient une activité lucrative; aujourd’hui, on en compte plus qu’un sur deux. En 2008, la Suisse comptait 1,6 million d’étrangers (+ 4,3% par rapport à 2007). Ce chiffre ne comprend pas les nombreux étrangers naturalisés ces 25 dernières années, les titulaires d’une au-torisation de séjour de courte durée, les requérants d’asile et les frontaliers. Si on tient compte de toutes ces catégories de personnes, on constate qu’un habi-tant de la Suisse sur trois (2,45 millions) provient de l’étranger. Cette immigra-tion en masse, notamment en provenance de pays toujours plus lointains, touche aux limites de la capacité d’accueil de la Suisse.

La population islamique, notamment, a connu un fort développement durant les 20 ans écoulés. Depuis 1990, le nombre de musulmans habitant en Suisse a presque triplé. Parti d’essence libérale, l’UDC ne s’intéresse en fait pas à l’appar-tenance religieuse de la population. Mais la foi religieuse contraint de nombreux musulmans à concevoir tous les domaines de leur vie selon les préceptes de leur religion (par exemple, la sharia). Si nous voulons empêcher en Suisse l’émer-gence – nocive à plusieurs points de vue – de sociétés parallèles, comme c’est le cas dans les grandes villes allemandes, britanniques, néerlandaises et françaises, nous devons prendre rapidement des mesures visant à empêcher l’isolement lin-guistique, culturel et religieux. L’UDC invite les autres partis et le Conseil fédéral à ne plus fermer les yeux devant cette menace sérieuse qui pèse sur la paix reli-gieuse en Suisse. Notre régime légal est valable pour tous et il doit garantir aussi bien la paix religieuse que la liberté religieuse.

L’immigration incontrôlée, un Parlement inactif et un Conseil fédéral hésitant ont des effets désastreux dans de nombreux domaines:

politique d’asile: la mollesse et les négligences, qui marquent à nouveau la po-litique d’asile du Conseil fédéral, encouragent les organisations criminelles de passeurs. Voici les preuves: durant le seul premier trimestre 2009, 4938 deman-des d’asile ont été déposées, soit 77,2% de plus que durant la même période de 2008. Si ce développement se poursuit, il faut s’attendre encore une fois à plus de 20 000 nouveaux requérants. L’UDC invite donc la responsable du Départe-ment fédéral de justice et police à appliquer enfin dans toutes leurs rigueurs les lois approuvées par le peuple afin de reprendre le contrôle de la situation.

criminalité des étrangers: les derniers chiffres disponibles sur l’année 2008 donnent toujours la même image: les étrangers représentent 70% de la popula-tion carcérale en Suisse, soit deux fois plus que les indigènes. Il faut donc immé-diatement revenir sur la révision totalement ratée du Code pénal. Les peines doi-vent avoir un effet dissuasif; il faut cesser de chouchouter les malfaiteurs. Voilà pourquoi l’UDC a demandé la tenue d’une session spéciale sur le durcissement du droit pénal. Elle invite aussi le Conseil fédéral à soumettre rapidement au peuple l’initiative qui demande le renvoi des étrangers criminels.

criminalité juvénile: l’intégration des étrangers pose des problèmes croissants dans les écoles et les communes. Les jeunes Suissesses et Suisses sont de plus en plus souvent obligés d’éviter des lieux où des jeunes étrangers sévissent en bandes. La violence juvénile et, surtout, l’ampleur de cette violence ont forte-ment progressé ces dernières années. Des jeunes étrangers, notamment origi-naires des Balkans, prennent une part disproportionnée à cette criminalité. Là aussi, la justice doit intervenir plus rapidement et plus durement. J’invite les par-tis, qui, des Verts au PDC, en passant par le PS, témoignent trop souvent d’une complaisance coupable à l’égard des malfaiteurs, à regarder enfin les choses en face et à prêter main à un durcissement du droit pénal des mineurs.

école: de nombreuses écoles sont confrontées à des enfants et adolescents peu intégrés qui extériorisent en groupe dans les préaux leurs penchants à la vio-lence. L’allemand est devenu une langue étrangère dans de nombreuses écoles alémaniques.

assurances sociales: plus que la moitié des étrangers vivant en Suisse exer-cent une activité lucrative. Cette proportion était de 77% en 1972. De plus en plus de gens viennent en Suisse pour vivre confortablement aux frais de nos ins-titutions sociales. Cette situation n’est plus tolérable. Le conseiller fédéral Pascal Couchepin a le devoir de parler clair au Suissesses et aux Suisses et de prendre enfin des mesures qui empêchent la ruine de nos assurances sociales à cause de frontières de plus en plus ouvertes, notamment à la suite de l’extension cons-tante de la libre circulation des personnes.

L’immigration génère avant tout une hausse des coûts et des risques pour l’Etat, de même qu’une infiltration systématique et visible de la culture chrétienne et occidentale de notre pays.

Il est grand temps de faire à nouveau respecter les règles de notre pays; il est grand temps que le Conseil fédéral se souvienne à nouveau des intérêts de la Suisse; il est grand temps de faire comprendre à ceux qui veulent être les hôtes de notre pays qu’ils doivent commencer par en respecter les us et coutumes – ou alors quitter le pays. Ceux qui sont les hôtes de la Suisse doivent aussi assumer la responsabilité de leur propre personne et de leurs proches. Ceux qui sont les hôtes de la Suisse doivent faire eux-mêmes l’effort de s’intégrer.

L’UDC continuera de se battre, comme toutes ces années passées, pour défendre les intérêts de la Suisse!

Toni Brunner
Toni Brunner
conseiller national Ebnat-Kappel (SG)
 
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