Paquet de mensonges de l’UE : retour à l’envoyeur !

Notre famille exploite depuis des générations une ferme de montagne à Oberiberg. Nous avons des vaches laitières, des veaux, des moutons et notre propre jardin. En été, nous sommes à l’alpage. Quand je parle de nous, il s’agit de ma femme Priska et de nos trois enfants Remo, Eliane et Julia.

Marcel Dettling
Marcel Dettling
conseiller national Oberiberg (SZ)

Savez-vous ce qui est le plus beau dans mon métier de paysan de montagne ? C’est la liberté. Je suis mon propre seigneur et maître et aussi mon propre serviteur. Nous nous entraidons en famille. Nous décidons ensemble. Et bien sûr, nous avons aussi nos soucis et nos conflits. Mais à la fin de la journée, nous savons : Nous décidons nous-mêmes de notre vie.

Chère famille UDC, il y a toujours des moments où l’on doit réfléchir : De quoi s’agit-il en réalité ? Qu’est-ce qui est le plus important dans la vie ? Pour quoi vaut-il la peine de se battre ?

Notre cœur bat pour la Suisse

Chacun d’entre nous se pose ces questions. A soi-même, en tant que père de famille, mais aussi en tant que citoyen et Suisse. De quoi s’agit-il en fait ? Pourquoi sommes-nous ici aujourd’hui à Balsthal ? Pourquoi nous engageons-nous à l’UDC ? Pourquoi des centaines de femmes et d’hommes de toute la Suisse viennent-ils à nos assemblées ?

Chacun ici sait pourquoi il est là : notre cœur bat pour la Suisse ! Ce n’est pas un hasard si nous commençons toujours nos assemblées des délégués par l’hymne national. Nous sommes des Suissesses et des Suisses fiers et droits.

Oui, il s’agit de l’avenir de notre Suisse. Il s’agit de notre liberté et de notre autodétermination. Les partis fatigués de la Suisse veulent brader notre liberté et notre démocratie à l’UE et nous devrions de surcroît payer pour cela !

Avant Noël, on nous a livré un cadeau empoisonné de l’UE. Bien emballé, bien sûr. Car les politiciens fatigués de la Suisse veulent tromper les citoyens sur le contenu réel. Ils parlent désormais de « solution par paquet », « d’accord par paquet », de « stratégie par paquet ». Autant de jolis mots destinés à détourner l’attention.

Bruxelles ordonne, Berne exécute

Regardons de plus près ce que contient ce paquet empoisonné de l’UE. L’accord prévu avec l’UE est en réalité un traité de soumission. La Suisse doit se soumettre à l’UE. Bruxelles ordonne et Berne exécute. Nous devons reprendre les lois de l’UE à l’identique – et toute la bureaucratie européenne qui va avec. Ce n’est plus nous, les Suisses, qui décidons, mais les bureaucrates de Bruxelles.

Cette muselière est l’abandon de notre démocratie directe. Nous, les Suisses, devons être muselés pour que la classe politique puisse faire ses petites affaires sans être dérangée, sans le peuple gênant.
Ce « chapeau de Gessler » représente les baillis et les juges étrangers qui décideront pour nous. Ce que le Conseil fédéral et les partis fatigués de la Suisse ne vous disent pas : En cas de litige, c’est le tribunal de la partie adverse – à savoir la Cour de justice européenne – qui déciderait à l’avenir de manière « contraignante ». Ce n’est plus le peuple suisse qui aura le dernier mot, mais quelques juges à Bruxelles. Pas avec nous !

Il y a encore mieux. Si la Suisse ne fait pas sagement ce que l’UE lui impose, des mesures dites « compensatoires » sont prévues. Encore un mot mensonger du langage diplomatique. Par « mesures compensatoires », on n’entend rien d’autre que des sanctions. L’UE peut donc nous punir si nous voulons par exemple une autre politique d’immigration. Imaginez-vous bien : Nous devons envoyer un fouet doré à Bruxelles pour qu’elle puisse nous punir. Et nous devrions signer en faveur d’une telle humiliation ?

L’UE en crise veut notre argent

L’accord prévu va encore augmenter l’immigration en provenance de l’UE. Il sera encore plus facile de venir en Suisse et d’y rester. L’immigration vers l’État social va encore augmenter. Et pour ceux qui s’étonnent du niveau élevé des primes d’assurance maladie : Toute personne qui vient en Suisse profite dès le premier jour de notre système de santé de luxe sans avoir jamais versé un franc auparavant. Ce calcul ne tient pas la route ; et qui doit payer la différence ? Nous, les stupides payeurs de primes suisses.

Ce que je peux déjà vous dire, c’est que nous n’en resterons pas à ces accords. L’électricité, la santé et la sécurité alimentaire ne sont que le début. Il est tout à fait clair que la pression pour d’autres accords va augmenter. Un seul exemple : l’UE, très endettée, veut éliminer notre concurrence fiscale cantonale. Cela signifie des impôts plus élevés pour tous. Il est tout à fait clair qu’avec le traité de soumission prévu, on nous passe les menottes. Pas avec nous !

Maintenant, vous vous demandez peut-être si le Conseil fédéral n’a pas obtenu quelque chose pour la Suisse ? Voyons voir. Ah, si : un bulletin de versement. C’est peut-être un remerciement de l’UE ? La Suisse achète en effet plus de produits à l’UE pour plus de 20 milliards de francs que l’inverse. Mais non, le bulletin de versement est adressé à l’UE. Madame von der Leyen n’est pas venue gratuitement à Berne. Sa visite nous coûte, à nous Suisses, 350 millions de francs par an ! L’UE est en crise, très endettée et a besoin d’argent. Et nous ? Nous devons nous livrer à cette UE en crise et payer pour cela ?

Un paquet de mensonges éhontés

Voilà, Mesdames et Messieurs. Vous connaissez maintenant le véritable contenu de ce paquet de mensonges. Et il n’y a qu’une seule réponse à y apporter : renvoyer ce paquet de mensonges à l’expéditeur !

Mais savez-vous ce que le Conseil fédéral a communiqué le 20 décembre : « Les résultats positifs des négociations correspondent aux intérêts de la Suisse ».

Pardon ? Ai-je bien entendu ? Quels « résultats positifs » ? Que nous nous livrions à l’UE en crise, que nous n’ayons plus rien à dire et que nous devions encore payer pour cela ? Et cela serait dans « l’intérêt de la Suisse » ?

Le communiqué de presse du Conseil fédéral poursuit : « Le Conseil fédéral veut stabiliser et développer la voie bilatérale avec l’UE ».

Comment peut-on sans vergogne travestir la vérité ? Un accord bilatéral est un contrat entre deux partenaires égaux. Or, le présent accord marque la fin de la voie bilatérale. Il s’agit d’une subordination claire : la Suisse doit se soumettre à l’UE.

Et les prochains mensonges sont déjà en préparation : pas besoin d’une votation populaire obligatoire pour ce traité, ce bien que ce traité de soumission annule notre démocratie directe, bien qu’il bouleverse tout notre système étatique. Nous devons automatiquement reprendre le droit européen. Le peuple et les cantons sont court-circuités mais un tel traité de soumission n’est pas assez important pour que le peuple et les États / cantons votent à son sujet ? Quelqu’un a-t-il peur de la démocratie ?

Pour une Suisse indépendante et libre !

Vous souvenez-vous de 2021 ? A l’époque, le Conseil fédéral avait interrompu les négociations avec l’UE. Parce que l’accord-cadre était inacceptable. Parce que la Suisse ne veut pas renoncer à sa liberté et à sa démocratie.

A l’époque, Guy Parmelin était président de la Confédération. Il y avait là du courage politique. C’est ce qui manque au gouvernement actuel, qui aurait dû envoyer un signal clair à Bruxelles : Nous pouvons négocier, mais nous restons fermes sur la question de la souveraineté ! Nous voulons de bonnes relations économiques. mais d’égal à égal, sans subordination institutionnelle. Nous ne devons pas non plus adopter le droit américain si nous voulons commercer avec les États-Unis.

Au début, je vous ai dit ce que j’aime le plus en tant que père de famille et paysan de montagne : notre liberté. Cette liberté est en danger. Si la Suisse perd sa liberté, chacun d’entre nous perdra également la sienne.

Si nous signons ce traité de soumission, nous deviendrons des exécutants aux ordres de l’UE. Or, nous voulons être libres, comme l’étaient nos pères.

Si le Conseil fédéral n’a pas la force de défendre la souveraineté de la Suisse, c’est à nous de le faire ! Et je promets à tous les partis fatigués de la Suisse que l’UDC se battra par tous les moyens pour une Suisse libre et indépendante !

Marcel Dettling
Marcel Dettling
conseiller national Oberiberg (SZ)
 
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