De plus en plus de Suisses se sentent étrangers dans leur propre pays. Allez donc à Genève ou à Lausanne ! Regardez autour de vous à la gare centrale de Zurich ou dans le quartier d’Oerlikon ! Considérez-vous l’incroyable quantité de personnes manifestement immigrées comme un enrichissement ? Comme les deux hommes originaires de Palestine et de Syrie qui ont battu un jeune Suisse de 20 ans à l’hôpital la nuit de la Saint-Sylvestre à la gare centrale ?
Pensez-vous sérieusement que ces immigrés favorisent notre prospérité ? Avez-vous vraiment le sentiment que ces personnes assurent notre AVS et les autres œuvres sociales ?
Mesdames et Messieurs, presque personne n’ose poser ces questions ou même y répondre. Pourquoi ? Parce que l’on est immédiatement taxé de « xénophobie ». Les médias et la gauche ne se lassent pas d’affirmer – à tord ! – cela.
Je vais vous conter deux exemples que j’ai personnellement vécus lors de la dernière campagne pour le Conseil national. Lors d’un stand sur la Paradeplatz de Zurich, une femme s’est approchée de moi, a crié en bon allemand « Nazi-Schwein ! » et m’a craché dessus. Bien entendu : en bon allemand (non en dialecte zürichois) !
Aujourd’hui, un représentant de l’UDC – un parti démocratique qui existe depuis plus de 100 ans et qui est représenté sans interruption depuis 75 ans au gouvernement suisse – s’est fait traiter de « cochon nazi » et cracher dessus par une Allemande. Qui donc, en tant qu’étrangère à l’étranger, se comporte de manière xénophobe dans cette histoire ?
Un deuxième exemple tiré de ma dernière campagne électorale : j’ai distribué des petits chocolats sur la place Bellevue. Une classe d’école est passée, une jeune fille visiblement d’origine étrangère en a pris un comme les autres. Immédiatement après, elle est revenue et m’a demandé de quel parti j’étais. Quand j’ai répondu « UDC », elle a rendu le petit paquet en disant : « Alors je n’en veux pas, mon professeur nous a dit que l’UDC était xénophobe ». Vous voyez, le lavage de cerveau commence donc déjà à l’école primaire.
Mesdames et Messieurs, l’UDC n’est pas du tout xénophobe mais exige quelques règles pour l’immigration :
L’UDC n’est pas opposée à toute immigration, tant que cette dernière est modérée, qu’elle peut être gérée de manière autonome par la Suisse et selon les principes de l’économie nationale. Ce principe a prévalu dans notre pays jusqu’en 2001. Ensuite, nous avons introduit la libre circulation des personnes, uniquement sous la pression de l’Union européenne.
Je rappelle que seule l’UE a exigé cette libre circulation. En Suisse, ni le Conseil fédéral, ni les parlementaires, ni les employeurs, ni les syndicats n’ont voulu cette libre circulation. Sous la pression de Bruxelles, on a fini par l’avaler plus ou moins en grognant.
Depuis, on nous raconte la fable d’une immigration de travailleurs en provenance des pays de l’UE. La vérité est tout autre :
Plus de 50% des immigrés ne sont pas des travailleurs.
En 2023, environ 100’000 personnes ont immigré en Suisse (solde net). A cela s’ajoutent environ 30’000 demandeurs d’asile qui peuvent également faire venir leur famille après quelques années, même si leur demande d’asile a été rejetée.
60’000 immigrants annuels (solde net) concernent la libre circulation des personnes de l’UE. La moitié d’entre eux, soit 30’000, n’ont pas d’activité professionnelle, concernent le regroupement familial, sont en formation, ne peuvent être déterminés ou sont officiellement sans emploi.
Sur l’ensemble de l’immigration nette vers la Suisse, moins de 5% sont hautement qualifiés. Je répète : moins de 5% de personnes sont hautement qualifiées.
Ceux qui prétendent que l’immigration pratiquée aujourd’hui par la Suisse favorise la prospérité par habitant racontent un conte de fées. C’est le contraire qui est vrai. L’immigration de masse est une affaire négative. Elle fait plus de mal que de bien !
Mesdames et Messieurs, nous sommes à l’aube de 3 votes extrêmement importants concernant l’immigration et la prospérité, et donc l’avenir de notre patrie. Elles sont décisives pour les prochaines décennies. Les trois mots d’ordre pour ces futures votations sont les suivants :
Oui à l’initiative pour la durabilité, afin d’éviter une Suisse à 10 millions d’habitants et de préserver ainsi notre qualité de vie et notre prospérité. Nous ne voulons pas devenir un deuxième Hong Kong !
Oui à l’initiative sur les frontières, pour que nous empêchions le tourisme d’asile des bandes criminelles de passeurs via des pays tiers sûrs, pour que les personnes dont la demande d’asile a été rejetée n’obtiennent plus le droit de rester et pour que nous puissions à nouveau contrôler nos frontières nationales de manière autonome.
Non au rattachement institutionnel à l’UE avec le nouveau traité de soumission, sinon, c’est l’UE qui fera la loi à la place des Suisses, c’est l’UE qui nous imposera encore plus d’immigration et des juges étrangers qui décideront à l’avenir de notre sort. C’est l’UE qui pourra nous faire chanter à chaque votation populaire en nous imposant des mesures punitives.
Mesdames et Messieurs, il y a beaucoup à faire. C’est maintenant à vous, citoyens, de corriger les erreurs des politiciens grâce à votre bulletin de vote. Ce n’est pas seulement dans votre propre intérêt, mais aussi et surtout dans l’intérêt de vos enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants.