Nous devons remettre de l’ordre en Suisse

Je voyage beaucoup en Suisse et j’entends un message de la population qui revient sans cesse : ça suffit !

Marcel Dettling
Marcel Dettling
conseiller national Oberiberg (SZ)

Les gens en ont assez de l’immigration de masse et du chaos de l’asile. Les gens en ont assez que des milliards de francs soient dilapidés à l’étranger. « Et nous, les Suisses, nous devrions renoncer, économiser, être toujours sages et payer des impôts ? C’est non ! » Oui, c’est ce que l’on entend dehors, chez les gens, si l’on a le courage d’écouter correctement.

Les Suisses en ont marre que les migrants illégaux soient soumis à d’autres règles que les nôtres. Les requérants d’asile peuvent resquiller dans les trains sans aucune conséquence ; ils peuvent commettre des vols à l’étalage sans être exclu de la procédure d’asile.

Ils peuvent entrer illégalement en Suisse sans aucune conséquence. Au contraire, ils sont même récompensés, en étant immédiatement pris en charge à 100%. Les cantons et les communes doivent leur trouver des logements et leurs primes d’assurance maladie sont intégralement payées. Et par qui, selon vous ?…

Voter la gauche rose-verte, c’est voter pour les abus de l’asile
Celui qui reçoit une décision d’asile négative peut tout de même rester en tant que « personne admise à titre provisoire ». C’est une mascarade totale ; « l’admission provisoire » est en réalité un accueil permanent. 99% des personnes admises à titre provisoire ne sont pas renvoyées dans leur pays d’origine. Pire : ces migrants illégaux reçoivent même de l’aide sociale malgré une décision d’asile négative ! Ils ne sont même pas obligés de travailler ! A quel point sommes-nous stupides ? Notre mission est claire : nous devons remettre de l’ordre en Suisse.

Il y a des lueurs d’espoir dans le domaine de l’asile : la pression politique que nous exerçons est efficace. Certains partis commencent à s’en rendre compte ; lors de la dernière session d’automne, nous avons à nouveau réussi à imposer un débat urgent sur l’asile et obtenu de premiers succès, du moins au Conseil national. Un exemple : les requérants d’asile dont la demande a été rejetée ne doivent plus pouvoir faire venir leur famille en Suisse.

Oui, chers délégués de l’UDC, vous avez bien entendu : jusqu’à présent, les migrants d’asile illégaux peuvent même encore faire venir leur famille chez nous. Une courte majorité du Conseil national veut enfin remédier à cette situation. Les autres non : le PS, les Verts et les Vert’libéraux veulent poursuivre avec le statu quo. Je ne peux dire qu’une chose aux Argoviens : voter PS, Vert ou Vert’libéral, c’est voter pour la poursuite des abus de l’asile.

Assumerez-vous votre responsabilité, Monsieur le Conseiller fédéral Jans ?
Un changement de cap radical est aujourd’hui de mise : nous devons mettre de l’ordre dans le domaine de l’asile. Le système d’asile n’a pas été créé pour que des migrants du monde entier viennent en Suisse et s’installent dans notre État social. Il n’est pas acceptable que les migrants choisissent le pays d’asile qu’ils souhaitent. C’est pourquoi nous avons demandé lors de la session d’automne que les demandeurs d’asile qui traversent un pays sûr ne soient pas des réfugiés. Nous ne voulons pas de touristes de l’asile. C’est logique, non ? Visiblement pas pour la majorité du Conseil national. Le Centre a voté avec la gauche rose-verte contre notre intervention. Parlons franchement : le Centre cautionne le chaos de l’asile engendré par la gauche rose-verte !

Mesdames et Messieurs, chers membres de l’UDC : n’y a-t-il pas quelqu’un au Conseil fédéral qui serait responsable du dossier de l’asile ? Si, il y a Monsieur Beat Jans, issu des rangs du parti socialiste. Au début de l’année, il avait annoncé à grands renforts de communication des durcissements en la matière. Aujourd’hui, force est de constater que rien n’a été fait. Beat Jans n’y arrive pas, mais surtout il ne veut pas. Tout autour de nous, les Etats européens ont réintroduit des contrôles aux frontières pour stopper l’immigration illégale. Quid de Beat Jans ? Il pense que les contrôles aux frontières ne servent à rien.

Le conseiller fédéral socialiste Beat Jans pense aussi que la Suisse peut très bien supporter 25’000 demandeurs d’asile par an. Qui entre chez nous ? En majorité des jeunes hommes musulmans, dont personne ne sait exactement qui ils sont et ce qu’ils font ici. Cette politique d’asile est un risque pour la sécurité de la population suisse. Je ne pose qu’une seule question : doit-il y avoir des morts chez nous aussi pour que nous réagissions, comme ce qui est récemment arrivé à Solingen en Allemagne ? En assumerez-vous alors la responsabilité, Monsieur le Conseiller fédéral Jans ?

L’aide sociale ad aeternam
Plus de responsabilité dans les finances fédérales est également de mise. Pendant des années, les autres partis ont dépensé sans compter l’argent des contribuables, l’argent de la population suisse qui travaille dur.

Nous avons maintenant un problème : Des milliards de francs de déficit menacent la Confédération à partir de 2026. Le frein à l’endettement est menacé et nous savons tous que s’il est levé, ce sera un cataclysme financier.

C’est pourquoi le Conseil fédéral a mis en place un groupe d’experts ; ce groupe, dirigé par le professeur Christoph Schaltegger, a trouvé ce qu’il cherchait : 4 milliards de francs de dépenses excessives de la Confédération. Si même un groupe d’experts du Conseil fédéral trouve 4 milliards d’économie potentielle, l’on pourrait facilement trouver quelques milliards de plus avec un peu de bonne volonté.

Et que s’est-il passé ensuite ? Lors de la même séance où le Conseil fédéral publie le rapport d’économie du groupe d’experts, le même Conseil fédéral décide de prolonger le statut de protection S des réfugiés ukrainiens jusqu’en mars 2026. Cela représente – à l’heure actuelle – 1.3 milliard de francs par an ! C’est totalement incohérent ! Le Conseil fédéral déclare « Nous devons faire des économies ! » et décide lui-même d’augmenter les dépenses de plusieurs milliards dans un domaine de sa propre compétence !

L’argent des contribuables suisses doit profiter aux Suisses !
Il est tout aussi incohérent que la Suisse doive payer des milliards pour la reconstruction de l’Ukraine tout en dépensant des milliards pour les Ukrainiens qui ne veulent pas rentrer chez eux. Pourquoi le devraient-ils ? Le statut de protection S est synonyme d’une aide sociale en suisse ad aeternam. Si l’on veut que les Ukrainiens qui ont fui leur pays rentrent chez eux pour le reconstruire, il faut limiter l’aide sociale. Quand bien même nous voudrions que les Ukrainiens qui restent ici aillent travailler, il faut de toute façon limiter l’aide sociale.

Il manque donc des milliards de francs à la Confédération. Les propositions d’économie se heurtent à la résistance. Le Centre et la gauche rose-verte veulent résoudre le problème financier par des « recettes supplémentaires ». C’est ainsi que parlent les beaux parleurs politiques : les « recettes supplémentaires » ne sont rien d’autre que des impôts et des taxes plus élevés. C’est aussi de cela que souffre la politique : on n’appelle plus les choses par leur nom. Les partis de centre-gauche veulent soutirer encore plus d’argent de votre poche.

Pour nos électeurs, il est clair que la Suisse peut économiser sans problème sur le chaos de l’asile, dans l’aide au développement et dans les milliards de la cohésion pour l’UE. Le principe doit être le suivant : l’argent des contribuables suisses doit profiter aux Suisses ! Nous ne voulons plus que des milliards de francs soient dilapidés à l’étranger !

L’UDC a des solutions
Mon collègue Thomas Matter a d’ailleurs posé une question précise au conseiller fédéral Jans lors du débat sur l’asile : « Combien coûte aujourd’hui aux contribuables l’ensemble du système d’asile en Suisse ? » Le ministre de l’asile s’est fendu d’une réponse fébrile : « Ce sont, euh ou, je ne peux pas le connaître par cœur. Je préfère ne pas dire un chiffre erroné. Je suis désolé », a-t-il ponctué… en souriant ! Il ne sait pas ? Cela ne l’intéresse pas ? Rien que pour la Confédération, il s’agit d’environ 3.5 milliards de francs par an !

A cela s’ajoutent les dépenses dans les cantons et les communes, dans l’exécution des peines, dans les écoles, la santé, etc. A cela s’ajoutent les primes d’assurance maladie, l’aide sociale, les loyers des logements, etc. Je suis convaincu que nous dépensons aujourd’hui plus d’argent pour les migrants d’asile illégaux que pour l’armée suisse. Et je peux comprendre chaque Suisse qui dit : « Vous avez des milliards pour les demandeurs d’asile et je dois économiser sur ma retraite ? »

La situation est chaotique dans les domaines de l’asile, des finances et de l’immigration. L’année dernière, plus de 140’000 personnes sont venues s’installer en Suisse (solde net). Et que fait la gauche ? Elle veut empêcher l’extension des autoroutes, tout en fuyant ses responsabilités dans la gestion de l’immigration. C’est incohérent. Une immigration sans mesure signifie plus de béton, plus de voitures, plus de problèmes.

Nous devons remettre de l’ordre en Suisse et l’UDC a des solutions. L’initiative sur la protection des frontières, contre les abus en matière d’asile, et l’initiative pour la durabilité. Chers délégués de l’UDC Suisse : nous devons remettre de l’ordre dans notre pays !

Marcel Dettling
Marcel Dettling
conseiller national Oberiberg (SZ)
 
Nous utilisons des cookies pour personnaliser le contenu et les publicités, proposer des fonctionnalités pour les médias sociaux et pour analyser l'accès à notre site. Nous fournissons également des informations sur l'utilisation de notre site Web à nos partenaires des médias sociaux, de la publicité et de l’analyse.Voir les détails Voir les détails
Je suis d'accord