Chers amis du parti,
Chers délégués, chers invités,
Merci d’être venus à Bâle pour cette assemblée extraordinaire du parti.
C’est un sujet brûlant : Nous avons perdu le contrôle de nos frontières. Nous ne savons plus qui entre dans notre pays. Les frontières suisses ne sont plus protégées, ce n’est plus nous qui décidons qui entre en Suisse et qui n’y entre pas.
On peut appeler cette situation la migration « irrégulière » ou migration d’asile. Ou migration économique même, peu importe le titre que vous trouvez. Ce qui importe, c’est qu’il s’agit d’une immigration qui nous est imposée, dont nous ne voulons pas, qui nuit à notre pays, qui perturbe notre cohabitation, met en danger, détruit notre sécurité et coûte des milliards de francs d’impôts.
La situation est dramatique, le chaos de l’asile se poursuit sans relâche : En 2023, 30’000 soi-disant « demandeurs d’asile » sont à nouveau arrivés dans notre pays en provenance du monde entier, la majorité avec l’aide de bandes criminelles de passeurs. Ils traversent d’innombrables pays tiers sûrs pour déposer une demande d’asile en Suisse.
Chers délégués, tout cela n’a plus rien à voir avec le système d’asile initial. Il s’agit d’un modèle commercial criminel et nous devrions l’accepter ?
Nous faisons venir des conflits dans notre pays. Différents groupes d’Erythréens s’affrontent. Nous avons des Erythréens en Suisse qui sympathisent avec leur gouvernement. Renvoie-t-on ces personnes dans leur cher pays d’origine ? Non, pas du tout. Il ne se passe rien !
Ensuite, les soi-disant amis des Palestiniens occupent les universités suisses. Ils sympathisent avec le Hamas, une bande de terroristes meurtriers. Les détracteurs de gauche d’Israël s’allient à des musulmans antisémites. Un merveilleux mélange. Jusqu’à quel point peut-on être stupide ? Apparemment, la devise ici est : plus on a fait d’études, plus on est stupide.
Un troisième exemple : un retraité de 88 ans est brutalement assommé par un Marocain de 31 ans à la gare centrale de Zurich. Le Marocain en question est un demandeur d’asile qui cherche protection chez nous ! Et je suis sûr qu’il obtiendra son droit d’asile. C’est un comble.
Nous ne sommes pas à Bâle aujourd’hui par hasard. Bâle est un canton frontalier, d’où vient par ailleurs le nouveau ministre de l’Asile Beat Jans. Il devrait donc être au courant de ce qui se passe, il lui suffirait d’ouvrir les yeux. C’est à Bâle qu’un demandeur d’asile africain a brutalement violé une femme dans les toilettes du parking à vélos de la gare CFF. L’homme a été condamné à plusieurs années de prison. Mais que se passera-t-il ensuite ? Sera-t-il expulsé ? Il a déjà annoncé qu’il était « apatride » et trouvera certainement un avocat de gauche pour rester ici. Ou alors, il ira à Strasbourg, devant la Cour des droits de l’homme…
Une fois qu’on est ici, on ne peut guère être renvoyé dans son pays d’origine. Dans les faits, l’asile est un ticket d’immigration vers notre État social et la population suisse en supporte les conséquences.
Nous sommes confrontés au chaos de l’asile. Pour dissimuler la véritable ampleur du problème, la catégorie « admis provisoirement » a été créée dans le domaine de l’asile. Qui entre dans cette catégorie ? Ce sont les migrants économiques qui ont reçu une décision d’asile négative et qui restent malgré tout en Suisse. Parce qu’ils ne peuvent pas être expulsés. Parce que leur pays d’origine ne veut pas les reprendre. Parce que des avocats et des « organisations d’aide » empêchent leur rapatriement.
Savez-vous combien de personnes ont été « admises à titre provisoire » au cours des 20 dernières années ? 100’000 ! Et sur ces 100’000, à peine 800 personnes ont vu leur statut levé. Cela signifie que 99% des demandeurs d’asile déboutés qui ont été admis provisoirement restent ici !
Le statut d’admission provisoire a été levé pour 800 personnes. Au cours des 10 dernières années, le Conseil fédéral a réussi à en faire sortir 112 du pays. Je résume donc : 112 sur 100’000 !
Actuellement, nous avons un effectif de près de 45’000 personnes admises à titre provisoire. Mais attention, ce chiffre est trompeur ; en effet, au bout de 5 ans, ces personnes peuvent déposer une demande afin d’obtenir une admission durable dans notre pays. Rien que l’année dernière, 5’811 personnes admises à titre provisoire ont obtenu un permis de séjour permanent, ce bien qu’ils aient reçu une décision d’asile négative, qu’ils devraient quitter le pays immédiatement… ils restent pourtant ici de manière permanente, faisant ensuite venir des membres de leur famille et leur conjoint en Suisse.
Nous sommes dans le canton frontalier de Bâle, dans la ville natale du conseiller fédéral Beat Jans. Il a déjà annoncé beaucoup de choses qu’il veut faire. Mais ce qui compte, ce sont les actes. Lors de la dernière session parlementaire, l’UDC a demandé des contrôles systématiques aux frontières mais Beat Jans a combattu cette proposition avec véhémence. Il pourrait regarder ce que font ses homologues en Autriche ou en Allemagne. Ces derniers ont introduit des contrôles aux frontières, avec succès : l’Allemagne a enregistré nettement plus de recherches positives et 15’000 demandes d’asile en moins au cours des 4 premiers mois de cette année. L’Autriche n’a intercepté que 190 migrants illégaux au premier trimestre grâce aux contrôles aux frontières, contre 4450 pour la même période en 2023. 190 contre 4450 grâce aux contrôles aux frontières ! Mais Beat Jans continue effectivement à affirmer que les contrôles aux frontières ne servent à rien.
Avec le président du groupe parlementaire Thomas Aeschi et le conseiller national Pascal Schmid, nous voulions remettre au conseiller fédéral Jans plus de 200 propositions de l’UDC, qui auraient toutes permis d’améliorer la situation actuelle. Monsieur Jans n’a toutefois pas jugé utile de nous recevoir dans son bureau. Il semble avoir d’autres priorités et préfère rencontrer Nemo pour débattre du troisième sexe plutôt que de nous parler de la sécurité du pays. Quelqu’un de son service de presse a ensuite accepté à contrecœur les bonnes propositions de l’UDC.
Lors de la remise, qui s’est déroulée devant l’entrée de l’administration fédérale, j’ai remarqué quelque chose de particulier. Le journaliste qui nous accompagnait n’a pas pu passer le portique de sécurité à l’entrée de l’administration fédérale car il n’avait pas de carte d’accès. En effet, l’entrée de l’administration fédérale est strictement verrouillée. Seules les personnes autorisées à entrer y entrent. Cela signifie que les mêmes personnes qui sont pour l’ouverture des frontières se protègent dans leur forteresse administrative parce qu’elles ont manifestement peur de leurs propres citoyens. Mais c’est nous qu’ils veulent exposer à la migration criminelle des demandeurs d’asile ?
Le chaos de l’asile est une bombe sociale à retardement. Trop de migrants demandeurs d’asile sont issus de cultures qui méprisent les femmes, sont criminels et peu ou pas formés, bref, sont difficilement intégrables. Il est aujourd’hui plus difficile pour un Américain hautement qualifié d’entrer en Suisse que pour un Somalien analphabète. Cela ne peut pas continuer ainsi. A cela s’ajoute le fait qu’une majorité des demandeurs d’asile ne présentent pas ou ne veulent pas présenter de papiers d’identité ; les autorités ne savent donc même pas qui entre dans le pays. Ce chaos de l’asile engendré par le centre-gauche constitue un risque pour la sécurité de la population suisse.
Puisque les autres partis au Parlement empêchent nos solutions et ne font rien pour remédier au chaos de l’asile, c’est maintenant à la population d’agir. Notre initiative populaire « Stop aux abus en matière d’asile » sera au centre de cette assemblée extraordinaire.
Le mandat est clair : nous devons protéger la Suisse et mettre un terme à la migration d’asile criminelle. Je vous demande en ce sens de soutenir cette initiative et de vous battre pour elle. En protégeant nos frontières, nous protégeons notre patrie, pour une Suisse libre et sûre !