Exposé

Pour une place économique forte et indépendante

Durant la campagne électorale qui a précédé les élections fédérales du 19 octobre 2003, tous les partis politiques voulaient prendre…

Jean-François Rime
Jean-François Rime
conseiller national Bulle (FR)

Durant la campagne électorale qui a précédé les élections fédérales du 19 octobre 2003, tous les partis politiques voulaient prendre des mesures favorables à la place économique suisse et notamment aux PME. L’UDC a non seulement gagné ces élections et envoie le plus grand groupe parlementaire à Berne, mais elle compte dans ses rangs le plus grand nombre d’entrepreneurs. Ces conseillers nationaux disposant d’une expérience pratique mettront tout en œuvre pour renforcer la place économique suisse et garantir son indépendance. Celle-ci subit de nombreuses menaces :

1. Au niveau fiscal :

  • la charge fiscale des entreprises et des particuliers est en constante augmentation. Nous soutiendrons la réforme de l’imposition des entreprises qui a notamment pour but de supprimer la double imposition.
  • elle s’engagera également à réduire l’imposition des gains en capitaux lorsqu’un entrepreneur cesse son activité.
  • l’introduction d’un éventuel impôt sur les successions compliquerait sérieusement la transmission des entreprises et nous la combattrons.
  • l’UDC soutiendra également le nouveau paquet fiscal qui a pour but de décharger les familles et de favoriser l’accès à la propriété en supprimant la valeur locative des immeubles.

2. Taxes et redevances :

  • ces dernières années, l’Etat a introduit de nombreuses nouvelles taxes et redevances, et des projets sont encore à l’étude. La RPLP devrait augmenter de plus de 40% au 1er janvier 2005. Les Verts veulent nous imposer une taxe sur le CO2 prétendument neutre. La Suisse ne peut pas compromettre sa compétitivité en faisant cavalier seul et en voulant toujours jouer au meilleur élève de la classe.

3. Meilleures conditions cadres :

  • une législation pléthorique et contraignante complique la vie des entreprises : il suffit de penser au parcours du combattant qu’il faut réaliser pour obtenir un permis de construire.
  • la bureaucratie est de plus en plus lourde. Des statistiques aussi nombreuses qu’inutiles occupent notre personnel administratif. Les nouveaux certificats de salaire, s’ils sont introduits, exigeront un travail important et des investissements dans le domaine de l’informatique.
  • ces éléments, qui ne se chiffrent pas forcément en francs et centimes, sont par contre très démotivants pour les patrons de petites entreprises.

4. Infrastructures :

  • nous soutiendrons les projets tendant à améliorer notre infrastructure. Un réseau routier moderne est nécessaire au bon fonctionnement de l’économie.
  • une nouvelle loi sur les marchés de l’électricité devrait garantir aux entreprises un approvisionnement sûr à des prix compétitifs. Pourquoi certaines collectivités devraient-elles améliorer leur budget en prélevant des surtaxes sur l’énergie électrique (ville de Lausanne) ?

5. Assurances sociales :

  • l’UDC ne veut en aucun cas démanteler le système social en place. Elle veut le consolider. Dans ce but, elle refuse l’introduction de nouvelles prestations qui seraient automatiquement liées à des prélèvements supplémentaires sur les salaires pour les entreprises et les employés.

La liste ci-dessus n’est pas exhaustive. Elle comprend des domaines qui sont de la compétence de la Confédération. Les cantons et les communes introduisent également de nouvelles taxes et de nouveaux impôts. A Bulle, par exemple, où sont situées mes entreprises, les propriétaires d’immeubles sont actuellement soumis à 4 taxes différentes en relation avec les infrastructures et notamment l’épuration des eaux.

Sauvegarder la compétitivité internationale

D’un autre côté, les négociations avec l’Union Européenne, les bilatérales I et II, risquent de nous amener de nouvelles contraintes. Nous n’aurons que peu d’emprise sur les décisions prises à Bruxelles. Il suffit de penser aux énormes pressions qui sont actuellement faites sur notre pays pour nous forcer à abandonner le secret bancaire. Ces pressions se dirigent directement contre la compétitivité de la place économique et industrielle suisse et proviennent d’Etats qui entendent empêcher par tous les moyens la concurrence fiscale entre pays. La présence d’une place financière suisse forte les gêne. En faisant publiquement pression sur le secret protégeant les clients des banques suisses, ils tentent de détourner l’attention de leurs propres difficultés politiques et de l’échec de leur politique financière.

L’augmentation de la TVA à 15% au moins comme cela est prévu dans l’UE, sera-t-elle accompagnée d’une baisse des autres impôts? Non, sans doute, et c’est bien pour cette raison que l’UDC continuera de se battre en 2004 avec détermination contre toute hausse des impôts.

L’UDC examinera en détail et de manière critique les résultats de toutes les négociations bilatérales. Elle n’approuvera des traités internationaux que si l’économie suisse en est renforcée.

L’UDC, le parti de l’économie

Comme vous le constatez par ce bref exposé, les problèmes économiques au programme de la législature 2003-2007 sont nombreux. En envoyant à Berne des hommes de terrain et d’expérience, l’UDC mettra tout en œuvre pour garantir à la Suisse une place économique forte et indépendante.

Jean-François Rime
Jean-François Rime
conseiller national Bulle (FR)
 
Nous utilisons des cookies pour personnaliser le contenu et les publicités, proposer des fonctionnalités pour les médias sociaux et pour analyser l'accès à notre site. Nous fournissons également des informations sur l'utilisation de notre site Web à nos partenaires des médias sociaux, de la publicité et de l’analyse.Voir les détails Voir les détails
Je suis d'accord