L’islam radicalisé progresse massivement dans beaucoup de pays. La situation devient même dramatique dans plusieurs grandes villes de Suède, d’Allemagne, de Belgique, de France et de Grande-Bretagne.
Dans certaines parties de ces villes, le hideux visage de l’islam radicalisé se présente quotidiennement: violences contre des personnes d’une autre foi comme les chrétiens et les juifs, refus de l’autorité policière, application du droit de la sharia, etc., bref le programme islamiste complet est appliqué en ces lieux. Les autorités publiques locales sont mises à l’écart et n’ont plus les moyens d’agir. Cela nous rappelle ce qu’écrivait récemment Kacem El Ghazzali dans le quotidien zurichois « NZZ ». Des mots parfaitement justes: « A la suite d’une tolérance mal comprise et déplacée, l’Europe est devenue l’arrière-cour des idéologues d’un islam fondamentaliste et jihadiste. » Malheureusement, ce constat vaut aussi pour la Suisse, car chez nous également l’islam radicalisé s’étend, un islam qui incarne des valeurs sociétales totalement différentes des nôtres, qui est diamétralement opposé à notre conception libérale et démocratique et qui, finalement, n’a plus beaucoup de rapports avec la religion. Notre fameuse et si souvent citée liberté religieuse n’a plus aucune valeur dans ce contexte. Comment peut-on l’invoquer face à une religion dont les écritures, le coran, comportent la désastreuse déclaration suivante: « Toutes les personnes qui pratiquent une autre foi sont des infidèles qu’il faut convertir ou tuer. »
Et n’oublions pas cette inquiétant extrait d’un discours prononcé à la fin des années nonante par le président turc Erdogan dans la ville de Siirt en Anatolie orientale: « La démocratie n’est que le train sur lequel nous montons jusqu’à ce que nous ayons atteint notre objectif. Les mosquées sont nos casernes, les minarets sont nos lances, les coupoles sont nos casques et les fidèles sont nos soldats. »
Les problèmes que nous rencontrons avec des parties de la population musulmane de Suisse ne cessent de s’accentuer:
Vous le voyez bien: la question de la radicalisation islamiste touche à de nombreux domaines politiques. Ce n’est absolument pas un phénomène ponctuel ou marginal. Il s’agit de la sauvegarde de l’ordre publique, de politique d’asile et de politique à l’égard des étrangers, d’institutions politiques, de politique de sécurité, de politique sociétale et aussi de politique scolaire. La classe politique de la Berne fédérale, mais aussi des cantons et des communes a trop longtemps ignoré les conséquences de cette islamisation rampante. Une attitude proprement irresponsable, comme il s’avère aujourd’hui.
Nous devons ouvertement critiquer l’islamisme radical et politique. Nous devons l’affronter. Comme avec l’initiative populaire contre la construction des minarets, nous avons affaire à une question décisive, à une question de pouvoir: qui a le pouvoir de décider du droit applicable dans notre pays? La Suisse est-elle un pays libéral et démocratique de tradition chrétienne ou allons-nous tolérer tacitement des exigences particulières qui sont en opposition totale avec nos valeurs chrétiennes et occidentales?
L’UDC se bat depuis longtemps contre ces errements de la politique. L’initiative interdisant la construction de minarets a été approuvé en 2009 par une forte majorité des Suissesses et des Suisses et elle est appliquée.
L’initiative populaire interdisant de se dissimuler le visage a été déposée récemment à la Chancellerie fédérale avec 105 500 signatures. Le peuple pourra donc se prononcer.
Or, les deux objectifs de ces initiatives, les minarets et la dissimulation du visage, sont des symboles typiques de la radicalisation islamiste.